Secouer un bébé, une maltraitance qui peut être mortelle

Ce contenu a été publié sous le gouvernement du Premier ministre, Jean Castex.

Publié 17/01/2022

Pour sensibiliser les futurs et jeunes parents, le Gouvernement lance une nouvelle campagne nationale de sensibilisation au syndrome du bébé secoué.

En France, 1 bébé sur 10 victime de secouements, décède. Quant aux autres, ils subiront les conséquences de ce mauvais traitement toute leur vie. Le syndrome du bébé secoué est à l’origine de graves séquelles neurologiques qui se manifestent par des déficiences intellectuelles, visuelles ou motrices, ainsi que des troubles du comportement, de la parole ou de l’attention. Cette maltraitance, perpétrée volontairement par des adultes, parfois dans le déni de la gravité de leur acte, représente la forme la plus grave de traumatisme crânien de l’enfant. Pour alerter et faire la lumière sur la réalité de ce phénomène, le Gouvernement lance une campagne de sensibilisation nationale.

Adopter les bons réflexes en cas de difficulté avec un enfant

Garder un bébé n’est pas chose facile. Si les personnes responsables de l’enfant connaissent des difficultés ou se sentent en situation de vulnérabilité face à lui, elles doivent :
  1. Mettre le bébé en sécurité dans son lit, en le couchant sur le dos. Il n’y a aucun danger à le laisser seul dans cette position ;
  2. Quitter quelques minutes la pièce ;
  3. Respirer et se concentrer sur autre chose pour retrouver leur calme ;
  4. Si possible appeler un proche pour en parler ou leur venir en aide en prenant le relai ;
  5. Demander de l’aide : partager leurs craintes et leurs doutes à leur entourage comme à des professionnels.
Dans l’urgence :
  • contacter les secours médicaux d’urgence en appelant le 15 ou le 112 (114 par sms pour les personnes sourdes ou malentendantes) :sms pour les personnes sourdes ou malentendantes) : un diagnostic et des soins précoces sont indispensables pour diminuer les séquelles neurologiques ;
  • en attendant l’arrivée des secours, si le bébé présente des convulsions ou s’il vomit, le placer sur le côté, en position latérale de sécurité ;
  • s’assurer que le bébé n’a pas de fièvre et s’il en a, la prendre en charge ;
  • vérifier s’il n’a pas besoin de boire ou de manger, d’être changé, couvert davantage ou au contraire, moins couvert.
Affiche de la campagne « Secouer un bébé est une maltraitance qui peut être mortelle »
Affiche de la campagne « Secouer un bébé est une maltraitance qui peut être mortelle » / Source : ministère des Solidarités et de la Santé

Petite enfance : des outils à disposition

  • Un numéro d’urgence : la ligne « Allo Enfance en danger » du Service national d’accueil téléphonique pour l’enfance en danger (SNATED). Joignable au 119 disponible 24h/24 et 7j/7.
  • Un numéro d’aide et d’écoute : la ligne « Allo Parents Bébé » de l’association Enfance et partage. Joignable au 0 800 00 34 56, du lundi au vendredi de 10h à 13h et de 14h à 18h.
Cette campagne de sensibilisation s’inscrit dans le cadre du dispositif des « 1000 premiers jours » de l’enfant, destiné aux futurs et jeunes parents.

Partager la page


Avez-vous trouvé les informations que vous cherchiez ?

Votre avis nous intéresse

Nous vous recommandons de ne pas inclure de données à caractère personnel dans les champs suivants.

Merci pour votre réponse !

L'équipe de info.gouv.fr vous remercie pour votre réponse qui participera à l'amélioration du site !

Le choix de la rédaction