Mieux consommer

Mieux consommer

Publié 27/01/2023

Mieux consommer, c’est adopter une approche durable du cycle de vie des produits et des services, et donner à chaque Français les moyens de faire des achats responsables.

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Depuis les années 1960, la consommation des ménages a été multipliée par plus de trois. Or, tout au long de leur cycle de vie, les biens et services de consommation ont des impacts environnementaux : surexploitation des ressources, besoin d’énergie, émissions de gaz à effet de serre (GES), génération de pollutions et de déchets…
Le secteur numérique n’y échappe pas avec une empreinte carbone estimée à 15 millions de tonnes de CO2 par an, dont environ 70% pour la fabrication et la distribution des terminaux et équipements.
Agir sur notre consommation est un levier indispensable de la transition écologique. Pour y parvenir, la planification écologique mise sur une approche durable de l’ensemble du cycle de vie des produits et services, pour une moindre consommation de ressources en amont et un moindre impact environnemental en aval, mais aussi d’autres bénéfices à la clé !
Mieux consommer <br>
Source : Getty

Verdir le secteur du numérique

La planification écologique doit permettre le verdissement du secteur numérique. Pour cela, trois objectifs ont été définis :

La planification écologique du secteur du numérique passe par la sensibilisation, la formation et l’évaluation. Tous des usagers doivent être formés et informés des impacts environnementaux et sanitaires du numérique, et des bonnes pratiques permettant de les limiter.

Il nous faut aussi développer l’éco-conception des logiciels et services numériques, afin de limiter les ressources consommées pour leur utilisation. Il nous faut enfin définir les bonnes pratiques en matière d’évaluation des solutions numériques pour que les coûts et bénéfices de leur déploiement soient correctement pris en compte.

Pour verdir les équipements, il nous faut recourir à l’écoconception, à la réparation, au reconditionnement et au recyclage. D'abord en renforçant le cadre existant pour l’éco-conception des terminaux numériques et en favorisant les produits présentant un impact environnemental plus faible et une plus grande durabilité et réparabilité.

En faisant également émerger une filière française forte pour la réparation et le reconditionnement des équipements numériques, afin d’augmenter leur durée de vie moyenne. Enfin, en garantissant le tri, la collecte et la valorisation matière des équipements numériques en fin de vie, et en développant la part de cette activité réalisée en France.

Il nous faut définir et diffuser des standards ambitieux pour l’ensemble des data centers sur le territoire en matière de récupération de chaleur, de consommation d’eau et d’énergie, de gestion des équipements en fin de vie, des émissions associées aux gaz fluorés, etc.

Un autre levier de verdissement peut être activé avec la relocalisation des data centers en France, dans les cas où il serait plus pertinent de le faire sur le plan environnemental.

Objectif en 2030 : une baisse de 40 % de la consommation à activité constante (puis 50 % en 2040 et 60 % en 2050).

Planifier pour mieux consommer

  • Depuis 2021, 20% des téléphones et matériels informatiques doivent être issus du réemploi ou de la réutilisation dans les achats publics de l’État et des collectivités territoriales ;
  • Depuis le 15 décembre 2022, le « fonds réparation » ou « bonus réparation » a été ouvert au grand public par les éco-organismes pour 31 catégories de produits
  • Plus de 1500 réparateurs seront labellisés en 2023 avant une ouverture à de nouvelles catégories en 2024 et 2025.
    • À compter du 1er janvier 2023, les fabricants de produits électriques et électroniques sont obligés de communiquer sur la recyclabilité de leurs produits et la proportion de terres rares ou métaux précieux contenus dedans ;
    •  En 2024, 76% des petits équipements informatiques et de télécommunications collectés séparément seront recyclés.

    • Baisse de 40% de la consommation en 2030, à activité constante (puis 50% en 2040 et 60% en 2050)
    •   Depuis 2022, les agents de l’État sont sensibilisés régulièrement aux bons gestes du numérique dans le cadre du Plan Sobriété énergétique de l’État ;
    • Avant le 1er janvier 2025, les communes et leurs intercommunalités de plus de 50 000 habitants devront élaborer une stratégie numérique responsable territoriale visant à réduire l’empreinte environnementale du numérique
    • Depuis le 1er janvier 2022, les fournisseurs d’accès internet et opérateurs télécom informent leurs abonnés de l’empreinte carbone de leur consommation de données internet.
    Chantier « Numérique responsable » piloté par le ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, le ministère de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, le ministère de la Transition énergétique, le ministère de l’Enseignement supérieur, avec l'appui de la Direction interministérielle du numérique (DINUM), l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information (ANSSI), l’Arcom, le Secrétariat général pour l’investissement (SGPI) et l’Ademe.
    Autres chantiers en cours de préparation sur le même thème :
    • Consommation plus durable (ménages)
    • Achats durables (de l'Etat, des collectivités et des entreprises)

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