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France Nation Verte
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Mieux se nourrir

Publié 27/01/2023|Modifié 11/03/2024

Mieux se nourrir, c’est modifier nos habitudes alimentaires et accompagner les filières agricoles dans leur transformation agro-écologique.

Nos comportements alimentaires ont des conséquences directes sur le réchauffement climatique, la déforestation et l’épuisement des ressources en eau. Aujourd’hui, 24% de l’empreinte carbone des Français est en effet issue de leur alimentation.
L’ambition de la planification écologique est double : accompagner les filières de production dans leur transition, pour qu’une offre alimentaire durable, désirable et accessible soit proposée à tous, et promouvoir l’engagement de chacun dans la transformation de nos habitudes alimentaires.
Il en va non seulement de notre capacité à lutter collectivement contre le réchauffement climatique, mais aussi de la résilience de notre approvisionnement alimentaire face aux évènements climatiques extrêmes qui se multiplient.
Mieux se nourrir
Mieux se nourrir / Source : Getty

C'est quoi le plan ?

L’agriculture doit pouvoir se pratiquer en émettant moins de gaz à effet de serre, grâce à la mobilisation de plusieurs solutions :

  • Un changement profond des pratiques de fertilisation azotée : optimisation de l’usage, développement des légumineuses, relocalisation de la production d’engrais, amélioration des modes d’épandage
  • La sortie des fossiles et une meilleure efficacité énergétique pour les bâtiments et engins agricoles
  • Une baisse des émissions du secteur de l’élevage par une évolution de nos régimes alimentaires et la transition vers un élevage plus durable, au service des écosystèmes
  • Améliorer le stockage de carbone dans les sols par des pratiques agroécologiques.

Si l’agriculture peut réduire ses émissions de gaz à effet de serre, elle évolue aussi dans ses cultures et ses pratiques afin d’accroître notamment la sobriété et l’efficacité de la chaîne alimentaire, tout en assurant une rémunération plus juste et stable des agriculteurs. Pour y parvenir :

  • Regagner en souveraineté en matière de fruits et légumes et dynamiser la consommation (objectif de +10 points à horizon 2035)
  • Accélérer le développement l’agriculture biologique (21% en 2030, contre 10,3 aujourd’hui)
  • Accélérer le développement de la culture de légumineuses (soja, pois, féveroles, fèves…)
  • Accompagner la transition vers un élevage plus durable, des régimes alimentaires plus diversifiés, un meilleur partage de valeur pour l’agriculteur, et une balance commerciale équilibrée.

Nos régimes alimentaires doivent être à la fois bons pour la santé et bons pour la planète. Nous devons donc formuler des recommandations nutritionnelles qui sont compatibles avec la préservation de nos écosystèmes, de nos ressources naturelles et la souveraineté de notre agriculture. En l’aval de la chaine alimentaire, chaque consommateur, tout comme les acteurs de la restauration collective, ont un grand rôle à jouer.

  • Evoluer vers des régimes alimentaires moins émissifs : plus de végétaux (légumes et légumineuses), moins de viande mais de meilleure qualité et produite en France, des produits plus locaux et de saison.
  • Faciliter l’accès à des produits durables, via par exemple les projets alimentaires territoriaux (PAT) ou les objectifs de produits de qualité et durables dans la restauration collective (loi EGAlim).
  • Lutter contre les pertes et le gaspillage alimentaire
  • Mettre en œuvre un affichage environnemental sur les produits alimentaires pour mieux guider l’achat.
  • Développer les programmes alimentaires territoriaux et l’alimentation de proximité
  • Renforcer l’éducation à l’alimentation
Le développement de la culture
des légumineuses
Le développement de la culture des légumineuses / SGPE

Historique et trajectoire théorique requise par un scénario FF55 en kha de légumineuses : soja, pois protéagineux, féveroles et fèves, légumineuses fourragères.

  • + 111% entre 2012 et 2020
  • Objectif 2030 : 1900
  • Objectif 2050 : 2400

Mesurer l'impact

La réussite du plan pour mieux se nourrir implique la mesure et le suivi d’indicateurs spécifiques qui permettent de s’assurer de la bonne trajectoire ou, le cas échéant, de la corriger.
Agriculture : trajectoire de décarbonation
Agriculture : trajectoire de décarbonation / SGPE

Emissions annuelles domestiques du secteur de l’agriculture en millions de tonnes équivalent-CO2 par an.

2017 : 84,9

2018 : 83,7

2019 (année de référence) : 82,5

2020 : 80,9

2021 : 81,2

2022 : 81

2030 (objectif) : 68

D'où partons-nous ?

Souveraineté, adaptation des cultures, émissions liées aux engrais, préservation des ressources… l’agriculture, et nos comportements alimentaires, sont à la croisée des enjeux de la planification écologique et demandent une réponse globale qui intègre toute la chaine de valeur agro-alimentaire, de l’exploitant au consommateur. En concertation avec les acteurs du secteur, le Secrétariat général à la planification écologique a réalisé un point d'étape sur le sujet en distinguant 15 leviers. Un travail par filière à l’échelle des territoires doit maintenant se poursuivre pour faire évoluer la production, au profit d’une offre alimentaire plus durable, désirable et accessible.

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