EGalim lancement : agir ensemble pour l’alimentation de demain
Ce contenu a été publié sous le gouvernement du Premier ministre, Édouard Philippe.
Publié 20/07/2017
Le Premier ministre a ouvert, jeudi 20 juillet, les États généraux de l’alimentation dont l’objectif est de relever collectivement les défis de l’agriculture en France.
Un contexte particulier
- La mondialisation des échanges : elle bénéficie à un grand nombre d’agriculteurs et d’industriels mais « le prix ou la contrepartie de cette ouverture, c’est l’aléa. »
- Le climat : inondation, gel, sécheresse, entre autres sont aujourd’hui « des phénomènes qui demeurent encore dans les bornes de l’exception mais qui, un jour, pourraient devenir la règle. »
- Le numérique : « J'ignore si cette évolution sera comparable à celle de la mécanisation. Une chose est sûre : elle gagne le secteur de la distribution, celui du commerce inter-entreprises, des services à l'agriculture. »
- Le renouvellement des générations : « l’avenir de notre agriculture dépend en grande partie de notre capacité à susciter des vocations et à attirer et former des talents. »
- La répartition de la valeur : le Premier ministre a rappelé « la volonté du Président de la République et du Gouvernement de permettre à chacun de vivre de son travail, dans un contexte où certains producteurs – agriculteurs comme dirigeants de TPE – se trouvent dans des situations de très grande détresse. »
- Rétablir la confiance entre les acteurs : « S’il y a une chose que la mondialisation a changé, c’est qu’on ne peut plus combattre en ordre dispersé. Il faut s’organiser. »
- Rétablir la confiance avec les consommateurs : « L’urbanisation, les nouveaux modes de préparation culinaire, la complexification de l’expertise ont distendu le lien entre le consommateur et le produit. (…) Il faut trouver les gestes, les mots justes, les attitudes pour s’adresser au consommateur du 21e siècle. »
- Les nouvelles attentes des consommateurs : « Certaines relèvent du phénomène de mode. (…) D’autres s’inscrivent dans la durée : l’alimentation durable, la nutrition, la baisse de la consommation de protéines animales, la recherche de proximité. (…) Elles [ces tendances] sont les signes avant-coureurs de ce que sera le marché de demain. Un marché qui nous tend les bras, à nous Français, champions de la sécurité sanitaire, des terroirs, de l’authenticité et du savoir-faire. »
Des solutions pour l’alimentation
EGALIMENTATION.GOUV.FR
Les citoyens sont aussi appelés à contribuer au débat via une grande consultation publique sur le site egalimentation.gouv.fr . Cette plate-forme numérique est ouverte du 20 juillet jusqu’à la fin du mois d’octobre. Par son ampleur, cette consultation est un exercice de démocratie participative inédit au service d’un projet collectif autour de l’alimentation.
- fixer un cap clair, stable et commun pour une juste création et répartition de la valeur ;
- conforter la confiance des Français en une alimentation toujours plus saine et plus durable et aider les Français à « bien manger » ;
- améliorer l’accès de tous à une alimentation de qualité ;
- réconcilier agriculture et environnement.
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