Mieux produire

Mieux produire

Publié 27/01/2023|Modifié 17/02/2023

Mieux produire c’est agir sur la décarbonation du cycle de production, de l’énergie nécessaire à la fabrication des biens et services jusqu’à la collecte et la valorisation des déchets en fin de vie, en passant par le financement.

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Bien que dominée par les activités tertiaires, moins carbonées par nature, notre économie repose sur l’exploitation d’énergie et l’extraction de ressources naturelles émettrices de gaz à effet de serre (GES).
Notre industrie représente aujourd’hui 19 % des émissions nationales de GES. Notre parc de bâtiments tertiaire - bureaux, locaux d'activité commerce... - atteint 35 millions de tonnes équivalent CO2 de GES. Quant au transport de marchandises et à la logistique, il représente plus du tiers des émissions de l’ensemble des transports, y compris de voyageurs. Les effets des GES sur l'environnement, et sur la santé, sont majeurs : pollution de l’air, bruit, artificialisation des sols, consommation de ressources liées aux emballages...
En planifiant une manière de produire plus écologique, nous nous donnons les moyens de mieux maîtriser l’impact environnemental de notre système de production, sur l’ensemble de son cycle, et plus particulièrement en amont, avec une énergie décarbonée grâce au nucléaire et aux renouvelables, et en aval, avec une meilleure anticipation de la fin de vie des produits.
Mieux produire <br>
Source : Getty

Verdir le secteur tertiaire

Pour accompagner le verdissement des bâtiments tertiaire, la planification écologique poursuit cinq objectifs :

Parmi les mesures possibles, nous pouvons limiter la construction de nouveaux bâtiments, et encourager les rénovations et réhabilitations.

Sur le volet des énergies, la priorité est de sécuriser l'atteinte de l'objectif de sortie du fioul en 2030, et de définir un horizon pour la fin des nouvelles chaudières gaz dans les bâtiments tertiaires. Il s'agit aussi d’accélérer le développement des énergies renouvelables et des réseaux de chaleur dans les bâtiments.

Les stratégies de rénovation limitant les démolitions et recourant à un aménagement intérieur sobre doivent être encouragées, tout comme la réutilisation et le recyclage des matériaux.

Notre objectif est d’assurer l'effectivité de mise en œuvre des réglementations existantes et des engagements pris dans le cadre du plan national de sobriété :

  • interdiction du chauffage et du refroidissement extérieur
  • obligation de fermeture des portes des bâtiments
  • extinction lumineuse la nuit...

Nous devons nous doter d’une trajectoire de rénovation pluriannuelle, adossée à une trajectoire financière et budgétaire claire. Cette trajectoire s'appuiera sur une caractérisation précise du parc et des consommations associées, et favorisera autant que possible les rénovations globales et l’utilisation de matériaux à faible impact carbone.

L'objectif est d'améliorer en continu la performance énergétique et environnemental à coût maitrisé, en particulier celle des TPE/PME, notamment par l’industrialisation des chantiers et la construction hors site, par un suivi de la qualité de l’offre de rénovation énergétique, et par la mise en adéquation de la formation des professionnels du bâtiment aux enjeux.

Il s’agira également de s’assurer d’un approvisionnement durable en ressources et matériaux, et de la réduction des consommations d’eau des chantiers.

Objectif : diviser par deux le rythme d’artificialisation des sols à l’horizon 2030, et atteinte du zéro artificialisation nette en 2050 (loi Climat et Résilience).

Des premiers résultats

Depuis mars 2022, il est interdit de chauffer ou climatiser les terrasses des cafés, bars et restaurants, ou de tout espace public extérieur (Loi Climat et Résilience). 

Planifier pour mieux produire

  • La loi Climat et Résilience prévoit le verdissement des bâtiments tertiaires : tout nouveau bâtiment de plus de 500 m2 doit être équipé en panneaux photovoltaïques ou végétalisé ;
  • La France s’engage avec l’UE dans le cadre du paquet européen « Fit for 55 » à atteindre « zéro émission » des bâtiments neufs en 2027 pour les bâtiments publics, et en 2030 pour tous les bâtiments ;
  • Le dispositif éco-efficacité tertiaire, implique pour tout bâtiment de plus de 1 000 m2 une baisse de consommation d’énergie de 40 % en 2030, puis 50 % en 2040 et 60 % en 2050.

Pour une industrie verte en France

La décarbonation de l'industrie est un enjeu majeur mais complexe, qui nécessite la coopération et la coordination d'acteurs diversifiés. Le secteur industriel français se structure en effet en deux grandes catégories : les acteurs de l’industrie « lourde », fortement émetteurs de GES, mais au nombre limité de sites industriels et une myriade de PME et ETI réparties sur tout le territoire national. Pour accompagner la décarbonation de l’industrie, la planification écologique poursuit deux objectifs :

Des trajectoires de transition écologique sectorielles ont été définies pour les principales filières de l’industrie lourde : chimie, métallurgie et matériaux de construction.

Nous devons maintenant rehausser et consolider ces ambitions avec les acteurs économiques, en cohérence avec les nouveaux engagements européens et les besoins de planification écologique par site, filière, et bassin industriel. Il nous faut également accélérer la transition écologique des PME et ETI industrielles en renforçant l'accompagnement qui leur est proposé :

  • aides plus favorables aux entreprises vertueuses ;
  • bonnes pratiques pour les acheteurs publics/privés ;
  • déploiement à large échelle de bilans carbone, d’audits énergétiques et d’analyse de cycle de vie ;
  • aides financières dédiées à des investissements en équipements ou aux changements de modèles d’affaires…

Le premier enjeu est de préparer l’évolution des emplois et des compétences (en matière de bilans carbone, audits énergétiques, analyses du cycle de vie... ) nécessaires à la transformation de l'industrie. Il s'agit également de faire émerger les technologies clés pour la transition écologique de l’industrie - énergie décarbonée, efficacité énergétique, procédés industriels décarbonés, CCUS (Carbon Capture, Utilization and Storage) - et d'adapter les infrastructures en conséquence.

Nous devons aussi sécuriser les besoins de l’industrie de demain en matières premières et nous engager vers des modèles circulaires. Enfin, les enjeux de transition écologique de l’industrie doivent être déclinés au plus près des territoires : sites zéro carbones, écologie industrielle et territoriale, mutualisation de flux...

Objectif : diviser par deux en 10 ans les émissions des 50 sites industriels les plus émetteurs.

Des premiers résultats

  •  Dispositif MACF (taxe carbone aux frontières) porté par la France et inscrit dans le paquet « Fit for 55 » ;
  •  Mise en place de la taxonomie verte au niveau européen ;
  •  Environ 1,5 million de tonnes d'équivalent CO2 de réductions annuelles de gaz à effet de serre (GES) entre 2010 et 2019.

Planifier pour mieux produire

  • Proposition aux 50 sites industriels les plus émetteurs de GES d’une feuille de route pour diviser par deux leurs émissions en 10 ans.
  •  1,2 milliard d’euros pour financer des projets de décarbonation de l’industrie ; 5,6 milliards d’euros pour accompagner les industriels dans la décarbonation (France Relance)
  • Renforcement du régime « pollueur-payeur » : les industriels recevront une prime ou une pénalité financière selon les qualités environnementales de leurs produits.
  • Une Stratégie nationale pour le développement de l'hydrogène décarboné : 7 milliards d’euros d’investissement d'ici à 2030

Diminuer l'impact environnemental de nos flux logistiques

Pour réduire l'empreinte carbone du transport de marchandises et de la logistique, nous devons répondre à plusieurs problématiques simultanément :

Aujourd'hui, il n’existe pas de vision consolidée et partagée de la demande future de transport de marchandises. Il nous faut donc la construire avec toutes les parties prenantes du secteur, puis la décliner au plus près des territoires. Il nous faut enfin identifier, dans le même temps, les leviers de sobriété à mobiliser pour infléchir cette demande de transport :

  • information des clients finaux
  • soutien aux circuits courts de proximité...

Pour décarboner et dépolluer ces activités, les motorisations des véhicules routiers doivent évoluer vers des technologies propres : électricité, hydrogène, biogaz, biocarburants avancés... Il s'agit également de développer l'efficacité opérationnelle et environnementale de ce mode de transport par la mutualisation des flux, l'accroissement des taux de remplissage, la mutualisation des données non sensibles, l'éco-conduite...

Il s'agit enfin d'accompagner tous les acteurs de la filière dans cette transformation, dans un contexte de réindustrialisation et de forte compétition internationale.

Nous devons rendre les modes de transport alternatifs - ferroviaire, fluvial et maritime - plus efficaces, mieux adaptés aux besoins de chacun et plus vertueux sur le plan environnemental. Pour réaliser ces trajectoires de progrès, il nous faut soutenir les acteurs qui choisissent des modes alternatifs à la place du fret routier.

Nous devons adapter les infrastructures de stock (entrepôts…) aux besoins des territoires et en limiter au maximum les impacts environnementaux. Il nous faut également adapter les infrastructures de flux (plateformes logistiques…) pour faciliter l'intermodalité à toutes les échelles et planifier les besoins logistiques à proximité et à l'intérieur des centres urbains.

Objectif : doubler la part du transport de marchandises via le ferroviaire pour atteindre 18 % en 2030 et 25 % en 2050.

Planifier pour mieux produire

Conforter la place de l'énergie nucléaire

Avec des centrales construites majoritairement entre les années 70 et 80, il est devenu nécessaire de travailler à leur prolongation et leur maintien dans les meilleures conditions d’exploitation. Les délais actuels de développement et de construction du nucléaire sont par ailleurs un frein à la compétitivité du nucléaire et appelle des procédures plus efficaces. Pour renforcer le rôle du nucléaire dans notre transition énergétique, nous devons donc poursuivre trois objectifs essentiels :

Il nous faut restaurer et prolonger aussi longtemps que possible la capacité de production du parc existant. Pour y parvenir, nous devons préparer dès à présent l’ensemble des travaux nécessaires à la prolongation de la durée de vie des centrales au-delà de 50 ans.

Il devient aussi nécessaire d’optimiser les moyens de recherche existants et de mobiliser les ressources humaines et industrielles, dans une approche coûts/bénéfices et dans le respect de notre référentiel de sûreté. La France peut s’appuyer sur de nombreux acteurs - EDF, ASN, CEA, ministère de la Défense, DGEC - qui réunissent ensemble une expertise inégalée.

Afin de sécuriser le bon déroulement du projet EPR2, selon le calendrier annoncé, les efforts de simplification et de standardisation du design doivent se poursuivre, en intégrant le retour d’expérience technique et organisationnel des projets précédents.

Nous devons aussi nous donner les moyens financiers, réglementaires et humains de réussir. En parallèle, il est nécessaire pour le pays d'encourager l’innovation dans les réacteurs de petite capacité. Plusieurs programmes de développement sont en cours en France, en Europe et dans le monde. Il s’agira de faire les bons choix de technologies, d’adapter autant que nécessaire nos moyens et méthodes pour en maitriser les coûts et les délais de développement.

La France a fait le choix de recycler une partie de son combustible, qui lui permet d’optimiser ses ressources en uranium. Pour faire face aux enjeux de prolongation et de renouvellement des centrales, il nous faut maintenir des infrastructures nécessaires à leur approvisionnement, au retraitement des combustibles usés, et à leur stockage ultime.

Objectif 2035 : construction de 6 nouveaux EPR pour une mise en service du premier réacteur à l’horizon 2035.

Planifier pour mieux produire

Pour soutenir et renforcer le rôle du nucléaire dans le mix énergétique Français :
  • 170 M€ de soutien à la filière et 1Mds € pour soutenir l’innovation dans le domaine des nouveaux réacteurs (SMR et réacteurs innovants) sont investis via France 2030;
  • 10 000 recrutements par an à programmer d’ici à 2030.

Augmenter notre production d'électricité renouvelable

Si la production d'électricité issue des énergies renouvelables (EnR) est en hausse et représente 23 % de la production électrique française actuelle, il nous faut accélérer pour atteindre les objectifs des plans européens. Et pour cela, répondre à trois problématiques majeures :

Pour produire davantage d'électricité renouvelable, nous devons renforcer nos capacités de production et donc développer de nouvelles infrastructures. En matière d'éolien terrestre, l’objectif sera au moins de doubler la capacité existante d’ici 2050, y compris en remplaçant les éoliennes existantes en fin de vie. Les capacités de production de l'éolien en mer doivent être portées à 40 gigawatts d’ici 2050 en harmonie avec les autres usages des littoraux et en localisant un maximum d’emplois sur le territoire. S'agissant du solaire photovoltaïque, il nous faut développer 100 gigawatts de capacité installée en 2050, en équipant en priorité des fonciers dégradés et/ou déjà artificialisés. Il sera enfin nécessaire de conforter notre production hydroélectrique, en l’optimisant là où ce sera possible.

Renforcer rapidement nos capacités de production d'électricité renouvelables ne doit pas se faire au détriment des populations ni des espèces animales et végétales présentes sur le territoire. Pour agir dans l'intérêt de tous, il est d'abord nécessaire de rendre plus efficace nos processus d’autorisation et d’attribution d’appels d’offres, sans dégrader la qualité environnementale d’ensemble de notre action.

Il nous faut également renforcer les dispositifs permettant de mieux partager la valeur, à la fois avec les territoires qui accueillent les projets, et les producteurs qui fournissent des services au système électrique. Nous devons enfin prévenir globalement les conflits d’usage de nos terres agricoles et forestières en consolidant les objectifs liés aux EnR, à l’alimentation, et à la protection de la biodiversité.

Alors que 95 % des panneaux solaires photovoltaïques sont aujourd'hui fabriqués en Chine pour un coût inférieur de 30 % à ceux de la production européenne, nous devons trouver de nouveaux leviers d'incitation - financière, réglementaire... - pour relocaliser la production ainsi que le recyclage des infrastructures et équipements notamment.

Des premiers résultats

SGPE
  • 10 gigawatts de capacités photovoltaïque raccordées en 2022
  • Un premier parc éolien en mer raccordé à Saint Nazaire en octobre 2022, de 400MW
  • 7,8 % de la consommation électrique nationale sur le premier semestre 2022 fournie par la production éolienne française
  • 4,7 % de la consommation électrique française alimentée par la production solaire photovoltaïque au cours des trois premiers trimestres 2022, en hausse de 36 % par rapport à la même période en 2021

Planifier pour mieux produire

Parmi les actions déployées pour accélérer la part des EnR dans la production d'électricité en France, citons :
  • La meilleure planification des capacités à déployer, en concertation avec l’ensemble des parties prenantes, via l’identification de zones propices au développement des EnR, tout comme de zones d’exclusion à la main des conseils municipaux (Loi relative à l'accélération de la production d'énergies renouvelables)
  • L'identification par les services des zones les plus favorables à développer en priorité : zones dégradées, artificialisées et délaissées pour le photovoltaïque, plans de façade littorale
  • Le lancement régulier d’appels d’offres, et prolongation du guichet pour accéder au tarif de rachat d’EnR.

Renforcer les énergies renouvelables non électriques

Bois énergie, biocarburants, biogaz ou encore sources de chaleur renouvelable, les énergies renouvelables non électriques sont amenées à se développer fortement. Nous devons ainsi trouver le juste équilibre entre l'utilisation de biomasse à des fins énergétiques, mais également pour la production de matériaux, et la préservation des forêts, qu'elles soient françaises ou non. De même, le recours à la biomasse ne doit pas concurrencer l'agriculture traditionnelle et mettre péril la sécurité alimentaire, et ce alors même que l’artificialisation croissante des sols réduit structurellement la capacité des surfaces à produire de la biomasse. Il s’agit donc de trouver collectivement les moyens pour :

  •  Augmenter les gisements de biomasse disponibles : en plantant des haies et des arbres sur les parcelles agricoles, en développant massivement les cultures intermédiaires, en mobilisant davantage les effluents d'élevage, en collectant nos biodéchets, en afforestant quand c’est possible, et en mobilisant plus efficacement les ressources forestières

  •  Allouer les ressources en bio-énergie disponibles aux secteurs qui n’ont pas d’alternative pour se décarboner, en privilégiant l'électrification pour les secteurs où cela est possible

  •  Réaliser des économies d’énergie en améliorant l’efficacité énergétiques de nos équipements et en généralisant des pratiques vertueuses et sobres
Par ailleurs, le développement de la chaleur renouvelable doit être accéléré, notamment pour les usages dans les bâtiments et l'industrie. Enfin, nous devons soutenir le développement de l'hydrogène décarboné, d'abord pour remplacer les usages industriels actuels d'hydrogène fossile, et à plus long terme pour décarboner certains segments des transports plus difficiles à électrifier.

Des premiers résultats

SGPE
  • L’objectif fixé par la Programmations pluriannuelles de l'énergie (PPE) de produire 6 terawatt-heures PCS de gaz renouvelables pour 2023 est atteint en avance
  • 982 installations produisant de l’électricité à partir de biogaz sont raccordées au réseau électrique français au 30 septembre 2022
  • Plus de 62 % de la chaleur livrée par les réseaux de chaleur est d’origine renouvelable ou de récupération
  • 480 installations ont injecté du biométhane dans les réseaux de gaz naturel au 30 septembre 2022 : leur capacité s’élève à 8,5 terawatt-heures par an, en progression de 30 % par rapport à fin 2021

Planifier pour mieux produire

Parmi les actions déployées pour accélérer la part des EnR non électriques en France, citons :
  • Les 1 000 projets de biométhane en cours, soutenus financièrement par l'Etat, représentant un potentiel supplémentaire de 17 terawatt-heures
  • La stratégie nationale pour le développement de l'hydrogène, avec 2,1 milliards d’euros prévus dans France 2030 pour soutenir cette filière
  • Le fond chaleur, avec un niveau de 520 millions d’euros de soutien public en 2022 pour développer la chaleur renouvelable
  • La taxe incitative relative à l'utilisation d'énergie renouvelable dans le transport, qui incite les distributeurs à augmenter la part de carburants renouvelables
  • Le plan géothermie, avec pour ambition d’augmenter de 40 % le nombre de projets de géothermie profonde lancés d'ici 2030.
Chantiers pilotés par le ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des Territoires, le ministère de la Transition énergétique, le ministère de l’Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, le ministère de la Défense, le ministère de l’Enseignement supérieur, le ministre de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, le ministère du Travail, du Plein emploi et de l'Insertion, avec l'appui du Conseil national de l'industrie (CNI), l’Ademe, BPI France, l’Autorité de sûreté nucléaire, EDF, le CEA, le Secrétariat général pour l’Investissement (SGPI), le Comité Interministériel de la Logistique (CILOG) et France Logistique.
Autres chantiers en cours de préparation sur le même thème :
  • Prévention, gestion et valorisation des déchets
  • Verdissement du secteur et des instruments financiers.

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