Intervention du Premier ministre à l'occasion de son déplacement en Eure-et-Loir

Ce contenu a été publié sous le gouvernement du Premier ministre, Manuel Valls.

Publié 24/04/2014

En déplacement jeudi 24 avril à Saint-Lubin-des-Joncherets (Eure-et-Loir), le Premier ministre a visité l’entreprise Sacred qui a bénéficié du CICE.

Publié par gouvernementFR
Intervenant devant la presse, Manuel Valls a rappelé que grâce au CICE cette entreprise a bénéficié l'année dernière d'un crédit d'impôt de 280 000 euros financé par la BPI. En 2014, cela devrait représenter environ 400 000 euros.
"Cela représente très concrètement l'équivalent de deux machines-outils supplémentaires", a expliqué Manuel Valls.
"Nous connaissons les difficultés économiques de la France", a-t-il poursuivi, "une compétitivité en baisse depuis de nombreuses années, une concurrence mondiale accrue, des entreprises qui ont des marges extrêmement faibles et évidemment un chômage de masse". "Nous sommes déterminés à changer cette situation, et c'est tout le sens du Pacte de responsabilité et de solidarité engagé par le président de la République", a affirmé le Premier ministre. "Ce que nous voulons, c'est que la France retrouve sa force économique. Pour cela, il faut renforcer nos entreprises et leur capacité à créer de l'emploi". "C'est dans l'entreprise que se nourrit le pacte social de notre pays, mais c'est aussi dans l'entreprise qu'on crée, grâce à l'engagement de tous, la richesse dont le pays a besoin". "Le Pacte, c'est du concret pour les entreprises, mais c'est aussi du concret pour les salariés et leur pouvoir d'achat", a précisé Manuel Valls, et notamment les plus modestes qui "bénéficieront par exemple dès 2015 d'une augmentation de salaire net de 500 euros par an au niveau du Smic".
"Nous travaillons à une mesure fiscale qui vise précisément à alléger le fardeau de la fiscalité sur les classes moyennes et les salariés modestes", a annoncé le Premier ministre. "Nous prendrons une mesure forte concernant les retraités modestes", a-t-il précisé. "Les salariés modestes, les classes moyennes, les retraités qui ont des pensions faibles doivent participer à cet effort mais à proportion de leurs revenus et nous sommes très attentifs à ce que leur pouvoir d'achat ne s'érode pas", a-t-il résumé.

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