Formation aux métiers du cinéma : Visite de l’école Georges Méliès soutenue par France 2030

Ce contenu a été publié sous le gouvernement de la Première ministre, Élisabeth Borne.

Publié 24/10/2023|Modifié 24/10/2023

Bruno Bonnell, secrétaire général pour l’investissement, en charge de France 2030, et une délégation du secrétariat général pour l’investissement ont visité ce mardi 24 octobre 2023 l’Ecole Georges Méliès, spécialisée dans les métiers du cinéma d'animation, des effets spéciaux numériques, du jeu vidéo et des technologies en temps réel. France 2030 soutient le projet « Artisans de l’Image », lauréat du volet formation de la Grande fabrique de l’image (GFI).

 « Nous formons nos élèves à toutes les étapes de la création et nous souhaitons aujourd’hui les préparer aux métiers du futur dans le domaine de l’image comme les plateaux virtuels, la capture volumétrique ou le pipeline temps réel, souligne le fondateur et directeur de l’école Franck Petitta. Fondée en 1999 dans le château du parc Méliès à Orly (Essonne), l’Ecole ambitionne, à travers son projet « Artisans de l’Image » soutenu par France 2030, de doubler, en 5 ans le nombre de personnes formées chaque année (de 332 à 670 étudiants).
Trois parcours supplémentaires sont déployés depuis la rentrée 2023 : « narration et direction artistique », « motion design et direction artistique » et « mise en scène et animation de personnages ». En complément, l’école va développer des modules courts de formation continue dans une dizaine de thématiques pour permettre aux professionnels en activité d’intégrer les évolutions technologiques du secteur.

Attirer de nouveaux profils

Pour réaliser ce projet qui vise à attirer de nouveaux publics, l’école met en place des actions à destination de publics défavorisés. Toute la taxe d’apprentissage collectée est consacrée à des bourses d’études pour les étudiants défavorisés, l’Institut organise des cours du soir gratuits et un programme de formation solidaire a été initié avec Pôle Emploi et l’AFDAS.
« On veut attirer les jeunes générations vers ces métiers et notamment ceux qui pensent que ce n’est pas pour eux, pour des raisons financières ou parce qu’ils pensent qu’ils n’ont pas de talent. Mais le dessin comme tout, ça s’apprend. On veut leur dire que tout est possible ! » rappelle avec enthousiasme Franck Petitta.
Avec près de 72% de femmes, l’école a par ailleurs un taux de féminisation particulièrement élevée par rapport à d’autres écoles de ce secteur technique. « Notre école apprend le dessin, la peinture et la sculpture avant de passer à l’animation 3D. On leur redonne envie de se nourrir du réel, de voir ce qui se passe autour d’eux, cela explique aussi que notre école attire autant de profils féminins. », précise le fondateur.
L’école s’est structurée en consortium regroupant l’Université Paris Est Créteil et l’INA. L’école intégrera également dans ses programmes pédagogiques des modules dédiés à l’IA, et développera l’activité de recherche en Data sciences et IA en partenariat avec les laboratoires LISSI et LACL (Université Paris Est Créteil). Pour accueillir ces nouveaux publics, l’Institut Georges Méliès va par ailleurs faire construire un nouveau bâtiment sur un terrain jouxtant le bâtiment actuel.

Partager la page