Déployer les énergies renouvelables, développer le covoiturage, suivre le traitement des déchets, mieux connaître les espèces protégées, mesurer notre empreinte, aider de façon ciblée les citoyens les plus précaires… autant d’exemples qui témoignent du rôle incontournable de l’information, et donc du numérique et des données pour mettre en œuvre collectivement une transition écologique juste et efficace, qui accompagne l’action de chacun.

Ni l'ambition, ni l'urgence ne doivent toutefois nous amener à négliger les risques associés aux technologies. Le numérique doit aider à changer le système actuel, non à l'optimiser encore davantage. Le numérique pour l'écologie doit se développer dans un cadre éthique, humaniste et souverain qui lutte contre le technosolutionnisme, garantit la sobriété numérique, protège la vie privée, ne laisse personne de côté, s'assure de a résilience des systèmes et du caractère démocratique des modèles.

Pour y arriver, l'Etat et les territoires ont co-construit une stratégie technique et organisationnelle et élaboré un plan d’action commun selon la logique de plateforme publique. Après plusieurs mois de travail, le Secrétariat général à la planification écologique met en concertation la Feuille de route « Numérique et Données » réalisée avec plus de 300 agents publics nationaux et territoriaux.