Mieux se nourrir

Mieux se nourrir

Publié 27/01/2023

Mieux se nourrir, c’est modifier nos habitudes alimentaires et accompagner les filières agricoles dans leur transformation agro-écologique.

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Nos comportements alimentaires ont des conséquences directes sur le réchauffement climatique, la déforestation et l’épuisement des ressources en eau. Aujourd’hui, 24% de l’empreinte carbone des Français est en effet issue de leur alimentation.
L’ambition de la planification écologique est double : accompagner les filières de production dans leur transition, pour qu’une offre alimentaire durable, désirable et accessible soit proposée à tous, et promouvoir l’engagement de chacun dans la transformation de nos habitudes alimentaires.
Il en va non seulement de notre capacité à lutter collectivement contre le réchauffement climatique, mais aussi de la résilience de notre approvisionnement alimentaire face aux évènements climatiques extrêmes qui se multiplient.
Mieux se nourrir <br>
Source : Getty

Un système alimentaire durable et résilient

Amener nos systèmes alimentaires vers plus de durabilité, c'est une question de santé publique et de santé environnementale. Nous devons résoudre trois grandes problématiques pour y parvenir :

Nos régimes alimentaires doivent être à la fois bons pour la santé et bons pour la planète. Nous devons donc formuler des recommandations nutritionnelles qui sont compatibles avec la préservation de nos écosystèmes et de nos ressources naturelles.

Il nous faut également développer les moyens de promouvoir une alimentation saine, y compris en agissant sur les prix pour encourager ou décourager la consommation de certains aliments.

La restauration collective et les restaurateurs peuvent également jouer un rôle clé dans l’accès à une alimentation saine et durable, ainsi que dans des pratiques plus vertueuses en matière de cuisson et de conservation des aliments.

La grande distribution peut aussi valoriser les produits les plus sains et durables, accompagner également le développement d’une offre accessible au plus grand nombre. Enfin, l'aide alimentaire aux plus démunis doit aussi encourager la diversification et la durabilité des produits.

Réduire le gaspillage alimentaire est une priorité. Nous devons nous assurer que les politiques publiques sont suffisantes pour atteindre nos objectifs dans ce domaine, et encourager la distribution et la restauration privée dans la même voie.

Il nous faut également développer des circuits courts et de proximité vertueux d’un point de vue environnemental. Ils doivent aussi permettre de développer le lien entre les producteurs et les citoyens, et d'accroître la sobriété et l’efficacité de la chaîne alimentaire.

Enfin, nous devons nous donner les moyens d’assurer une rémunération plus juste et stable des agriculteurs, y compris par le soutien aux producteurs dans les négociations en fixant les prix.

Si les orientations et cibles nationales sont applicables aux territoires ultramarins, ces derniers ont des spécificités géographiques, agricoles ou sociales diverses qui nécessitent, en complément, des objectifs spécifiques.

C'est en particulier le cas en matière d'accès durable des plus précaires à une alimentation saine, eu égard aux fortes inégalités sociales auxquelles ces territoires sont encore confrontés. S'y ajoutent des objectifs sur la filière de productions agricoles ou de transformation alimentaire de chacun de ces territoires.

Parmi nos objectifs : 60 % minimum de viande durable, bio ou de qualité dans la restauration collective ; zéro contenant de cuisson, de réchauffe et de service en matière plastique

Des premiers résultats

  • Lancement du fond pour les nouvelles solidarités alimentaires (60M€) pour une montée en gamme de l’aide alimentaire
  • Entrée en vigueur des dispositions de la loi climat et résilience relatives aux alternatives végétariennes
  • Lancement du site « ma cantine », pour accompagner les gestionnaires dans cette transition
  • Baisse de 20% de la consommation de pesticides depuis 2017, mettant fin à 10 années sans résultats
  • Crédit d’impôt « sortie du glyphosate », pour accompagner les entreprises agricoles qui décident d'y renoncer.

Planifier pour mieux se nourrir

Les lois EGALIM puis Climat et Résilience portent l’ambition de 50 % minimum de produits durables et de qualité, dont 20 % issus de l’agriculture biologique, dans la restauration collective publique au 1er janvier 2022 et dans la restauration collective privée au 1er janvier 2024.

La loi anti-gaspillage pour une économie circulaire prévoit une réduction du gaspillage, de 50 % d'ici 2025 (par rapport à son niveau de 2015), dans les domaines de la distribution alimentaire et de la restauration collective et de 50 % d'ici 2030 dans les domaines de la consommation, de la production, de la transformation et de la restauration commerciale.

Le Plan national nutrition santé (PNNS4) ambitionne d’améliorer la qualité nutritionnelle de l’offre (en sel, sucres, acides gras saturés) et de promouvoir la durabilité des filières (augmentation de la proportion d’aliments / ingrédients issus de l’agriculture biologique, HVE, signes officiels de qualité et de l’origine, etc…). 

Chantier « Alimentation » piloté par le Ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, le Ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires,
avec l'appui de l’Anses, l’Ademe, Santé Publique France et l’INRAE.
Autre chantier en cours sur le même thème : Agriculture et pêche

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