La plateforme d'écoute « Autisme Info Service » est désormais accessible

Ce contenu a été publié sous le gouvernement du Premier ministre, Édouard Philippe.

Publié 02/04/2019

La plateforme « Autisme Info Service » permet de mieux informer et d’orienter les familles et leur entourage.

En présence de la secrétaire d'État chargée des Personnes handicapées, Sophie Cluzel, « Autisme Info Service » a officiellement été lancée la semaine dernière. Elle est accessible au grand public à partir du 2 avril. Gratuite, cette plateforme téléphonique (0 800 71 40 40) apportera de nombreuses informations pratiques autour d’un trouble qui fait l’objet d’une stratégie nationale, l'autisme.

Autisme Info Service : à quoi va servir la plateforme

Le but de la plateforme est d'améliorer les capacités de dépistage et d’accompagnement des publics : les enfants âgés de 0 et 5 ans représentent seulement 34,5% du total des diagnostics de l’autisme, alors que la Haute autorité de santé (HAS) recommande une intervention précoce, si possible avant 4 ans. Par ailleurs, seuls 29 100 enfants et 49 000 adultes avaient été accompagnés par des établissements et services médico-sociaux (ESMS) en 2014.
Pour y remédier, l’État a cofinancé la plateforme téléphonique « Autisme Info Service ». Son but : écouter, orienter et informer correctement familles, associations, travailleurs médico-sociaux, professionnels de la santé et de l’éducation sur les troubles autistiques.
Ainsi, le centre d'appel est en mesure d'apporter des réponses sur divers sujets : caractéristiques de l’autisme, accompagnement d’une personne atteinte de troubles du spectre de l'autisme (TSA), traitement médical, inclusion à l’école et intégration dans le monde professionnel, etc.
Active dès le 2 avril prochain, Autisme Info Service sera également accessible via Internet où un chat, des fiches d’information et un annuaire seront à la disposition du public.

Pour une société plus inclusive

Le vendredi 6 avril 2018, le Premier ministre Édouard Philippe et la secrétaire d’État Sophie Cluzel présentaient la stratégie nationale pour l’autisme 2018-2022 . Ses objectifs : d’un côté, remettre la science au cœur de la politique publique concernant l’autisme pour supprimer les idées reçues sur ce trouble. De l’autre, développer le diagnostic précoce qui permet de limiter les sur-handicaps chez les personnes atteintes de TSA.
Concrètement, cette stratégie a pris cinq grands engagements :
  • remettre la science au cœur de la politique publique de l'autisme en dotant la France d'une recherche d'excellence ;
  • intervenir le plus précocement possible auprès des enfants ;
  • rattraper notre retard en matière de scolarisation ;
  • soutenir la pleine citoyenneté des adultes ;
  • enfin, soutenir les familles et reconnaître leur expertise.
Dans cette optique, Claire Compagnon, inspectrice générale des affaires sociales, avait été nommée déléguée interministérielle à l’autisme afin d’assurer la gouvernance de la stratégie.
En février, deux nouvelles consultations ont vu le jour : une première de « repérage des troubles du spectre autistique » en cas de suspicion d’autisme chez un enfant ; et une seconde, annuelle, de suivi et de coordination de la prise en charge de l’enfant.
La stratégie nationale représente une dépense publique de 344 millions d’euros sur la période 2018-2022. Couplés avec les 53 millions d’euros de crédits 2018 issus du 3e plan autisme, ce sont ainsi 400 millions d’euros consacrés à sa mise en œuvre.

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