Lancement d’un groupe de travail sur la sécurisation des conditions de vie dans les bidonvilles

Ce contenu a été publié sous le gouvernement du Premier ministre, Jean Castex.

Publié 21/01/2022|Modifié 21/01/2022

Dans le cadre de sa mission en matière de résorption des bidonvilles, la Dihal a lancé le 13 janvier 2022 un groupe de travail sur la sécurisation des conditions de vie sur site. Cette question est une des dimensions des actions prévues par l’instruction du gouvernement du 25 janvier 2018 visant à donner une nouvelle impulsion à la politique de résorption des bidonvilles.

L’objectif n’est pas de pérenniser les sites existants mais de prévenir au maximum les risques pesant sur la sécurité et la santé des habitants, tout en travaillant à une résorption la plus rapide possible des sites. Il s’agit notamment de garantir l’accès à l’eau qui est un droit fondamental ainsi qu’un enjeu sanitaire et humanitaire, tout particulièrement dans le contexte de crise liée au Covid-19. Il s’agit également de ramassage des déchets, d’accès à l’électricité, de prévention incendie…
L’objet du groupe de travail réuni par la Dihal est de faire un état des lieux et des préconisations à l’attention des acteurs de terrain. Il rassemble une trentaine de membres, représentants d’administrations centrales (Direction de l’eau et de la biodiversité, Direction générale des collectivités locales, Direction générale de la santé, Direction des libertés publiques et des affaires juridiques du ministère de l’intérieur), de préfectures (Loire-Atlantique et Val-d’Oise), d’associations (Solidarités International, Coalition Eau, Médecin du Monde, Fondation Abbé Pierre), de collectivités territoriales (Bordeaux, Grenoble et France Urbaine) et de partenaires privés (Aquassistance, Veolia, Fédération professionnelle des entreprises de l’eau).
La première réunion a permis d’une part de partager les objectifs, thèmes du groupe de travail, et d’autre part d’aborder la question de la transposition de la directive européenne sur l’eau du 16 décembre 2020 qui demande aux États membres de garantir l’accès à l’eau potable pour les groupes « vulnérables et marginalisés ». A cet égard, Coalition Eau et Solidarités International ont fait un point sur le contexte réglementaire, législatif et jurisprudentiel. Les échanges ont mis en évidence les questions à traiter, telles que la mise à disposition de données, la nécessité de préciser juridiquement les responsabilités des acteurs, l’intervention sur des sites avec des propriétés privées, ou encore le financement.
La prochaine réunion du groupe de travail se tiendra le 9 février 2022.

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