Le prêt à taux zéro revu pour bénéficier à plus de ménages

Ce contenu a été publié sous le gouvernement de la Première ministre, Élisabeth Borne.

Publié 19/10/2023|Modifié 19/10/2023

Le prêt à taux zéro change à partir de 2024. Il est amélioré pour les ménages les plus modestes et recentré sur certains types de logements par souci de cohérence écologique.

Des immeubles neufs de quelques étages avec de la végétation.
Alors que l’augmentation des taux d’intérêt complique l’accès aux crédits immobiliers, le prêt à taux zéro (PTZ) évolue.

Ce prêt aidé par l’État, qui dispense l’emprunteur de payer intérêts et frais de dossier, devait s’éteindre fin 2023. Il est finalement prolongé jusqu’en 2027 et profondément remanié pour mieux accompagner les ménages les plus modestes dans l’achat de leur première résidence principale.

29 millions de foyers fiscaux seront potentiellement éligibles à ce nouveau dispositif, contre 23 millions actuellement. Soit 73 % de la population française, contre 60 % avec le dispositif actuel.

L’aide de l’État pourra s’élever entre 5 000 et 40 000 euros par achat immobilier, ce qui pourrait permettre de ramener le taux d’intérêt moyen d’une opération de 4,4 % à 3 %.

Ce qui change début 2024 :

  • le barème des ressources : les plafonds de revenus des deux premières tranches de bénéficiaires sont revues à la hausse et une quatrième tranche est créée, ce qui devrait permettre au PTZ de profiter à davantage de ménages. 
  • la part du PTZ dans le projet d’achat : la part du prix d’achat du logement pouvant être financée par un PTZ peut désormais atteindre 50 % pour les emprunteurs les plus modestes, contre 40 % maximum aujourd’hui. 
  • le type de biens financés : le PTZ est recentré sur les acquisitions d’un logement neuf collectif en zone dite « tendue », où il est difficile de se loger, ou d’un logement ancien avec travaux en zone « détendue ». 
  • le « PTZ vente HLM » : l’aide de l’État pour les locataires souhaitant acheter leur logement social est doublée (de 10 % à 20 %).
Par souci de cohérence avec l’objectif gouvernemental d'action contre l’artificialisation des sols, le PTZ ne financera plus la construction de maisons individuelles. 

Plus de 200 communes viennent d’être reclassées au titre du zonage ABC qui reflète l’équilibre entre l’offre et la demande de logement. 154 en particulier sont passées en « zone tendue ».

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