Tous mobilisés contre les violences faites aux femmes
« Ne rien laisser passer »
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3919
Écoute, conseil, orientation

Gouvernement
Répondantes du 3919, soignants, magistrats, avocats, policiers, gendarmes et associations : face aux violences faites aux femmes, ils ne laissent rien passer.
Ne #RienLaissePasser face aux agresseurs
Ce 25 novembre est l’occasion de rappeler combien le fléau des violences n’est pas encore éteint et c’est la raison pour laquelle notre mobilisation doit être collective. La lutte contre les violences faites aux femmes est un combat de chaque instant qui nous concerne tous pour ne rien laisser passer.
- Les soignants et professionnels de santé sont en première ligne pour repérer les femmes victimes de violence. Les chiffres en témoignent : 3 à 4 femmes sur 10 présentes dans les salles d’attente des médecins seraient victimes de violences conjugales ; 1 victime sur 5 a consulté en premier lieu un médecin à la suite d’un incident (source HAS).
- Les forces de l’ordre (policiers et gendarmes) sont amenés à intervenir pour stopper les violences ou accueillir la parole des victimes. C’est près de 90 000 policiers et gendarmes qui ont été formés pour accueillir et accompagner les victimes.
- Les avocats accompagnent, conseillent et défendent les victimes ayant besoin d’une prise en charge judiciaire.
- Les magistrats sont en mesure de déployer une ordonnance de protection en cas de violences avérées. Celle-ci permet notamment de mettre en place des mesures d’urgence, comme l’éviction du conjoint violent, la fixation de certaines interdictions au conjoint violent, l’admission provisoire à l’aide juridictionnelle…
- Les écoutantes du 3919 assurent un premier accueil pour toutes les femmes victimes de violences sexistes. Lorsque c’est nécessaire, l’opératrice oriente vers les associations nationales ou locales partenaires, les mieux à même d’apporter la réponse la plus adaptée.
- Les associations et les collectifs déploient sur l’ensemble du territoire un soutien psychologique, matériel et un accompagnement des victimes.

L'extension du 3919
Pour favoriser la libération de la parole, mieux repérer les victimes et leur permettre de se mettre à l’abri ou de porter plainte, le 3919 est un maillon essentiel du dispositif contre les violences faites aux femmes. Cette plateforme téléphonique d’écoute, d’information et d’orientation des victimes de violences sexistes et sexuelles, est accessible 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 depuis le 30 août 2021.
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De nouvelles mesures pour protéger les femmes...
J’ai décidé de mettre en place des mesures et des moyens supplémentaires pour mieux protéger les victimes, en suivant mieux les auteurs de violences et en coordonnant mieux les acteurs engagés à l’échelle nationale et au plus près du terrain.
- Le déploiement de 3000 téléphones grave danger permettant à une victime d’alerter les forces de l’ordre en cas de danger imminent ;
- Le déploiement de 1000 bracelets anti-rapprochement, un dispositif de surveillance électronique qui permet d'assurer l'éloignement de l'auteur de sa victime.
- Le renforcement du contrôle de la détention et de l’acquisition des armes ;
- La création de 30 centres de prise en charge des auteurs de violences partout sur le territoire.
... Y compris au niveau local
- La mise en place dans les tribunaux d’une instance unique de suivi judiciaire des situations individuelles ;
- La réactivation des instances locales de pilotage et suivi des mesures de lutte contre les violences au niveau départemental.
Visite d'un centre d'hébergement pour femmes victimes de violences
Dépôt de plainte et prise en charge judiciaire
Je me suis (…) engagé à ce que la cause du quinquennat soit celle de l'égalité entre les femmes et les hommes et le premier pilier de cette cause, c'est bien la lutte pour l'élimination (complète) des violences faites aux femmes… pour que la honte change de camp… c’est une question de dignité pour notre république
Si vous êtes une femme violentée et que vous avez choisi d’être chez votre assistante sociale, votre amie, votre maman, à la mairie et que vous avez peur du commissariat », alors les forces de l’ordre pourront se déplacer.
- La victime puisse être accueillie à toute heure du jour ou de la nuit dans un commissariat ou une gendarmerie si ces lieux sont ouverts au public et dans des locaux favorisant la confidentialité et la sérénité ;
- Les enquêtes pour violences conjugales et sexuelles bénéficient d’un traitement d’une célérité particulière. Le recours à la main courante doit être absolument proscrit et l’information rapide du Procureur de la République doit être systématique ;
- La victime d'une infraction pénale, quelle que soit l'infraction qu'elle entend dénoncer, puisse être accompagnée de son avocat si elle le souhaite lors du dépôt de plainte ;
- L’examen dans une unité médico-judiciaire soit systématiquement envisagé lorsqu'une victime se présente pour dénoncer des faits d'abus sexuels et une information sur une prise en charge psychologique doit être donnée ;
- Une information régulière sur l’avancement de la procédure puisse impérativement être donnée aux victimes ;
- Un bon niveau d’expérience des policiers et gendarmes en charge des dossiers puisse être garanti pour la prise en charge et la conduite des auditions et la formation doit des officiers être continue et renforcée.