3 octobre 2014 - Infographie
PLF et PLFSS
Comprendre le PLF et le PLFSS en un dessin.
Contenu publié sous le Gouvernement Valls II du 26 Août 2014 au 11 Février 2016

> Version texte de l'infographie
- PLF - PLFSS
Cette semaine, le Gouvernement a présenté deux projets de loi importants :le projet de loi de finances pour 2015 (PLF)
le projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS).
Ces deux projets de loi sont débattus au Parlement tous les ans à l’automne. Ils déterminent le budget de l’État et de la sécurité sociale pour l’année à venir.
Ddécisions en termes de :
dépenses publiques.
déficit
impôts
L’enjeu du budget pour 2015 = le même depuis 2012Réduire le déficit public
etFinancer nos priorités : emploi, pouvoir d'achat ...
1. Réduire le déficit public
Le paiement des intérêts de la dette est devenu le premier poste de dépenses en France.
On paie donc, par exemple, autant chaque année pour rembourser ces intérêts que pour l’Education nationale.
et ça c'est juste pour le remboursement des intérêts de nos emprunts et pas le remboursement de la dette elle-même.
Réduire le déficit, c'est aussi libérer de l'argent pour d'autres postes.
ça permet, par exemple, de faire baisser les impôts.
Les mécanismes de la dette
Quand un pays est endetté, il doit de l'argent aux marchés financiers
Réduire la dette, c’est donc se détacher de cette tutelle et préserver la souveraineté du pays.
La France jouit d’une grande crédibilité : il est peu probable - voire impossible - qu’elle fasse faillite sans rembourser ses dettes donc ses taux d’intérêts sont bas.
Si on perd la maîtrise du déficit public, on perd en crédibilité,, on aura des taux d’intérêts plus élevés et on perdra encore plus d’argent.
Conséquence
Pour toutes ces raisons, le Gouvernement maîtrise ses dépenses.
2013 : fait
En 2013, l’effort de réduction du déficit a été jugé "inégalé dans le passé" (Cour des Comptes). Le Gouvernement a réduit le déficit de 5,1 % (2011) à 4,1 % (2013) du PIB.
2015-2017 : à venir
Le Gouvernement a annoncé que 50 milliards d’économies en plus des 25 milliards d’économie déjà réalisés en 2013 et 2014.
Financer nos priorités
Ce n'est psa parce qu'on fait des économies qu'on mène une politique d'austérité :
on ne baisse pas les salaires des fonctionnaires
on ne baisse pas les pensions de retraites
on n'arrête pas les investissements publics
... on en est loin car :
1. On préserve les services publics et le modèle français :création d'emplois d'avenir et d'une "garantie jeunes" pour aider à débutter dans la vie
augmentation de l'allocation de rentrée scolaire et des bourses pour les étudiants
permettre à 150 000 personnes depuis 2012 de partir à la retraite dès 60 ans
revalorisation du minimum vieillesse à 800 euros avec une prime exceptionnelle avec retraités percevant moins de 1 200 euros par mois
plus 60 000 postes dans l'Éducation nationale
plus 5 000 postes dans la justice, la police et la gendarmerie
préservation du budget de la culture pour la création et le spectacle vivant
augmentation du RSA de 10% et grand plan de lutte contre la pauvreté
2. On baisse les impôts pour encourager la croissance : évolution des richesses produites dans un pays
La croissance ne se décrète pas, elle se stimule
Une baisse d'impôts pour les ménages :
baisse d'impôts > plus de consommation > plus de croissance > plus d'emplois > moins de déficit
Une baisse d'impôts pour les entreprises :
baisse d'impôts > création d'emplois > plus de consommation > plus de croissance
C'est le Pacte de responsabilité et de solidarité
Bilan : le Gouvernement réduit le déficit mais selon un rythme compatible avec la croissance
Objectif : réduire le déficit à 3% du PIB d'ici 2017