Hausse et élargissement du bonus réparation

Ce contenu a été publié sous le gouvernement de la Première ministre, Élisabeth Borne.

Publié 23/10/2023|Modifié 23/10/2023

Le bonus réparation est une aide financière qui incite les consommateurs à faire réparer leurs appareils électriques et électroniques. Ses montants augmentent et plus de produits sont concernés.

Gros plan du hublot et du tambour d'un lave-linge.
Lancé fin 2022, le bonus réparation est une aide qui vise à favoriser la réparation des appareils électriques et électroniques afin d’allonger leur durée de vie. L’objectif est de réduire ainsi le gaspillage tout en agissant contre l’obsolescence programmée. 

Faire réparer une télévision tombée en panne permet une économie de CO2-eq, soit l’équivalent d’un trajet de 350 kilomètres en voiture.

Ce bonus réparation, inscrit dans la loi anti-gaspillage pour une économie circulaire, prend désormais la forme d’un forfait de 15 à 60 euros selon le type d’appareils à réparer, contre une fourchette allant de 10 à 45 euros jusqu’à présent. 

La réparation porte sur des produits non couverts par une garantie et doit toujours s’effectuer auprès d’un réparateur labellisé

Ce qui change pour les consommateurs

  • Doublement du montant du bonus pour cinq appareils du quotidien : lave-linge, lave-vaisselle, sèche-linge, aspirateur et téléviseur.
  • Augmentation de 5 euros pour plus d’une vingtaine de produits.
  • 24 nouveaux équipements éligibles. La liste complète passe donc de 49 à 73 produits. 
  • La « casse accidentelle » devient éligible. 25 euros seront déduits de la facture pour une réparation après la casse d’un écran de téléphone portable ou d’une poignée de lave-linge. 
  • Les réparations à distance par un réparateur labellisé sont couvertes. 
  • Un bonus majoré de 20 % lorsque des pièces issues de l’économie circulaire (PIEC) sont utilisées. 

Ce qui change pour les réparateurs professionnels

  • Remboursement du bonus sous 15 jours, sans qu’une validation du consommateur puisse retarder le versement. 
  • Labellisation plus accessible : le coût de la procédure de labellisation est plafonné à 200 euros sur 3 ans et le délai de labellisation d’un réparateur ne pourra excéder trois mois à compter de l’envoi d’un dossier complet à un éco-organisme.
  • Plateforme unique par les éco-organismes à partir du 1er juillet 2024.
  • Label obligatoire pour les metteurs sur le marché de produits concernés ayant un service de réparation intégré
Sauf exception, les changements sont tous effectifs au 1er janvier 2024

L’enveloppe financière dédiée à la réparation des produits concernés évolue annuellement, partant de 20 millions d’euros en 2022 pour atteindre 102 millions d’euros en 2027. 

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