La déclaration de politique générale à travers l'Histoire

Publié le : 28/06/2017
« Un jour, de Paris au plus humble village, des rafales d’acclamations accueilleront nos étendards vainqueurs, […] magnifique apparition de nos grands morts. Ce jour […], il est en notre pouvoir de le faire ». Georges Clemenceau, 20 novembre 1917
« Un jour, de Paris au plus humble village, des rafales d’acclamations accueilleront nos étendards vainqueurs, […] magnifique apparition de nos grands morts. Ce jour […], il est en notre pouvoir de le faire ». Georges Clemenceau, 20 novembre 1917 - L'Illustration, gravure de J. Simont. Photo : Assemblée nationale
« Si le conflit d’Indochine n’est pas réglé — et réglé très vite — c’est le risque de la guerre […] atomique […]. Nous sommes aujourd’hui le 17 juin. Je me présenterai devant vous le 20 juillet et je vous rendrai compte des résultats obtenus. Si aucune solution satisfaisante n’a pu aboutir à cette date, vous serez libérés du contrat qui nous aura liés et mon gouvernement remettra sa démission ». Pierre Mendès France, 17 juin 1954
« Si le conflit d’Indochine n’est pas réglé — et réglé très vite — c’est le risque de la guerre […] atomique […]. Nous sommes aujourd’hui le 17 juin. Je me présenterai devant vous le 20 juillet et je vous rendrai compte des résultats obtenus. Si aucune solution satisfaisante n’a pu aboutir à cette date, vous serez libérés du contrat qui nous aura liés et mon gouvernement remettra sa démission ». Pierre Mendès France, 17 juin 1954 - Photo : AFP
« Ainsi, il est des moments dans la vie des peuples où tout tourne autour d'un choix simple et qu'on ne peut éluder. Deux solutions se présentent alors, et deux seulement, et l'une de ces solutions est un drame national. En fait, il n'est donc qu'une issue. Ceux qui la refusent condamnent leur patrie ». Michel Debré, 11 janvier 1959
« Ainsi, il est des moments dans la vie des peuples où tout tourne autour d'un choix simple et qu'on ne peut éluder. Deux solutions se présentent alors, et deux seulement, et l'une de ces solutions est un drame national. En fait, il n'est donc qu'une issue. Ceux qui la refusent condamnent leur patrie ». Michel Debré, 11 janvier 1959 - Photo : Gamma - Keystone
« Cette nouvelle société à laquelle nous aspirons, […] il est permis, il est même nécessaire d'en esquisser dès à présent les grands traits. Une nouvelle société. Cette société nouvelle, quant à moi, je la vois comme une société prospère, jeune, généreuse et libérée ». Jacques Chaban-Delmas,16 septembre 1969
« Cette nouvelle société à laquelle nous aspirons, […] il est permis, il est même nécessaire d'en esquisser dès à présent les grands traits. Une nouvelle société. Cette société nouvelle, quant à moi, je la vois comme une société prospère, jeune, généreuse et libérée ». Jacques Chaban-Delmas,16 septembre 1969 - Photo : AFP
« Le 10 mai, François Mitterrand avait rendez-vous aec l’Histoire. La gauche avait, de nouveau, rendez-vous avec la République. La France et la gauche marchent désormais d’un même pas. L’élection du premier président socialiste de la Ve République ouvre la voie du renouveau » Pierre Mauroy, 8 juillet 1981
« Le 10 mai, François Mitterrand avait rendez-vous aec l’Histoire. La gauche avait, de nouveau, rendez-vous avec la République. La France et la gauche marchent désormais d’un même pas. L’élection du premier président socialiste de la Ve République ouvre la voie du renouveau » Pierre Mauroy, 8 juillet 1981 - Photo : AFP
« Je rêve tout simplement d’un pays ambitieux dont tous les habitants redécouvrent le sens du dialogue – pourquoi pas de la fête ? – et de la liberté ». Michel Rocard, 29 juin 1988
« Je rêve tout simplement d’un pays ambitieux dont tous les habitants redécouvrent le sens du dialogue – pourquoi pas de la fête ? – et de la liberté ». Michel Rocard, 29 juin 1988 - Photo : Corbis
« Je suis confiante car je sais que nous avons en commun la même détermination : celle de voir la France qui a tant donné au monde, qui a su si bien incarner l'espoir des opprimés, qui a inspiré tant de hautes actions, continuer de faire entendre sa voix irremplaçable ». Édith Cresson, le 22 mai 1991.
« Je suis confiante car je sais que nous avons en commun la même détermination : celle de voir la France qui a tant donné au monde, qui a su si bien incarner l'espoir des opprimés, qui a inspiré tant de hautes actions, continuer de faire entendre sa voix irremplaçable ». Édith Cresson, le 22 mai 1991. - Photo : AFP
« Oui, mesdames, messieurs les députés, je crois au retour de l'espérance en France. Oui, j'ai confiance dans l'avenir du Gouvernement que je viens de présenter à l'Assemblée nationale », Pierre Bérégovoy, le 8 avril 1992.
« Oui, mesdames, messieurs les députés, je crois au retour de l'espérance en France. Oui, j'ai confiance dans l'avenir du Gouvernement que je viens de présenter à l'Assemblée nationale », Pierre Bérégovoy, le 8 avril 1992. - Photo : AFP
« Telle est la mission qui nous est impartie : orienter la France vers le renouveau. Mais ce n'est pas tout et notre conception de la République nous impose des devoirs : celui de pratiquer la tolérance et le respect d'autrui ; celui de rester ouverts aux autres, attentifs aux propositions, d'où qu'elles viennent ; celui en somme de rassembler tous les Français. Renouveau, tolérance, rassemblement, tels sont les principes de l'action du gouvernement ». Edouard Balladur, 8 avril 1993
« Telle est la mission qui nous est impartie : orienter la France vers le renouveau. Mais ce n'est pas tout et notre conception de la République nous impose des devoirs : celui de pratiquer la tolérance et le respect d'autrui ; celui de rester ouverts aux autres, attentifs aux propositions, d'où qu'elles viennent ; celui en somme de rassembler tous les Français. Renouveau, tolérance, rassemblement, tels sont les principes de l'action du gouvernement ». Edouard Balladur, 8 avril 1993 - Photo : AFP
« J'ai voulu, aujourd'hui, mettre en valeur la cohérence des initiatives que le Gouvernement va prendre. J'ai montré qu'elles tendaient toutes au même objectif : créer de nouveaux emplois et de nouvelles activités pour rétablir la cohésion sociale, ressouder le pacte républicain et renforcer ainsi l'unité nationale. Je répète que les Français nous jugeront sur notre capacité à tenir cet engagement », Alain Juppé, le 23 mai 1995.
« J'ai voulu, aujourd'hui, mettre en valeur la cohérence des initiatives que le Gouvernement va prendre. J'ai montré qu'elles tendaient toutes au même objectif : créer de nouveaux emplois et de nouvelles activités pour rétablir la cohésion sociale, ressouder le pacte républicain et renforcer ainsi l'unité nationale. Je répète que les Français nous jugeront sur notre capacité à tenir cet engagement », Alain Juppé, le 23 mai 1995. - Photo : AFP
« Mesdames et Messieurs les députés, la politique ne peut plus promettre des lendemains qui chantent et repousser toujours la résolution des problèmes quotidiens. Je vous propose d'inverser la démarche. Je vous ai proposé, dans un calendrier précis, des décisions concrètes avec des engagements qui permettent d'améliorer le quotidien afin de mieux vivre l'avenir ». Jean-Pierre Raffarin, le 3 juillet 2002.
« Mesdames et Messieurs les députés, la politique ne peut plus promettre des lendemains qui chantent et repousser toujours la résolution des problèmes quotidiens. Je vous propose d'inverser la démarche. Je vous ai proposé, dans un calendrier précis, des décisions concrètes avec des engagements qui permettent d'améliorer le quotidien afin de mieux vivre l'avenir ». Jean-Pierre Raffarin, le 3 juillet 2002. - Photo : AFP
« Je le dis aux Français, ce pacte républicain, ce pacte de développement et de croissance, ce ne sont pas des promesses octroyées, mais une parole donnée pour qu'ensemble, nous donnions à la France le ressort et la force d'affronter son avenir. Mesdames et Messieurs les députés, je le dis avec gravité et avec résolution : je vous demande votre confiance parce qu'en conscience et en vérité, pour notre pays, j'ai confiance ». Lionel Jospin, 19 juin 1997
« Je le dis aux Français, ce pacte républicain, ce pacte de développement et de croissance, ce ne sont pas des promesses octroyées, mais une parole donnée pour qu'ensemble, nous donnions à la France le ressort et la force d'affronter son avenir. Mesdames et Messieurs les députés, je le dis avec gravité et avec résolution : je vous demande votre confiance parce qu'en conscience et en vérité, pour notre pays, j'ai confiance ». Lionel Jospin, 19 juin 1997 - Photo : AFP
« Nous n’avons pas à choisir entre volonté de justice et liberté d’entreprendre. La force de notre histoire, la force de notre société reposent sur notre capacité à concilier ces deux exigences. Solidarité et initiative, protection et audace, c’est le génie français. Pour le préserver, nous devons aller plus loin dans l’initiative, plus loin dans la solidarité ». Dominique de Villepin, 8 juin 2005
« Nous n’avons pas à choisir entre volonté de justice et liberté d’entreprendre. La force de notre histoire, la force de notre société reposent sur notre capacité à concilier ces deux exigences. Solidarité et initiative, protection et audace, c’est le génie français. Pour le préserver, nous devons aller plus loin dans l’initiative, plus loin dans la solidarité ». Dominique de Villepin, 8 juin 2005 - Photo : AFP
« Le progrès accélère l'Histoire. Déjoue les scénarios écrits à l'avance. Dénoue les situations que l'on disait compromises. La France est fière et audacieuse. Nous lui avons proposé une rupture constructive. Elle s'y est reconnue. Nous avons sollicité d'elle un mandat pour agir. Elle nous l'a donné ». François Fillon, le 3 juillet 2007
« Le progrès accélère l'Histoire. Déjoue les scénarios écrits à l'avance. Dénoue les situations que l'on disait compromises. La France est fière et audacieuse. Nous lui avons proposé une rupture constructive. Elle s'y est reconnue. Nous avons sollicité d'elle un mandat pour agir. Elle nous l'a donné ». François Fillon, le 3 juillet 2007 - Photo : AFP
« La France, c’est plus qu’une histoire, elle est une idée de la condition humaine. C’est une dimension qu’aucun marché ne prendra jamais en compte. Ce sont ces valeurs qui ne sont pas cotées mais qui, pour nous, n’ont pas de prix ! Aucune agence ne notera jamais notre rêve, le rêve français, parce qu’il ne relève que de votre confiance et qu’il ne relève que de la confiance des Françaises et des Français ». Jean-Marc Ayrault, le 3 juillet 2012
« La France, c’est plus qu’une histoire, elle est une idée de la condition humaine. C’est une dimension qu’aucun marché ne prendra jamais en compte. Ce sont ces valeurs qui ne sont pas cotées mais qui, pour nous, n’ont pas de prix ! Aucune agence ne notera jamais notre rêve, le rêve français, parce qu’il ne relève que de votre confiance et qu’il ne relève que de la confiance des Françaises et des Français ». Jean-Marc Ayrault, le 3 juillet 2012 - Photo : AFP
« Je me présente, Mesdames et Messieurs les députés, devant vous aujourd'hui avec un engagement et un seul, celui de faire de chaque journée une journée utile à notre pays ». Bernard Cazeneuve, le 13 décembre 2016.
« Je me présente, Mesdames et Messieurs les députés, devant vous aujourd'hui avec un engagement et un seul, celui de faire de chaque journée une journée utile à notre pays ». Bernard Cazeneuve, le 13 décembre 2016. - Photo : AFP
« Notre vision pour le pays va bien  au-delà d’une année  de  travail,  aussi  intense  soit-elle.  Nous  souhaitons  réconcilier  la  France  avec elle-même ». Édouard Philippe le 12 juin 2019
« Notre vision pour le pays va bien au-delà d’une année de travail, aussi intense soit-elle. Nous souhaitons réconcilier la France avec elle-même ». Édouard Philippe le 12 juin 2019 - Photo : AFP
« Nous avons une boussole : la République. La République c’est notre ciment, la République c’est notre espérance. C’est elle qui doit unir les Français, qui doit assurer leur protection, libérer leurs énergies, aiguiser leur sens des responsabilités et leur goût d’entreprendre, incarner les promesses de la justice et du progrès social ». Jean Castex, le 15 juillet 2020.
« Nous avons une boussole : la République. La République c’est notre ciment, la République c’est notre espérance. C’est elle qui doit unir les Français, qui doit assurer leur protection, libérer leurs énergies, aiguiser leur sens des responsabilités et leur goût d’entreprendre, incarner les promesses de la justice et du progrès social ». Jean Castex, le 15 juillet 2020. - Photo : AFP

Au fil des décennies, la déclaration de politique générale prononcée par le Premier ministre devant l'Assemblée nationale est devenue une tradition républicaine. Retour en images sur ce fait marquant de la vie politique française.