Préservons notre ressource en eau

Préservons notre ressource en eau

Publié 17/04/2023

Pour une gestion résiliente et concertée de l'eau

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L’eau est une ressource en tension, indispensable pour notre santé, notre économie et nos écosystèmes.
Pour la protéger, le président de la République a présenté le 30 mars 2023 le plan d’action collectif - prolongement des Assises de l’eau et du Varenne agricole de l’eau et de l’adaptation au changement climatique - pour une gestion résiliente et concertée de l’eau.
Le plan s'articule autour de trois axes :
  1. Organiser la sobriété des usages.
  2. Optimiser la disponibilité de la ressource.
  3. Préserver la qualité de l’eau et restaurer des écosystèmes sains et fonctionnels.
Objectifs et axes du plan
Source : Ministère de la Transition écologique

De l'eau justement répartie pour tous... et de bonne qualité

Garantir une eau de qualité pour satisfaire des usages optimisés et préserver les écosystèmes.
  • Organiser la sobriété : compter, planifier, économiser.
  • Optimiser la disponibilité : réduire les pertes, valoriser les eaux non conventionnelles, stocker dans les sols, les nappes, ouvrages.
  • Préserver la qualité : prévenir les pollutions diffuses, préserver et restaurer le grand cycle de l'eau.

Une réponse rapide et efficace face aux crises

  • Faire face aux crises de sécheresse.

Les moyens d'atteindre ces objectifs

S'organiser pour atteindre ces objectifs avec 3 leviers :
  • Gouvernance.
  • Financement ingénierie.
  • Connaissances R&D.
Dans une logique de planification écologique, l’objectif du plan du Gouvernement est d’engager une gestion résiliente et sobre de la ressource afin de garantir de l’eau pour tous, de qualité et des écosystèmes préservés.
Il vise aussi à apporter une réponse rapide et efficace aux crises de sécheresses via une gouvernance locale et concertée, un renforcement de l’ingénierie et des moyens financiers, ainsi que la poursuite des efforts de recherche et d’innovation.

Organiser la sobriété

Le rapport à l’eau doit être repensé. Ne pas la gaspiller, maîtriser la demande, dessiner des trajectoires de réduction de notre consommation…

Objectif : - 10% d’eau prélevée en 2030.

L’installation de compteurs avec télétransmission des volumes prélevés sera rendue obligatoire pour tous les prélèvements importants d’ici à 2027.

La donnée doit devenir un réel levier de performance d’une gestion optimisée de l’eau.

La gestion de l’eau est, par essence, une politique territoriale. Aussi, la gestion quantitative et la planification, bassin par bassin, doit garantir l’adéquation des prélèvements d’une ressource partagée entre différents usages, dans le respect des milieux.

Un plan d’adaptation au changement climatique précisera pour chaque bassin versant la trajectoire de réduction des prélèvements au regard des projections d’évolution de la ressource en eau et des usages d’ici la mi-2023.

Enfin, un changement de culture dans le rapport à la ressource en eau est à opérer progressivement pour que chaque acteur s’inscrive, à son échelle, dans une logique de sobriété.

Les filières économiques publieront un plan de sobriété opérationnel pour contribuer à la trajectoire du plan national d’ici à 2024. 

Les plans d’adaptation agricole régionaux comporteront des ambitions d’usage sobre en eau.

Les questions de sobriété de la consommation d’eau seront renforcées dans la stratégie d’exemplarité de l’État.

Du côté des collectivités, un partage d’expérience et la valorisation des bonnes pratiques en matière de communication, d’équipement et de suivi est prévu via le Club économies d’eau.

Une campagne de communication nationale sera lancée au printemps pour encourager les citoyens à adopter les bons gestes.

13 mesures du plan sont consacrées à cet axe.

Optimiser la disponibilité

Le changement climatique et les dynamiques démographiques et économiques territoriales ont des conséquences visibles sur la disponibilité de la ressource en eau. Il est nécessaire d’en optimiser la disponibilité, dans le respect des besoins des milieux naturels, pour satisfaire les différents usages. 

Objectif : réduire les fuites et sécuriser l’approvisionnement en eau potable.

Pour ce faire, le plan prévoit trois leviers :
  1. La réduction des fuites d’eau potable et la sécurisation de l’approvisionnement en eau potable.
  2. La mobilisation de ressources alternatives à l’eau potable (eaux grises, eaux de pluie…) et la réutilisation des eaux usées traitées.
  3. Le stockage dans les nappes, les sols et les ouvrages.
9 mesures du plan sont consacrées à cet axe.

Préserver la qualité

Face à une tendance à la dégradation de la qualité chimique des eaux souterraines - qui alimentent aux deux tiers l’eau potable -, il convient de mieux prévenir les pollutions diffuses à l’échelle des aires d’alimentation des captages. Et, donc, de favoriser les projets inscrits dans une attitude agroécologique.

Objectif : prévenir la pollution des milieux aquatiques et, en particulier, renforcer la protection des aires d’alimentation de captage.

Un Conseil national de la refondation sera organisé sur l’usage des intrants dans les zones sensibles ; et 100 millions d’euros supplémentaires seront consacrés à accélérer la transition vers des pratiques agricoles à bas niveau d’intrants.
Pour préserver la qualité de l’eau, il faut également préserver et restaurer le grand cycle de l’eau en développant des solutions fondées sur la nature dans la gestion de l’eau.
10 mesures du plan sont consacrées à cet axe.

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