La mobilité au service de la cohésion des territoires et de l’insertion sociale

Ce contenu a été publié sous le gouvernement du Premier ministre, Édouard Philippe.

Publié 24/05/2018|Modifié 25/06/2018

Le 16 mai 2018, la Dihal a organisé son 62ème atelier thématique sur la mobilité géographique comme vecteur d’insertion des personnes mal logées en France. L’événement s’est tenu au sein du campus de startups Station F à Paris.

Sylvain Mathieu - délégué interministériel à l’hébergement et à l’accès au logement - a annoncé l’établissement d’une feuille de route pour mettre en place les conditions d’une mobilité efficiente en partenariat avec des acteurs institutionnels (Pôle Emploi, USH…). Il s’agira d’abord de répertorier les territoires d’opportunité combinant vacance de logements et opportunités d’emploi. Dans un second temps, des programmes d’accompagnement à la mobilité pourront être mis en place en collaboration étroite avec les territoires d’accueil et les personnes volontaires. Cette démarche est soutenue activement par Alain Régnier – délégué interministériel à l’accueil et l’intégration des réfugiés (DIAIR) – dans un objectif de renforcer la cohésion nationale en partant des besoins des territoires.
C’est en s’appuyant sur les enseignements tirés de l’expérimentation « Un toit, un emploi » menée par le bailleur social Polygone et l’association Aurore, ainsi que du programme « Clefs de France » de l’association France Terre d’Asile, que la Dihal a souhaité initier cette réflexion sur la mobilité géographique. Les représentants de ces deux programmes ont souligné l’importance d’accompagner les personnes volontaires à la mobilité dans la définition de leur projet de vie, en cohérence avec les caractéristiques du territoire d’accueil puis, dans les mois qui suivent, dans leur installation pour que celle-ci soit réussie dans la durée. Le tissage d’un lien fort et permanent avec les partenaires locaux du projet (collectivités locales, services de l’Etat...) est également apparu essentiel. Enfin, la Dihal, qui pilote par ailleurs la plateforme nationale de logement des réfugiés – qui a relogé près de 6 000 personnes depuis sa création en 2015, apportera également son expertise dans l’accompagnement à la mobilité.
L’atelier a démontré l’intérêt de la mobilité géographique pour de nombreux acteurs institutionnels de l’emploi et du logement. Pôle Emploi a présenté des données sur l’emploi qui permettent d’établir une cartographie d’appariement emploi-logement. En outre, l’Union sociale pour l’habitat (USH) et le Commissariat général à l’égalité des territoires (CGET) – à travers son programme « Action cœur de ville » – ont exprimé leur soutien et leur volonté de participer à cette démarche initiée par la Dihal, tout en soulignant les précautions à prendre pour la création d’une telle cartographie (choix des indicateurs pertinents pour identifier les territoires attractifs…). Enfin, le groupe Action logement a présenté ses programmes de mobilité qui pourront alimenter la réflexion autour de la démarche.
La dernière table-ronde de l’atelier a mis en lumière des outils numériques innovants qui facilitent la mobilité et l’insertion sociale des personnes, notamment réfugiées :
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Consulter les
diffusées lors de l'atelier
Contact : alexandre.viscontini@developpement-durable.gouv.fr

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