Édouard Philippe à Berlin : « Les partenaires de la France, et en premier lieu l’Allemagne, ont besoin d’une France forte »
Ce contenu a été publié sous le gouvernement du Premier ministre, Édouard Philippe.
Publié 18/09/2017
La première visite officielle du Premier ministre à Berlin a eu lieu le 15 septembre 2017. Cette visite a notamment permis à Édouard Philippe de rencontrer le Président de la République fédérale d’Allemagne Frank-Walter Steinmeier, la chancelière Angela Merkel ainsi que des chefs d’entreprise allemands.
1/ l'assainissement des finances publiques
- baisser la dépense publique de 3 points de PIB ;
- réduire la dette de 5 points de PIB d’ici à 2022 ;
- réduire les prélèvements obligatoires de 20 milliards d’euros d’ici à la fin du quinquennat.
- la refonte des politiques de l’emploi, du logement et des transports, tout en finançant les priorités nationales (défense, éducation, enseignement supérieur, transition écologique, justice, police) ;
- la baisse conséquente des impôts avec un allègement massif de cotisations sociales salariales dès 2018, la suppression de la taxe d’habitation pour 80% des Français et l'augmentation de la « prime à l’activité » ;
- une attention particulière pour les entreprises qui bénéficieront des mesures en faveur de l’attractivité financière de la place de Paris, de la transformation du CICE en baisses de cotisations sociales patronales dès 2019 et du passage du taux d'imposition à 25% en 2022.
2/ Un environnement favorable à l’investissement
- la réorientation de l’épargne française vers les entreprises en créant une « flat tax » sur les revenus de l’épargne de 30% (mode de prélèvement simple, lisible et efficace) et en supprimant l’impôt sur la fortune (remplacé par un impôt sur la fortune immobilière) ;
- la mobilisation de l’investissement public avec un fonds d’investissement en faveur de l’innovation de 10 milliards d’euros avec des cessions de participations publiques, ainsi qu'un plan d’investissement pour tous les secteurs d'avenirs, de 50 milliards d’euros cumulés à l’issue du quinquennat.
3/ l'action contre le chômage
- réduire le coût du travail en réduisant le poids des cotisations sociales ;
- adapter le code du travail aux nouveaux besoins des salariés et des entreprises, avec des ordonnances qui permettent à la fois le développement massif du dialogue social, la sécurisation de la rupture de contrat de travail, la simplification de la représentation du personnel (dans les entreprises de plus de 50 salariés), le développement des contrats de chantier et la simplification de la prise en compte de la pénibilité ;
- améliorer les compétences en trois temps : par l'école en concentrant les moyens sur l’apprentissage des savoirs fondamentaux, par la refonte du système de la formation professionnelle et par le développement de l'apprentissage.
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