Référendum en Nouvelle-Calédonie : un « véritable succès démocratique et populaire »
Selon les résultats définitifs sur les 284 bureaux, le non à l'indépendance l'a emporté avec 56,7 % des voix (78 734 votes) contre 43, 3 % (60 199 votes) pour le oui.
Le chef du Gouvernement qui a noté avec « beaucoup de satisfaction que tous s'accordent sur le caractère incontestable du résultat de ce référendum », a salué un « véritable succès démocratique et populaire. »
Au-delà des questions institutionnelles, le Premier ministre a souhaité remettre au premier plan « les enjeux économiques et sociaux » qui ont « parfois été placés au second plan », alors qu'ils « constituent un des ressorts essentiels des accords de Matignon et de Nouméa » datant de 1988 et 1998.
Rendez-vous est donné en décembre à Paris, où Édouard Philippe réunira les forces politiques de Nouvelle-Calédonie pour « tirer collectivement les premières conclusions du référendum d'autodétermination », a annoncé Édouard Philippe.
« Il faudra que nous trouvions aussi le temps et la méthode pour échanger, État et forces politiques, sur ces enjeux de société », a-t-il déclaré, précisant qu'avec la ministre des Outre-mers, Annick Girardin, le Gouvernement fera « des propositions en ce sens à l'occasion du prochain Comité des signataires.»
Le Premier ministre Édouard Philippe est allé en Nouvelle-Calédonie le 5 novembre 2018, au lendemain du référendum qui a vu une majorité de Calédoniens voter pour rester dans la nation française.