Si les crises récentes ont permis de s’accorder sur les grands enjeux sociétaux comme la transition écologique et énergétique, elle a aussi mis en avant les vulnérabilités économiques de la France sur ses points forts d’hier (automobile, pharmacie…) ou dans ses domaines d’excellence (aéronautique, tourisme…).

Ainsi, les reconversions vers les métiers en tension ou d’avenir font partie des enjeux majeurs pour accompagner la relance de l’économie, mais elles doivent concilier les choix individuels, les besoins des territoires et la volonté des entreprises.

Aussi, l’État se mobilise massivement pour accélérer le développement de nouvelles formations ou l’adaptation de formations existantes aux besoins de compétences des nouvelles filières et des métiers d’avenirs.

Pour atteindre cet objectif et soutenir les entreprises concernées, développer les talents en construisant les formations de demain, il faut une réponse inédite qui vise à aligner les politiques de l’ensemble des acteurs publics et privés concernés pour construire des réponses de formation à la fois ambitieuses et réactives au plus près des besoins des territoires

Les métiers dits d’avenir ont été identifiés à partir de la confrontation des travaux sur les tensions sur le marché du travail et les travaux conduits par la DARES et France Stratégie à l’horizon 2030, qui analysent les créations nettes d’emplois, les départs en fin de carrière, les mobilités professionnelles anticipées et les flux d’entrée estimés de jeunes débutants dans la famille professionnelle sur la période.

Voici les familles professionnelles qui connaîtront des déséquilibres (à court et moyen terme) :