Elisabeth
BORNE
Notre message,
c’est de souhaiter une bonne rentrée à tous les élèves qui retrouvent
aujourd’hui le chemin de l’école. C’est 12 millions d’élèves, c’est plus de 850
000 enseignants, donc vraiment notre mobilisation est totale. Et depuis que le
ministre de l’Education nationale, Pap N’DIAYE, a été nommé, il est totalement
mobilisé avec toutes les équipes des rectorats pour que cette rentrée se passe
bien. Je pense qu’on peut le dire aujourd’hui, ça ne se passe pas mal, et donc
c’est un motif de satisfaction. Et notre objectif, c’est évidemment que toute
l’année se passe bien. L’éducation, c’est une des grandes priorités du
quinquennat. Donc il y aura des concertations sur beaucoup de sujets, sur
l’attractivité du métier d’enseignant, la revalorisation de ce métier, le fait
de donner plus de marges de manœuvre aux équipes pédagogiques. Et c’est
vraiment une des grandes priorités du quinquennat, on voulait marquer cette
rentrée en étant aujourd’hui dans ce collège.
Journaliste
Beaucoup de parents
craignent que les contractuels ne soient pas assez formés pour éduquer leurs
enfants. Comment vous pouvez les rassurer sur ce sujet ?
Elisabeth BORNE
Alors le ministre
va compléter, mais ce que je peux vous dire, c’est qu’on a innové cette année,
parce que traditionnellement à la fin d’une année scolaire, les contractuels
qui sont là s’en vont, et du coup on doit en retrouver des nouveaux pour la
rentrée. Et on a pris la décision de les garder cet été, donc beaucoup de ces
contractuels ont déjà enseigné l’an dernier, donc ils connaissent l’Education
nationale. Je pense que c’est un gage de qualité, en tout cela facilite les
choses pour ces enseignants qui sont aujourd’hui devant les élèves. Monsieur le
ministre.
[réponse de Pap N’DIAYE]
Journaliste
Madame la Première
ministre, est-ce que venir dans un établissement où il n’y a aucun problème
d’effectif d’enseignants, où les classes ne sont pas du tout surchargées,
est-ce que c’est vraiment représentatif des difficultés qui peuvent exister ça
et là ?
Elisabeth BORNE
Alors vous savez,
on a choisi ce collège avant de savoir que tout se passerait bien. Et moi, j’ai tenu à venir ici avec le
ministre de l’Education nationale parce que c’est un défi, des collèges dans
les zones rurales, et je serai tout à l’heure dans une école dans un quartier
prioritaire de la politique de la ville pour dire qu’on s’intéresse à tous les
territoires. Et l’attention qui a été portée par le ministre, ses équipes tous
ces derniers mois, ça vaut dans tous les territoires. Comme Pap N’DIAYE le disait,
à chaque fois qu’on a pu détecter un risque cela ne se passe pas bien, les
équipes se sont mobilisées pour apporter une solution. Il y aura sans doute des
ajustements dans les prochains jours, mais on fera le maximum pour que tout se
passe bien. Je le dis parce que certains prédisaient, voire auraient souhaité
que cela se passe mal. Grâce au travail qui est mené par toutes les équipes,
par le ministre et toutes ses équipes, je pense qu’on peut dire qu’aujourd’hui
on a une rentrée qui se passe bien.
Journaliste
Mais justement,
est-ce qu’en cette mi-journée vous avez quelques éléments chiffrés, des
remontées sur cette rentrée ? Vous avez dit donc qu’il y aurait un enseignant
devant chaque classe, vous dites que cela se passe bien, est-ce que vous pouvez
quantifier ?
[réponse de Pap N’DIAYE]
Elisabeth BORNE
Et bien sûr, vous
voyez, il peut y avoir des sujets ponctuels. Les équipes du ministre, le
ministre prendront, comme ils le font depuis des semaines et depuis des mois,
toutes les situations une par une pour apporter des réponses quand il y a des
ajustements ponctuels qui sont nécessaires. Voilà. Merci. Merci beaucoup.