Le premier ministre lance l’éolien en mer en méditerranée et annonce des mesures de France 2030 pour renforcer notre souveraineté énergétique

Ce contenu a été publié sous le gouvernement du Premier ministre, Jean Castex.

Publié 14/03/2022|Modifié 14/03/2022

A l’occasion d’un déplacement à Port-la-Nouvelle ce lundi 14 mars 2022, le Premier ministre, accompagné de Mme Barbara POMPILI, ministre de la Transition écologique, a annoncé le lancement de deux projets d’éoliens flottants en Méditerranée. A cette occasion et dans le cadre de France 2030, deux appels à manifestations d’intérêt sont lancés pour favoriser le développement d’infrastructures portuaires à même d’accueillir des activités industrielles liées à l’éolien flottant et la structuration de ces activités industrielles.

LANCEMENT DE L’Éolien en mer flottant en meditÉrannÉe

À l’issue du débat public concernant l’implantation de deux parcs éoliens flottants en Méditerranée et de leurs extensions ultérieures, M. Jean CASTEX, Premier ministre, annonce aujourd’hui les zones retenues et le lancement de la procédure de mise en concurrence pour le développement des deux premiers parcs. Les lauréats de ces procédures de mise en concurrence seront désignés en 2023 en vue d’une mise en service des parcs à l’horizon 2030.
Ces deux parcs éoliens flottants, d’une capacité d’environ 250 MW chacun, feront partie des premiers projets de ce type à l’échelle mondiale, après celui situé au large du sud de la Bretagne. Ils seront complétés ultérieurement de deux extensions de 500 MW chacune, situées à proximité. L’ensemble de ces parcs permettront de produire un volume d’électricité équivalent à la consommation électrique d’environ 2,9 millions d’habitants, soit près de 10% de la consommation électrique cumulée des régions Occitanie et Provence-Alpes-Côte d’Azur.

FRANCE 2030 : DEUX APPELS A MANIFESTATIONS D’INTERET LANCÉS POUR CRÉER EN FRANCE UNE FILIERE FORTE DE L’ÉOLIEN FLOTTANT

En matière d’éolien flottant, la France a déjà investi massivement dans le financement de briques technologiques, de démonstrateurs et de fermes pilotes, dont trois seront en service en Méditerranée d’ici 2023-2024. Avec cette stratégie, l’objectif est désormais de traduire l’avance que possède la France en matière de projets en une avance industrielle afin que la France devienne une nation clef de la production de solutions pour l’éolien flottant.
A ce titre, le Premier ministre lance aujourd’hui deux appels à manifestation d’intérêt visant à favoriser le développement d’infrastructures portuaires à même d’accueillir des activités industrielles liées à l’éolien flottant et la structuration de ces activités industrielles. Ils visent :
  • Le développement des infrastructures portuaires métropolitaines permettant de répondre aux besoins de l’industrie de l’éolien flottant : à destination des ports, qui seront un maillon essentiel du développement de l’éolien flottant au cœur de nos territoires, et qui a vocation à structurer des projets d’infrastructures portuaires.
  • Le développement de la filière industrielle de l’éolien flottant : à destination des industriels à même de faire émerger des projets de production d’équipements, de construction et d’assemblage. Des projets industriels d’usines ou de chantiers d’assemblage pourront ensuite être soutenus dès 2023 grâce France 2030.
Ces deux appels à manifestation d’intérêt seront ouverts dans le courant du mois de mars 2022.
Dans le cadre de France 2030, ce sont de l’ordre de 300 millions d’euros qui seront dédiés au soutien de cette industrie de l’éolien flottant, émergente innovante, vertueuse et appelée à se développer de façon massive.
Aujourd’hui, ce sont déjà près de 5 000 emplois liés aux énergies marines renouvelables qui maillent notre territoire. L’Etat souhaite que ce nombre continue à croître et répondra présent pour accompagner des projets d’ampleur qui ont vocation à participer à la réindustrialisation de notre pays et à la diversification des activités de nos ports.
A l’aide de ces projets de France 2030, le Gouvernement entend développer une filière forte de l’éolien flottant, ancrée dans les territoires et créatrice d’emplois. Ces outils permettront à l’Etat de contribuer au financement de projets innovants ainsi qu’au financement de projets d’infrastructures et industriels, dans une perspective de baisse des coûts, de diminution des impacts et de mise en place d’une filière.

Environnement

Le développement de l’éolien ne pourra se faire que dans le plus grand respect de l’environnement. A cet effet, la création de l’Observatoire national de l’éolien en mer, annoncé par le Premier ministre en août dernier et doté de 50 millions d’euros sur trois ans, a vocation à nourrir les démarches de planification du développement à venir de l’éolien en mer et répondre aux préoccupations des acteurs, notamment en ce qui concerne les impacts sur la biodiversité marine et sur la ressource halieutique. Ses objectifs sont doubles : valoriser les connaissances existantes et lancer de nouveaux programmes d’acquisition de connaissances afin de garantir la bonne prise en compte des enjeux de biodiversité dans le déploiement de l’éolien en mer.

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