Manuel Valls au Canada : "la France veut désormais être le partenaire européen de référence pour le Canada"

Ce contenu a été publié sous le gouvernement du Premier ministre, Manuel Valls.

Publié 14/10/2016

Le Premier ministre, Manuel Valls, s’est rendu en visite officielle au Canada du 12 au 14 octobre, à Ottawa d’abord, puis à Montréal et à Québec. Avec le Canada, cette visite a permis de réaffirmer l’entente forte entre les deux pays et de renforcer leur partenariat dans de nombreux domaines. L’enjeu principal des entretiens avec le Premier ministre canadien, Justin Trudeau, était le CETA, l’accord de libre-échange entre l’Union européenne et le Canada. Avec le Québec, le Premier ministre a réaffirmé la force de la relation directe et privilégiée entre la France et le Québec.

La visite à Ottawa du Premier ministre a été placée sous le signe du renforcement de la coopération de la France et du Canada. Une opportunité, souligne Manuel Valls, car "il y a entre la France et le Canada un contexte qui n’a jamais été aussi favorable pour donner une nouvelle dynamique à notre partenariat" , a-t-il déclaré lors d’un point presse conjoint avec Justin Trudeau, à Ottawa.
Forts d’une histoire commune et liés par une amitié indéfectible, le Canada et la France partagent une vision fondée sur la promotion de la paix, des valeurs démocratiques, des droits de l’homme, de l’inclusion, de la solidarité et du respect de la diversité. Au cours de la visite, des mesures concrètes ont été prises pour resserrer les relations franco-canadiennes. Les dirigeants ont convenu d’approfondir les liens culturels qui existent déjà entre les deux pays, de chercher à rendre le monde plus sûr, et de susciter une croissance économique profitable au plus grand nombre.
Au Québec, second temps fort de la visite de Manuel Valls au Canada , la rencontre entre les deux Premiers ministres a permis de donner une nouvelle impulsion à la relation unique que la France entretient avec le Québec. Les rencontres alternées entre Manuel Valls et son homologue, Philippe Couillard, ont conduit à tracer de nouvelles perspectives: coopération maritime, lutte contre la radicalisation, promotion de l’innovation et de l’économie digitale.

Renforcement des relations bilatérales

Le Programme de coopération renforcée témoigne de l’ambition partagée de donner un cadre clair et concret au renforcement des relations entre les deux pays. Le Premier ministre français a souhaité que la France soit " la porte d’entrée" dans l’Union européenne pour le Canada, "pour ses entreprises, ses étudiants, ses start-up, tous ceux qui veulent investir" . Des échanges accrus dans plusieurs domaines comme la sécurité, la défense, l’environnement mais aussi le commerce, la recherche et l’innovation, les échanges entre universités, les centres de recherches et notamment dans les échanges économiques et commerciaux: "La France, après le Brexit, entend être le partenaire européen de référence du Canada" , a déclaré le Premier ministre français.
Vidéo dailymotion intitulée 'Manuel Valls à Ottawa : "la France entend être le partenaire européen de référence du Canada"'

Lors d’un point presse à Ottawa, le 13 octobre 2016, au premier jour de sa visite officielle de deux jours au Canada, le Premier ministre, Manuel Valls, a estimé que le contexte actuel n’avait jamais été aussi favorable pour donner une nouvelle dynamique aux partenariats entre les deux pays et faire que la France soit le partenaire européen de référence du Canada. Les entretiens avec Justin Trudeau, le Premier ministre du Canada, ont permis de réaffirmer leur convergences de vue sur la sécurité, la défense et l’environnement. Les deux pays ont décidé d’accroître leurs efforts dans plusieurs domaines : commerce, recherche et innovation, échanges entre universités et centres de recherches, tout comme les échanges économiques et commerciaux.

De nombreuses convergences de vue

Les entretiens avec Justin Trudeau, le Premier ministre du Canada, et son équipe gouvernementale ont permis de nourrir leurs convergences de vue sur les questions de sécurité, de défense et sur l’environnement. Les deux pays ont décidé d’accroître leurs efforts dans ces domaines.

Acteurs de la paix

Afin de promouvoir les actions en faveur de la paix et de la prévention des conflits sur la scène internationale, notamment en milieu francophone, la France et le Canada travailleront ensemble dans les enceintes multilatérales comme au sein des opérations de maintien de la paix. La France a proposé au Canada de co-présider la conférence ministérielle sur le maintien de la paix en environnement francophone à Paris les 26 et 27 octobre 2016.
En matière de défense, la coopération bilatérale, via le Conseil franco-canadien de coopération, sera renforcée: partage d’analyses stratégiques, coopération militaire, échanges dans le domaine du développement et du matériel de défense. Face aux menaces à la sécurité internationale, les deux pays tiendront des consultations régulières entre diplomates et experts civils et militaires pour renforcer les connaissances mutuelles.

Sur la route du développement durable

Le Canada et la France vont travailler ensemble pour assurer la mise en œuvre rapide et complète de l’Accord de Paris. Ils réaffirment l’universalité du Programme de développement durable à l’horizon 2030 et s’engagent à le mettre en œuvre en accordant une attention particulière aux personnes les plus pauvres et vulnérables. Dans ce cadre, les deux pays s’efforceront d’intégrer dans leurs actions de coopération les objectifs de développement durable, dont la lutte contre les dérèglements climatiques, la réduction des inégalités et les actions en faveur des femmes et des filles. Cette approche vaut en particulier pour le dialogue bilatéral régulier et approfondi que le Canada et la France établiront dans le domaine de l’aide au développement.

Ceta : un accord économique et commercial ambitieux

A l’heure où l’Accord économique et commercial global (AECG) entre l’Union européenne et le Canada - CETA (Comprehensive Economic and Trade Agreement) en anglais - et l’Accord de Paris sur les changements climatiques ouvrent une nouvelle ère riche en perspectives économiques, le Canada et la France entendent poursuivre le développement de leur partenariat économique et le renforcement de leurs liens commerciaux et scientifiques.
L’AECG est un accord progressiste ambitieux et mutuellement bénéfique, à la hauteur des liens étroits et historiques qui unissent l’Union européenne, la France et le Canada.
La France est le huitième partenaire mondial du Canada au chapitre du commerce des marchandises et son quatrième marché d’exportation au sein de l’Union européenne (UE), les échanges commerciaux bilatéraux étant évalués à 9,9 milliards de dollars. L’UE est le deuxième des plus grands marchés mondiaux et le deuxième partenaire commercial du Canada après les États-Unis.
Le Canada et la France appuient la mise en œuvre rapide de l’AECG et coopèrent dans la promotion des opportunités que l’accord créera. Après Ottawa, Manuel Valls a continué sa visite à Montréal et Québec pour poursuivre sa discussion sur le CETA avec son homologue québécois, Philippe Couillard.
À Montréal, le Premier ministre français a estimé que le CETA était " le meilleur accord conclu entre l’Union européenne et une autre puissance commerciale" . L’accord doit officiellement être signé le 27 octobre 2016, à Bruxelles.
Vidéo dailymotion intitulée 'Manuel Valls à Montréal : "Le CETA est le meilleur accord conclu entre l’Union européenne et une autre puissance commerciale"'

Dans le cadre de son déplacement au Canada, le jeudi 14 octobre, le Premier ministre s'est exprimé à la Chambre de commerce du Montréal métropolitain. Il a réaffirmé la position favorable du gouvernement français concernant le CETA (Comprehensive Economic and Trade Agreement), accord économique et commercial global négocié entre l'Union européenne et le Canada.

Justin Trudeau s’est félicité que " le Canada et la France partagent un passé illustre et fécond. Grâce à la grande amitié qui nous lie depuis longtemps, et au travail du Premier ministre Valls, le prochain chapitre de notre relation avec la France semble encore plus prometteur que le précédent. Je suis enchanté que nous ayons pu resserrer les liens commerciaux entre nos deux pays, notamment avec l’AECG, et que nos efforts à titre de partenaires solides permettent à nos économies de bénéficier à la classe moyenne et à ceux qui travaillent fort pour en faire partie."

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