Manuel Valls : « my government is pro-business »

Ce contenu a été publié sous le gouvernement du Premier ministre, Manuel Valls.

Publié 06/10/2014

Après Berlin, le Premier ministre Manuel Valls était à Londres pour rencontrer son homologue David Cameron. À la « City », il a rappelé son action en faveur des entreprises, de la croissance, de l'emploi et pour le redressement de l'économie française.

Entreprises

Dans un discours à la « City », Manuel Valls a rappelé son attachement à l'entreprise. « J’ai dit en France que j’aimais les entreprises, en disant aimer les entreprises, je disais que l’entreprise c’est la vie, c’est là où travaillent, se forment les salariés ». « Ce sont les entreprises qui créent la richesse et donc l’emploi. Je l’ai même dit en allemand, c’est dire, à Berlin », « c’est important de le dire ici, à la City : my government is pro-business » . Et de rappeler que « la France veut faire du soutien aux investissements et à l’entreprise la condition fondamentale de son redressement économique ». « Beaucoup ne s’y trompent pas, ils savent que la France est un pays qui aime ses entreprises, pas seulement le Premier ministre, et qui aime aussi ses entrepreneurs ».

Économie

Manuel Valls a rappelé son engagement : le sérieux budgétaire. « Depuis trop longtemps, 40 ans, la France vit au-dessus de ses moyens. La réduction de la dépense publique, qui représente 57 % de notre produit intérieur brut, de notre richesse, est donc indispensable, même si nous avons de grands services publics de qualité que l’on nous reconnaît partout ». Ce sérieux budgétaire, c'est un plan d'économies de 50 milliards d'euros sur trois ans, dont 21 dès 2015, en maintenant les priorités : l'éducation, la justice, la sécurité. Ce sont des réformes structurelles attendues, comme la réforme territoriale. C'est une politique en faveur de la croissance et de l'emploi, pour permettre aux entreprises d'investir et d'embaucher. « Il n’y a jamais de position acquise, mais moi je veux me donner un objectif pour mon Gouvernement, refaire de la France la première puissance économique en Europe » , a déclaré le Premier ministre.

Attractivité

« Si les Français sont les bienvenus à Londres, sachez que les Britanniques sont encore plus bienvenus en France ». Manuel Valls a tenu à rappeler l'importance que la France accorde à l'attractivité des entreprises. Paris est et entend rester la première capitale européenne pour l’accueil des sièges d’entreprises. L'attractivité, c'est aussi celle des touristes : « J’ai une mauvaise nouvelle à vous donner ici à Londres, dans peu de temps les magasins seront aussi ouverts à Paris, en tout cas je le souhaite et je ferai tout pour cela ». « Vous voyez, nous aussi nous pouvons nous préparer à la concurrence avec des grandes villes ».

Terrorisme

Manuel Valls a évoqué « le leadership partagé par nos pays dans le domaine militaire en Europe ». « Ce partenariat sur la défense est une vraie richesse. Une nouvelle fois nous devons agir ensemble pour nos deux pays, pour l'Europe et pour le monde ». « La France possède une diplomatie et des armées qui comptent, elles nous permettent d’agir quand c’est nécessaire, et même d’agir ensemble comme c’est le cas en ce moment même en Irak face à la menace terroriste », a-t-il précisé. « Nous ne participerons pas, et ce n'est pas à l'ordre du jour, à des opérations terrestres. Les opérations que nous menons ensemble visent à repousser l'organisation terroriste Daech pour permettre aux Irakiens de libérer progressivement leur territoire ».

Londres après Berlin : pourquoi ces voyages officiels

Manuel Valls poursuit sa tournée européenne pour redonner confiance aux investisseurs et rassurer les partenaires européens de la France. En s'exprimant ainsi à la« City » (place financière), le Premier ministre s’adresse directement aux décideurs économiques britanniques afin de les rassurer sur la France comme économie dynamique et pays qui se réforme. Oui, ce Gouvernement aime les entreprises, car ce sont les entreprises qui créent les emplois. Manuel Valls veut donc combattre le« French bashing », un cliché tenace outre-manche qui veut que la France ne sache pas créer les conditions d’accueil des entreprises. Que les investisseurs britanniques soient confiants : la France est un pays attractif pour les investissements étrangers, et Paris est et entend rester la première capitale européenne pour l’accueil des sièges d’entreprises. Àquelques jours d'un Sommet européen sur l'emploi, le discours de Manuel Valls s'adresse également aux partenaires européens de la France. Sérieux budgétaire, relance de la croissance et de l'emploi par le Pacte de responsabilité et de solidarité : le Gouvernement poursuit les réformes nécessaires. Un cap qui doit être, au-delà de la France, européen : il est plus que jamais nécessaire de « réformer l’Europe pour remettre la croissance, la compétitivité et l’emploi au cœur de ses priorités ».

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