ÉVÉNEMENT - 84ème Atelier DIHAL | Prévenir le sans-abrisme et investir pour la santé mentale des jeunes les plus fragiles, un objectif du Logement d’abord

Ce contenu a été publié sous le gouvernement de la Première ministre, Élisabeth Borne.

Publié 21/06/2022|Modifié 21/06/2022

Premiers résultats de l’expérimentation "Un chez-soi d’abord Jeunes"

Dans un contexte général où les jeunes sont fortement touchés par les effets socio-économiques et psychologiques de la crise sanitaire, certains d’entre eux apparaissent comme particulièrement vulnérables car cumulant troubles sévères de santé mentale, difficultés familiales, précarités financières, décrochage scolaire, problématique de logement et ceci parfois depuis l’enfance. Ces jeunes qui relèvent pour nombre d’entre eux de parcours d’accompagnement par l’aide sociale à l’enfance (ASE) ont un risque majeur de se retrouver à la rue dès 18 ans.

Hors de nombreuses études ont montré que les jeunes sans-abri sont à risque de devenir des adultes sans-abri ou malades ou « cabossés » par la vie avec des stress multiples. Rester à la rue de façon prolongée nuit à la stabilité future dans le logement mais aussi au bien-être car, même si les jeunes parviennent à quitter la rue, beaucoup d’entre eux continuent à lutter contre les traumatismes, les problèmes de santé mentale, d’accoutumance aux drogues et de pauvreté extrême.

Il s’agit donc d’agir avant que les effets délétères de la rue ne s’installent et se cumulent aux problématiques de santé mentale de ces jeunes. C’est l’objectif de l’expèrimentation « Un chez-soi d’abord-Jeunes » menée depuis fin 2019 sur Lille et Toulouse auprès d’une centaine de jeunes sans-abri ou à fort risque de le devenir et présentant des symptômes sévères de pathologies mentales. La recherche menée par le CREAI-ORS Occitanie a pour objectif de déterminer le profil de ces jeunes et la spécificité de l’accompagnement à leur proposer pour leur permettre d’acquérir les outils nécessaires à un parcours de santé et à une insertion sociale, professionnelle et citoyenne de qualité.

Les premiers résultats montrent la grande vulnérabilité de ces jeunes tant sur le volet des psycho-traumatismes subis dans l’enfance que des effets dévastateurs de la maladie lors des premiers symptômes et valide que le programme a un réel effet préventif tant sur le volet de la santé que celui de l’insertion sociale en proposant un accompagnement adapté à un moment de leur vie où ils sont particulièrement exposés.

Assister à l'événement

Le 84ème Atelier de la Dihal se déroulera au Ministère des Solidarités et de la Santé 14 Avenue Duquesne 75007 Paris.

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