"Parce que nous sommes amis d’Israël et des Palestiniens, nous considérons qu’il faut la paix"

Ce contenu a été publié sous le gouvernement du Premier ministre, Manuel Valls.

Publié 24/05/2016

Manuel Valls était l'invité, mardi 24 mai 2016, de la matinale d'Europe 1, en direct depuis Jérusalem. En visite officielle en Israël et dans les Territoires palestiniens depuis le 21 mai, le Premier ministre a affirmé que "le statu quo est une bombe à retardement, et parce que nous sommes amis d’Israël et des Palestiniens, nous considérons qu’il faut la paix." Il a rappelé que l'objectif de la France, "avec humilité, parce que ce sera difficile", est d'"aboutir à la création de deux États : un État israélien, un État palestinien, avec des frontières sûres et reconnues".

Publié par gouvernementFR
"Le destin de la France, le destin de l’Europe, se joue ici, d’abord dans cette région" , a expliqué Manuel Valls au micro d'Europe 1, depuis Jérusalem. "C’est ici que se joue l’avenir de la paix, et notamment à travers la paix indispensable entre Israéliens et Palestiniens." "Depuis 48 heures, j’ai vu les responsables israéliens, je verrai tout à l’heure les responsables palestiniens, et tous, tous, je veux le dire à vos auditeurs, m’ont fait passer le message : la France a un rôle à jouer. La France est attendue. La France est écoutée. Il y a une grande attente à l’égard de l’initiative prise par notre diplomatie" , a-t-il poursuivi.
Le Premier ministre a jugé que la conférence internationale qui doit avoir lieu le 3 juin prochain "est utile parce qu’elle doit créer les conditions, demain, d’un cadre dans lequel Palestiniens et Israéliens se parlent directement." "Nous considérons qu’il faut la paix" , a insisté Manuel Valls. "Nous ne le faisons pas dans le dos des Israéliens, ou des Palestiniens, mais nous le faisons avec la volonté de rétablir un dialogue équilibré entre les deux autorités, entre les deux gouvernements, pour aboutir, parce que c’est ça au fond l’objectif que l'on cherche depuis des années, et nous le faisons modestement, avec humilité, parce que ce sera difficile, à aboutir à la création de deux États : un État israélien, un État palestinien, avec des frontières sûres et reconnues."
Interrogé également sur les blocages de stations-service en France, le Premier ministre a rappelé que "l’État fait preuve de la plus grande fermeté, et d’une très grande détermination" et que " les forces de l’ordre interviennent, depuis vendredi, pour évacuer des dépôts qui sont bloqués." "Il est hors de question que les Français se retrouvent dans cette situation de pénurie, de blocage, que notre économie soit bloquée" , a-t-il affirmé.

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