Pourquoi réduire le nombre d’élèves par classe ?
Depuis la rentrée 2020, et progressivement jusqu’en 2022, les effectifs des classes de grande section de maternelle, de CP et de CE1 hors éducation prioritaire, seront réduits pour atteindre maximum 24 élèves par classe.
L’objectif : améliorer les conditions d’apprentissage des élèves et favoriser ainsi la réussite de tous.
Pour cela, des postes d’enseignants seront créés dans le premier degré d’ici à la rentrée 2022.
Qu’est-ce que cela apporte à mon enfant ?
La maîtrise des savoirs fondamentaux (lecture, écriture, calcul) par l’ensemble des élèves est primordiale.
Le plafonnement progressif des effectifs à 24 élèves par classe, offrira la possibilité aux professeurs de mieux accompagner chacun des élèves dans un cadre propice aux apprentissages, afin de favoriser l’attention et la motivation.
Est-ce que mon enfant est concerné ?
Cette mesure concernera, à terme, l’ensemble des élèves de grande section de maternelle, de CP et de CE1 hors éducation prioritaire, dont le dédoublement des classes est achevé en CP et CE1, et où il est engagé dans les grandes sections.
À l’heure actuelle, cela représente 74% des classes qui scolarisent des élèves de grande section de maternelle, de CP et de CE1.
Si la classe de votre enfant accueille les plus forts effectifs, dans la mesure du possible et en fonction des contraintes locales, vous serez parmi les premiers à bénéficier de cette mesure, avant que cela ne s’applique à toutes les autres classes concernées.
Le Gouvernement à vos côtés
Depuis le début du quinquennat, la priorité est donnée à l’école primaire afin de permettre aux enfants d’acquérir les savoirs fondamentaux : lire, écrire, compter et respecter autrui. Ainsi, plusieurs mesures ont été prises afin d’atteindre cet objectif :
- L’instruction obligatoire à partir de 3 ans. En effet, plus les enfants sont scolarisés jeunes plus leurs chances de réussir leur parcours scolaire augmentent.
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Plus aucune fermeture d’école sans l’accord du maire. Jusqu’à la fin du quinquennat, plus aucune fermeture d’école n’aura lieu sans l’accord du maire.
Des cas possibles de fermeture pourront être la conséquence :
- d’un nombre d’élèves reconnu trop faible par l’ensemble des parties ;
- d’un projet de réorganisation locale des classes et écoles recueillant le consensus des élus et de l’Education nationale ;
- certaines de ces fermetures pourront s’inscrire dans le cadre de la signature d’une convention ruralité. Il en existe aujourd’hui 52 qui privilégient ainsi le partenariat et le dialogue avec les élus.
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Ministère de l’Education nationale
Grand débat national : priorité renforcée à l'école primaire
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