Protection des milieux marins : focus sur quatre projets soutenus par l’Union européenne

Publié 26/04/2024|Modifié 26/04/2024 Allons voter

Chaque année, l’Union européenne finance, aux côtés de l’État et des collectivités locales, plusieurs centaines de projets en faveur de la transition écologique. De la Bretagne à la Martinique, de la Guadeloupe à Mayotte, les aides européennes contribuent ainsi à protéger la biodiversité et les milieux marins.

Côté de la Martinique.
La préservation de la biodiversité marine fait l’objet d’une attention particulière de la part de la Commission européenne. L’exécutif européen s’est ainsi fixé pour objectif de protéger 30 % des 11 millions de km2 de mers de l’Union européenne (UE) en 2030.
En parallèle, l’UE œuvre à la décarbonation du transport maritime, en apportant son soutien au verdissement des ports.

En Bretagne, un plan pour sauver les zostères

Réservoirs de biodiversité et véritables puits de carbone, les zostères, cousins des posidonies, sont aujourd’hui en voie de disparition. Ces plantes sous-marines contribuent à limiter l’envasement et à filtrer l’eau.
Afin de préserver ce fragile écosystème, des actions de restauration voient le jour, notamment dans le golfe du Morbihan, au Sud de la région Bretagne.
Avec le soutien du plan de relance européen, une nouvelle cartographie des herbiers de zostères du golfe a ainsi été élaborée en 2021. À la clé : une meilleure prise en compte de cet habitat menacé et la préservation des fonds marins du golfe.

En Martinique, cap sur le sauvetage des tortues marines

Tortue luth, tortue verte, tortue imbriquée : telles sont les trois principales espèces de tortues marines que l’on peut croiser sur les côtes de la Martinique. Leur point commun : elles sont toutes en danger de disparition.
En cause : l’urbanisation croissante et l’érosion du littoral, qui menacent les sites de pontes des tortues. Un phénomène contre lequel l’État français se mobilise, à travers le Plan national d'actions (PNA) en faveur des tortues marines aux Antilles françaises.
Ce plan de 36 actions de terrain bénéficie des aides à la protection de la nature prévues dans le plan de relance européen. Ces aides à la biodiversité s’élèvent, au total, à 186 millions d’euros.

À la Réunion et en Guadeloupe, un plan pour le verdissement des ports

La circulation entre les ports européens représente près de 4 % des émissions de CO2 du Vieux Continent. De ce fait, la politique européenne en faveur de la protection des écosystèmes marins passe par le verdissement des ports et des navires.
C’est tout le sens des projets financés, à La Réunion et à la Guadeloupe, par le plan de relance européen. A la Réunion, une série de travaux lancés à partir de 2021 dans le grand port maritime ont contribué à maintenir le trait de côte et réduit drastiquement la pollution liée aux carburants.
Dans le grand port maritime de la Guadeloupe, le chantier s’est notamment concentré sur la valorisation environnementale des infrastructures du port de Basse-Terre et l’efficacité énergétique du siège du port maritime.
Au total, sur l'ensemble du territoire français, le plan de relance européen a mobilisé 175 millions d’euros pour le verdissement des grands ports maritimes et 25 millions d’euros pour le verdissement des navires.

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