Entrée en vigueur du protocole de Kyoto
À l’occasion du sommet de la Terre de Rio de Janeiro, en 1992, l’ONU se dote d’un schéma d’action contre le réchauffement climatique, la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC). La première « Conférence des parties » se tient à Berlin en 1995.
C’est à l'occasion de la troisème conférence, réunie à Kyoto au Japon en 1997, qu’est adopté le protocole de Kyoto par lequel 38 pays industrialisés s’engagent à une réduction moyenne de 5,2 % de leurs émissions de gaz à effet de serre entre 2008 et 2012, en se fondant sur les émissions de 1990 comme référence.
Un protocole prolongé jusqu'en 2020
Le protocole de Kyoto, que l’on peut qualifier d’historique, est le premier traité international juridiquement contraignant contre le réchauffement climatique. Mais pour entrer en vigueur, il doit être ratifié par au moins cinquante-cinq pays représentant 55 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre. Or les trois pays les plus pollueurs en CO2 – les États-Unis, la Chine et la Russie – refusent d’adhérer à cet engagement majeur pour la planète.
Le 22 octobre 2004, la Russie vient cependant rejoindre la coalition des pays ayant ratifié le protocole de Kyoto. Avec cette adhésion saluée par le monde entier, le protocole de Kyoto peut entrer en vigueur, le 16 février 2005.
En 2012, le protocole de Kyoto est prolongé jusqu’en 2020, mais il est affaibli par le retrait de la Russie, du Japon et du Canada. En 2015, l'Accord de Paris sur la climat est adopté à l'unanimité.