France 2030
« Donner un temps d'avance à la France. »
Les leaders de demain

10 grands objectifs
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Le premier enjeu est celui de la production de l’énergie ; et nous avons la chance de disposer d’un avantage comparatif – le nucléaire – qui fait de la France l’un des pays européens qui produit une électricité parmi les moins émettrices de CO2.Si notre industrie est historiquement parmi les plus compétitives, la France prend aujourd’hui du retard sur les réacteurs innovants en rupture. L’objectif est de favoriser l’émergence d’une offre française de petits réacteurs modulaires et de stimuler l’innovation de rupture sur les réacteurs nucléaires avancés afin de garantir de nouveaux usages, une sûreté accrue et une meilleure gestion des déchets.
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L’hydrogène est essentiellement produit par électrolyse, qui utilise une grande quantité d’électricité. Le nucléaire nous permettra ainsi de faire de notre pays un leader de l’hydrogène décarboné. Nous devons également accompagner le reste de l’offre de solutions industrielles pour l’hydrogène décarboné (membranes, piles à combustibles, réservoirs, etc.) tout en poursuivant la structuration d’écosystèmes dans les territoires. Un investissement d’ampleur dans la structuration de la filière est essentiel si l’on ne veut pas répéter les erreurs du passé sur le soutien aux énergies renouvelables. La France se donne ainsi l’ambition de pouvoir compter sur son sol au moins deux giga-usines d’électrolyseurs et l’ensemble des technologies nécessaires à l’utilisation de l’hydrogène.
Cet objectif va de pair avec un renforcement de la filière industrielle des énergies renouvelables (cellules photovoltaïques, flotteurs d’éoliennes, pompes à chaleur, gestion de l’intermittence…). Ce triptyque – nucléaire, hydrogène, énergies renouvelables – nous permettra de produire une énergie décarbonée, stable et compétitive.
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L’investissement privé qui, seul, n’est pas suffisant pour atteindre cet objectif, doit être accompagné d’un soutien public. Cet investissement massif ciblera d’une part la décarbonation de sites industriels très émetteurs (par exemple, aciérie, chimie lourde, cimenteries, aluminium), et d’autre part le déploiement de solutions matures (chaleur renouvelable, efficacité énergétique, électrification). Cette stratégie de décarbonation qui améliorera la compétitivité de nos industries dans un monde où le prix du carbone augmentera, constitue un argument de plus contre les délocalisations.
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Pour accompagner la fin programmée des ventes de véhicules thermiques, nous devons amplifier notre effort de transition de l’industrie automobile. Cette stratégie doit être complétée par un investissement lourd dans le déploiement des stations de recharges électrique rapide, le transport collectif, les nouvelles formes de déplacement et dans une nouvelle stratégie industrielle. Cela suppose une mobilisation collective, y compris de la part des constructeurs et des grands équipementiers.
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Afin de poursuivre l’accélération des efforts de recherche et développement en faveur de la décarbonation de la filière aéronautique, France 2030 soutiendra les acteurs français concourant à la réalisation d’aéronefs bas-carbone. Un volet sera dédié aux PME innovantes et start-ups de la filière ainsi qu’aux projets d’industrialisation de carburants alternatifs durables pour l’aviation.
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Nourrir sainement une population croissante exige de décarboner la production et de veiller à la préservation de la biodiversité, qui est de plus en plus menacé. Nous devons remettre de la valeur dans l’agriculture en payant nos agriculteurs pour le travail et l’investissement réalisés.
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Cet objectif s’inscrit dans le cadre du Plan Santé Innovation 2030. Malgré une très grande recherche dans le secteur de la santé, un modèle de CHU liant la clinique et la recherche, un système juste qui a tenu pendant la crise et sur lequel nous avons décidé d’investir massivement à travers le Ségur de la santé, la France est aujourd’hui en retard par rapport à ses partenaires européens.
Ce retard est le fruit de la désindustrialisation et du déficit d’investissement dans les innovations de rupture comme les biotechnologies. Nos capacités humaines, nos infrastructures de recherche et de pratique, ne nous laissent pas d’autre choix que de revenir à la tête d’une médecine plus prédictive, plus préventive, plus innovante, plus personnalisée et avec un tissu productif davantage ancré en France.
La révolution médicale – sans laquelle nos dépenses de santé exploseront – se fera sur la convergence des innovations de rupture en santé avec le quantique, l'intelligence artificielle et l'Internet des objets. L’objectif – atteignable – de produire au moins 20 biomédicaments doit concentrer tous les efforts et en particulier ceux de la future Agence d’innovation en santé.
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Mieux vivre, nous en avons fait l’expérience pendant la crise, c’est aussi vivre dans l'imaginaire de l’humanisme français qui nous constitue. Les industries culturelles et créatives forgent nos imaginaires – en particulier celui de nos enfants –, filtrent nos accès à l'information, imposent des représentations et des héros.
La France, pays de littérature, de philosophie, de théâtre, de cinéma, de musique, de jeux vidéo, doit continuer de faire entendre sa voix en valorisant son patrimoine culturel et en développant de nouveaux contenus et expériences.
Nos partenaires investissent dans ces industries qui représentent en France 640 000 emplois et 91 milliards d’euros de chiffre d'affaires. L’intervention publique permettra de déclencher des investissements et de participer à la création de filières, aux côtés du secteur privé ; Il s'agit d’investir de manière très concrète : dans nos studios, dans de nouvelles technologies offrant des expériences immersives, et dans la formation de professionnel ; L’objectif sera aussi de faire de notre écosystème de technologies immersives (jeu vidéo, réalité augmentée, réalité virtuelle, etc.) un leader mondial.
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La France de 2030 ne doit pas oublier les grandes odyssées d’exploration et d’aventures – à la fois humaines, intellectuelles et scientifiques.
Un Nouvel Espace, composé d’une grande diversité d’acteurs financés par des fonds privés et des agences d’État, est en train de se construire, posant la question de la souveraineté spatiale dans des termes radicalement nouveaux. La France, en assumant de travailler à la fois avec les acteurs établis et de nouveaux acteurs, doit réussir le défi des nouvelles explorations spatiales.
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La France, deuxième puissance maritime du monde par l’étendue de ses zones économiques exclusives, a la capacité d’explorer cette partie inconnue du globe, levier extraordinaire de compréhension du vivant et d’écosystèmes à découvrir, d'accès potentiel à certains métaux critiques, d'innovation en santé, et de biomimétisme.
Je suis convaincu que ces grands défis peuvent mobiliser notre pays pendant les 10 ans à venir, comme l’avaient fait autrefois le TGV, le Concorde ou les fusées Ariane. Cette grande aventure industrielle ne s’adresse pas qu’à une élite : (...) j’appelle chacun à s’engager pleinement.
Six leviers pour réussir
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La crise a révélé l’importance de la sécurisation des approvisionnements de matières critiques. Le contexte de sortie de crise et de reprise de l’économie mondiale s’accompagne en outre de tensions d’approvisionnements dans de nombreux secteurs.
France 2030 doit nous permettre de sécuriser les filières du plastique et des métaux, la consolidation de la filière bois, investir dans l'économie circulaire et, de manière générale, réduire notre dépendance à l'importation.
- Recycler 100% du plastique et développer des matériaux innovants à faible impact environnemental
- Sécuriser la chaîne d’approvisionnement, de raffinage et de recyclage des métaux critiques
- Soutenir le renouvellement forestier, dans un souci de gestion durable et de préservation de la biodiversité, optimiser l’utilisation des ressources en bois et soutenir la compétitivité de la filière
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La crise nous a montré nos défaillances concernant les semi-conducteurs, les composants électroniques et robotiques et le domaine médical.
Réussir France 2030 passe nécessairement par la combinaison d’une stratégie européenne, compte tenu des masses et de l'enjeu, et d’une stratégie nationale qui visera à doubler notre production électronique d'ici 2030 et à faire de la France un des leaders du domaine des puces électroniques.
- Doubler la production française de composants électroniques
- Soutenir l’émergence de projets d’usines 4.0 et renforcer l’offre française en matière d’équipements pour l’industrie du futur
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Notre capacité à disposer de solutions numériques de confiance, performantes et souveraines sera décisive pour innover sans sacrifier notre indépendance technologique dans la plupart des secteurs. Ainsi, il nous faut poursuivre et intensifier les stratégies engagées en matière de cloud, de quantique, d’intelligence artificielle, de cybersécurité et de 5G.
- Développer nos solutions nationales en matière de logiciels (poursuite des stratégies quantique, IA, cybersécurité, 5G et cloud déjà annoncées)
- Permettre l’appropriation de ces solutions, notamment dans l’agriculture, la santé et l’industrie
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La réindustrialisation de la France passe par le développement des talents et l’investissement dans les compétences à tous les niveaux de qualification – ingénieurs, techniciens, ouvriers spécialisés…– en particulier dans les segments de pointe et là où les tensions de recrutement sont persistantes. Toutes les voies d’accès à la formation sont concernées : nos écoles, nos universités et laboratoires de recherche, nos organismes de formation.
France 2030 doit nous doter d’une stratégie à 10 ans pour transformer et moderniser l’offre de formations vers les filières et métiers d’avenir à horizon 2030.
Cette stratégie intégrera les enseignements des actions précédemment des Programmes d’investissements d’avenir (PIA), et du Plan d’investissement dans les compétences lancé en 2018 pour amplifier l’effort de formation des plus éloignés de l’emploi et transformer les pratiques de formation via notamment la numérisation.
- Renforcer l’appareil de formation français pour permettre de former jusqu’à 400 000 jeunes, demandeurs d’emploi ou salariés par an et les préparer aux métiers de demain dans les secteurs stratégiques
- Soutenir l’émergence de quelques pôles de rang mondial dans le domaine de l’intelligence artificielle
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Le soutien continu depuis 2017 à l’innovation et à la French Tech font de la France aujourd’hui un leader technologique en Europe : nos start-ups deviennent des champions internationaux ; nous dépasserons largement l'objectif de 25 licornes en 2025.Cette révolution doit être prolongée si l’on souhaite rattraper notre retard dans l’innovation de rupture (Deeptech et start-ups industrielles) et faire émerger des géants technologiques.
Ainsi, avec France 2030, un des objectifs sera de faire émerger au moins 100 sites industriels par an et accélérer la croissance de ces entreprises à un niveau européen.
Ces trois enveloppes seront à 100 % réservées à des acteurs émergents.
- Innovation de rupture
- Faire émerger les deep tech, les accompagner et accélérer l’industrialisation des start-ups
- Accélérer la croissance des start-ups
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France 2030 c’est le choix assumé de la science et des connaissances. Pour accompagner le plus grand nombre vers les métiers d’avenir, soutenir l’excellence de la recherche française et son transfert vers l’économie, France 2030 continuera d’investir massivement dans les établissements d’enseignements supérieurs. Pour développer un environnement propice permettant d’accélérer la recherche et la formation sur ces secteurs prioritaires, France 2030 soutien et accompagne les transformations de nos écosystèmes d’enseignement supérieur, de recherche et d’innovation.
- Soutenir et encourager la différenciation des établissements d'enseignement supérieur en faisant émerger et en soutenant des projets confortant toutes les formes d'excellence
- Accompagner sur une durée limitée des services ou entités dédiés à l'accompagnement des enseignants-chercheurs ou des chercheurs dans le montage de projets
- Poursuivre le soutien aux acteurs structurants de l’écosystème (IdEx, IRT-ITE…)
- Soutenir des projets expérimentaux et des démonstrateurs associant des écoles et établissements publics locaux d'enseignement à des partenaires extérieurs et visant à améliorer durablement leur fonctionnement
Une gouvernance unifiée...
« Accélérer la décarbonation et former aux métiers d'avenir. » À quoi ressemblera la France de l’innovation en 2030 ? Réponse avec Bruno Bonnell, secrétaire général pour l’investissement.
France 2030 donne les moyens à la France de retrouver sa souveraineté industrielle et technologique dans des domaines stratégiques pour notre futur. Nous ferons de ces moyens financiers importants une réalité industrielle pour nos territoires. L’ambition est grande, les résultats et les succès doivent l’être également pour l’ensemble de nos concitoyens.
... et des ambassadeurs
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- Laurence PIKETTY, Administrateur Général Adjoint, CEA
- Thomas VEYRENC, Directeur exécutif, chargé de la stratégie, de la planification et de l'évaluation, RTE
- Christopher FRANQUET, Fondateur, président et directeur général de ENTECH
- Julien MARCHAL, Directeur des nouvelles énergies de la Compagnie nationale du Rhône
- Sylvie JEHANNO, Présidente - Directrice Générale de Dalkia
- Sophie PATURLE-GUESNEROT, Associé gérant fondateur de Demeter
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- Benoît POTIER, président-directeur général d'Air Liquide
- Nicolas BERGHMANS, chercheur politiques énergie-climat à l'IDDRI
- Julia REINAUD, senior director chez Breakthrough Energy
- Diego PAVIA, président-directeur général d'Innoernergy
- Florence LAMBERT, président-directeur général de GENVIA
- Luc BENOIT-CATTIN, directeur général Industrie d'Arkema
- Claire WAYSAND, directrice générale - Secrétaire générale d'Engie
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- Olivier ROLLAND, directeur général TWB
- Christel BORIES, présidente-directrice générale d'ERAMET
- Anne LE GUENNEC, directrice générale - Recyclage et Valorisation des Dechets chez Veolia
- Emmanuelle PERDRIX, présidente de HYLEANCE
- Géraldine POIVERT, présidente et co-fondatrice, The (RE)SET company
- Benoit THIROUARD, directeur, Incubation et Open Innovation, Energies renouvelables, Mobilité durable, Économie circulaire, IFPEN
- Jacques VERNIER, président de la Commission des filières de responsabilité élargie des producteurs
- Philippe VARIN, administrateur Suez
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- Guillaume DEVAUCHELLE, industriel
- Cathie VIX-GUTERL, vice-présidente Recherche et Développement de TotalEnergies
- Jean Christophe VIGUIE, program manager chez IFPEN
- Romain RAVAUD, président-directeur général de Whylot
- Bruno EVEN, CORAC, président de Airbus Helicopters et président du comité de pilotage du CORAC
- Clémentine GALLET, présidente-directrice générale de Coriolis Composites
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- Christophe AUBE, président-directeur général d'AGREENCULTURE et président de Rob agri
- Marion GUILLOU, membre du Haut Conseil pour le Climat et présidente du conseil d'administration d'INRAE
- Aude GUO, co-fondatrice d'Innovafeed
- Christophe MATHIEU, directeur général de FCBA
- Olivier CLANCHIN, président de Triballat Noyal
- Christophe BARNOUIN, président-directeur général d'Ecotone
- Sophie DUBUISSON-QUELLIER, membre du Haut Conseil pour le Climat
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- Olivier BOGILLOT, président de Sanofi France
- Christine CLERICI, présidente de l'Université de Paris
- Agnès AUDIER, senior advisor chez BGC
- Thomas LOMBES, directeur général adjoint de l'INSERM
- Franck MOUTHON, président-directeur général et fondateur de France Biotech - Theranexus
- Éric VIBERT, professeur de chirurgie digestive à l'Hôpital Paul Brousse
- Florence FAVREL-FEUILLADE, directrice générale du CHRU de Brest
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- Marc TESSIER, président du Forum des Images
- Denis LADEGAILLERIE, fondateur et PDG de Believe Digital
- Michel REILHAC, auteur transmédia pour la Biennale de Venise
- Sylvie CORRÉARD, directrice générale des Arts Décoratifs
- Jean-Michel JARRE, auteur-compositeur-interprète
- Laurence LE NY, "VP Startup Ecosystem Creative Industries" chez Orange
- Catherine PEYROT, responsable LINCC
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- Ane AANESLAND, co-fondatrice et CEO, ThrustMe
- Stéphane ANDRIEUX, haut conseiller chez Onera, membre de l'Académie des Technologies, professeur à l'Ecole des Ponts ParisTech
- Magali VAISSIÈRE, présidente, IRT Saint Exupéry
- François CHOPARD, fondateur et CEO, Starburst
- Antoine DE CHASSY, co-fondateur et président, Loft Orbital
- Yvan-Michel EHKIRCH, partner chez Karista
- Jean-Marc NASR, président de la Commission Espace du Gifas et Executive vice-président de la société Airbus Defense and Space
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- Thomas BURET, directeur général, iXblue
- Valérie CHAVAGNAC, chercheuse au CNRS
- Christian DUGUÉ, inspecteur pour les constructions navales, Direction Générale à l’armement
- François LALLIER, professeur à la Sorbonne Université
- Bernard ROGEL, amiral (2S) Académie de marine
- Carine TRAMIER, présidente de Sofresid Engineering et CORIMER
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- Vincent BEDOUIN, PDG de Lacroix
- Sophie CAHEN, co-fondatrice et CEO de Ganymed Robotics
- Julie GROLLIER, directrice de recherche au CNRS
- Joël HARTMANN, VP Exec. STMicroelectronics
- Philippe HERBERT, investisseur
- Nicolas SIMON, fondateur et président de Wandercraft
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- Anne BOUVEROT, présidente de Technicolor et co fondatrice de la fondation Abeona,
- Olivier EZRATTY, consultant, auteur
- David GURLÉ, serial entrepreneur, ex Symphony
- Luc JULIA, Chief Scientific Officer at Software Republique
- Eric LABAYE, président de l'Institut Polytechnique de Paris
- Catherine LAMBERT, présidente CERFACS
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- Mickael TANTER, professeur-chercheur à l'INSREM
- Mathilde TOUVIER, chercheur à l'INSERM
- Jean-Marc RAPP, professeur de droit à l'Université de Lausanne
- Grace NEVILLE, consultante à l'ANR
- Flore GUBERT, chercheur à l'IRD
- Mickael TANTER, professeur-chercheur à l'INSREM
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- Marie-Hélène GRAMATIKOFF, co-fondatrice et CEO de Lactips
- Catherine BOULE, Managing Partner, Karista
- Pierre LE BLAINVEAUX, Technofounders
- Xavier LAZARUS, Partner at Elaia Partner
- Jean-François BALDUCCHI, CEO, Technopole Nantes
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- Suzanne BERGER, professeur, MIT
- Alain CADIX, membre de l'Académie des technologies
- Antoine FREROT, PDG de Véolia et de l'Institut de l’entreprise
- Jean-Marc GAMBAUDO, président de l'Université de la Côte d’Azur
- Antoine HUBERT, PDG de Ynsect
- Sophie VIGER, Managing Director à l'Ecole 42
À propos du SGPI
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