Premier comité de pilotage de la Stratégie nationale contre l’endométriose

Ce contenu a été publié sous le gouvernement du Premier ministre, Jean Castex.

Publié 15/02/2022

Le Gouvernement souhaite créer un « réflexe endométriose » pour que toutes les femmes qui souffrent de cette maladie puissent trouver une réponse à leurs douleurs et à leurs difficultés.

Mieux comprendre, mieux faire connaître, mieux soigner l'endométriose. Le ministre des Solidarités et de la Santé, Olivier Véran, a présidé lundi 14 février 2022 le premier comité de pilotage de la Stratégie nationale contre l’endométriose , au sein de l’Hôpital Saint-Joseph de Paris.

Ce comité fait suite au lancement, le 11 janvier dernier, par le président de la République, de la Stratégie nationale de lutte contre l’endométriose .
Pour agir efficacement contre cette maladie qui touche plus de 2 millions de Françaises, la stratégie nationale aura pour priorités au cours des quatre prochaines années d’agir pour :
  • placer la France auxavant-postes de la recherche et de l’innovation ;
  • garantir un diagnostic rapide et l’accès à des soins de qualité sur l’ensemble du territoire ;
  • communiquer, former et informer l’ensemble de la société sur cette maladie.

Formation et campagne

Le Gouvernement souhaite créer un « réflexe endométriose » pour que toutes les femmes qui souffrent puissent trouver une réponse à leurs douleurs et à leurs difficultés.
Pour mettre fin à une « culture du déni et du rejet », la priorité sera le renforcement de la formation initiale et continue des professionnels de santé :
  • ainsi, chaque étudiant futur professionnel santé sera désormais sensibilisé à cette pathologie et à sa reconnaissance ;
  • de même, chaque professionnel en exercice sera incité à suivre des formations gratuites pour renforcer sa connaissance de cette maladie.
Des campagnes de grande ampleur verront également le jour dans les prochaines semaines pour faire connaître cette maladie et faciliter son dépistage.

Première cause d'infertilité en France

Pour agir efficacement contre l’endométriose, il est également indispensable d’en connaître le plus possible ses causes, ses différentes formes et de développer des moyens innovants pour la diagnostiquer et la traiter.

L’Institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM) développera donc un programme et équipement prioritaire de recherche exploratoire (PEPR), qui sera doté de plus de 20 millions d’euros sur 5 ans. Il portera aussi sur le sujet de la fertilité, des traitements épileptiques et de l’aide médicale à la procréation (AMP) car l’endométriose reste la première cause d’infertilité en France. Cette étude aura l’ambition de créer la plus grande base de données épidémiologique au monde sur la maladie.

Enfin, l’État garantira un diagnostic rapide et l’accès à des soins adaptés et de qualité sur l’ensemble du territoire . Pour agir efficacement contre l’errance diagnostique, l’État investira, d’ici 2023, quatre millions d’euros dans la création d’une trentaine de filières territoriales spécifiques à l’endométriose partout en France, en coordination avec les agences régionales de santé (ARS).

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