La Journée internationale des droits des femmes officialisée en France
Publié le : 07/03/2018
En 1910, la 2e Conférence internationale des femmes socialistes réunie à Copenhague propose d’instaurer une Journée internationale des femmes. En ligne de mire : l’obtention du droit de vote, le droit au travail et la fin des discriminations. La proposition est approuvée à l’unanimité par plus de 100 femmes venant de 17 pays. Aucune date n’est encore fixée pour cette Journée.
Cinq ans plus tard, le 8 mars 1982, 400 femmes sont invitées à l’Élysée. Devant elles, François Mitterrand décrète ce jour, Journée des droits des femmes en France. il déclare : « Les objectifs sont clairs à définir. Ils répondent aux exigences que manifestent les femmes d’aujourd’hui : autonomie, égalité et dignité ».
« Du pain et la paix »
Sept ans plus tard, le 23 février 1917 (soit le 8 mars dans le calendrier grégorien), des ouvrières de Saint-Pétersbourg descendent dans la rue pour réclamer « du pain et la paix », vite rejointes par des suffragettes et des milliers de personnes. Quatre jours plus tard, le gouvernement provisoire accorde le droit de vote aux femmes. Puis c’est Lénine qui, en 1921, fixe une journée internationale des femmes, le 8 mars, en hommage aux débuts de la révolution russe de 1917.Autonomie, égalité et dignité
En 1977, l’Organisation des Nations unies proclame le 8 mars, journée internationale des droits des femmes : « C'est un jour où les femmes sont reconnues pour leurs réalisations, sans égard aux divisions, qu'elles soient nationales, ethniques, linguistiques, culturelles, économiques ou politiques. » C'est surtout une occasion « de préparer l'avenir et les opportunités qui attendent les futures générations de femmes. »Cinq ans plus tard, le 8 mars 1982, 400 femmes sont invitées à l’Élysée. Devant elles, François Mitterrand décrète ce jour, Journée des droits des femmes en France. il déclare : « Les objectifs sont clairs à définir. Ils répondent aux exigences que manifestent les femmes d’aujourd’hui : autonomie, égalité et dignité ».