Décarbonation
Pour construire cette France de demain, l’État a pris la décision à travers la loi énergie-climat de fermer toutes les centrales à charbon d’ici à 2022. Il s’est également doté d’une stratégie nationale pour le développement de l’hydrogène décarboné. Le but : créer une filière et un écosystème industriels créateurs d’emplois et accroître ses souverainetés énergétique et technologique. Par ailleurs, la France est parmi l'un des premiers pays au monde à adopter une loi mettant un terme à la recherche et à l'exploitation des énergies fossiles (hydrocarbures) sur son territoire.
Économie circulaire
À l’échelle des citoyens, des changements concrets viennent déjà confirmer la transition écologique à l’œuvre. La loi anti-gaspillage pour une économie circulaire interdit, depuis le 1er janvier 2021, la commercialisation de la vaisselle jetable en plastique. Un « fonds de réparation » a également été mis en place pour inciter financièrement les consommateurs à faire réparer leurs objets en panne.
Autres mesures tangibles prévues par la loi d’orientation des mobilités : la généralisation des aménagements de voies réservées aux véhicules partagés et aux transports collectifs sur les autoroutes et les voies rapides ; le plan vélo ; ou encore l’instauration de zones à faibles émissions (ZFE) dans les grandes métropoles.
Relance verte
Pour se donner les moyens d’ancrer l’écologie dans le cœur de la société française, le plan de relance alloue 30 milliards d’euros à cette thématique. Au programme : rénovation des bâtiments privés et publics, décarbonation des sites industriels, développement des transports en communs, préservation de la biodiversité ou encore lutte contre la pollution.
Grâce à cet investissement, certaines aides en faveur de l’environnement ont par ailleurs pu être élargies (prime à la conversion des chaudières au fioul ; MaPrimeRénov’) et d’autres prolongées (Coup de pouce vélo).
Climat et Résilience
Cette double ambition, étatique et citoyenne, s’inscrit dans le projet de loi Climat et Résilience, issu des travaux de la Convention citoyenne pour le climat, et présenté en Conseil des ministres le 10 février 2021.
Dans un souci de transparence, chaque Français a d’ailleurs la possibilité, grâce au baromètre de l’action publique, d’apprécier et de quantifier les résultats concrets de l’action publique en matière d’écologie.