"Il faut, et c’est un appel que je lance de nouveau sur votre antenne, que les prix augmentent et que chacun prenne ses responsabilités, notamment les abatteurs et les industriels"

Ce contenu a été publié sous le gouvernement du Premier ministre, Manuel Valls.

Publié 23/07/2015

Manuel Valls était l’invité de la matinale de RTL, jeudi 23 juillet. Au lendemain de la présentation d’un plan d’urgence, contenant également des mesures structurelles de long terme pour les filières d’élevage, le Premier ministre a déclaré qu’"il faut, et c’est essentiel, que les prix augmentent" et appelé chacun, abatteurs, industriels, à prendre pleinement ses responsabilités.

Publié par gouvernementFR
Manuel Valls était l’invité de la matinale de RTL, jeudi 23 juillet. Au lendemain de la présentation d’un plan d’urgence, contenant également des mesures structurelles de long terme pour les filières d’élevage, le Premier ministre a déclaré qu’ "il faut, et c’est essentiel, que les prix augmentent" et appelé chacun, abatteurs, industriels, à prendre pleinement ses responsabilités.
"Le Gouvernement entend depuis des mois, et encore davantage ces derniers jours, le mal-être, le désespoir, le cri de révolte même de ces agriculteurs et de ces éleveurs qui sont au cœur de notre économie, de notre agriculture, de notre industrie agroalimentaire, de nos paysages."
"Les agriculteurs et les éleveurs ne demandent pas la Lune : ils veulent simplement récolter les fruits de leur travail" , a expliqué le Premier ministre, rappelant que leur première priorité est l’augmentation des prix, notamment dans la filière bovine. Cela a été possible dans la filière du porc, a-t-il rappelé : "le prix a augmenté à 1,38 euro ; l’objectif était 1,40 euro, on partait de très bas, 1,20 euro. Maintenant dans cette filière, même si elle est fragile, les choses vont mieux" . "Il faut, et c’est un appel que je lance de nouveau sur votre antenne, (…) c’est essentiel, que les prix augmentent dans cette filière du bœuf et que chacun prenne ses responsabilités, notamment les abatteurs et les industriels."
Manuel Valls est revenu sur le plan présenté hier par le Gouvernement . 24 mesures qui visent à répondre à l’urgence mais aussi à restructurer, profondément et sur le long terme, les filières d’élevage. Il a annoncé que les préfets rencontreront aujourd’hui, dans tous les départements, l’ensemble de la profession pour expliquer dans les détails ce plan.
Le soutien aux filières d’élevage passe aussi par la promotion de la viande française. Une plateforme pour l’exportation des viandes bovines et porcines sera ainsi mise en place pour créer de véritables filières d’exportation durable et valoriser la viande française. De plus, il a été décidé de généraliser dans les restaurations collectives d’État l’approvisionnement local, dans le respect du code des marchés publics. "Le service des achats de l’État va renégocier tous les contrats d’approvisionnement, il faut consommer de la viande française, c’est une viande de qualité, c’est aussi là une manière d’aider sur le long terme la filière."
"Oui, il fallait répondre de manière urgente à la crise actuelle puisque la situation de trésorerie de nombreux éleveurs est particulièrement tendue à cause de la faiblesse des prix de vente, de leur production" , a expliqué Manuel Valls. Mais il faut aussi également "construire l’avenir à long terme" . "Nous avons rétabli pleinement le dialogue avec le monde paysan, ils nous disent ‘ça va dans le bon sens mais on attend désormais la mise en œuvre et surtout des décisions de la part des industriels et des abatteurs concernant les prix."

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