« La France saura toujours répondre à vos attentes et à vos ambitions »

Ce contenu a été publié sous le gouvernement du Premier ministre, Manuel Valls.

Publié 02/07/2015

Manuel Valls et son homologue Li Keqiang étaient à Toulouse pour le troisième et dernier jour de la visite officielle du Premier ministre chinois en France. Un choix symbolique après la commande de 75 Airbus A330 par la Chine, dont les accords ont été signés à Matignon, mardi 30 juin. Aujourd'hui, une vingtaine de contrats et d'accords ont été signés confirmant la bonne tenue des échanges franco-chinois.

10 milliards d'euros, pour 45 commandes fermes d'Airbus A330 (+ 6 milliards pour 30 appareils en option).

C'est à Toulouse, au coeur du consortium européen Airbus, que Manuel Valls et Li Keqiang ont donné suite à la signature, le 30 juin, des accords relatifs à la commande des 75 Airbus A330 (45 commandes fermes pour un montant de 10 milliards d'euros et 30 autres avions en option, pour 6 milliards d'euros). Cette commande constitue « une nouvelle étape majeure de notre coopération » , a souligné Manuel Valls pour qui Airbus, fleuron de l'industrie européenne, « montre aussi le chemin de la coopération entre l'Europe et la Chine » . Afin d'illustrer cette coopération, Manuel Valls a rappelé la mise en place, en 2004 en Chine, à Tianjin, de la chaîne d'assemblage de l'A320. Ce site se verra doter d'un centre de finition pour aménager des A330 destinés au marché chinois. La signature a eu lieu au cours de cette visite.

Un échange économique prometteur entre les deux pays

« Venez vous installer en France ! », c'est le message que Manuel Valls a adressé aux chefs d'entreprises chinoises, ajoutant que l'ambition de la France est d'offrir «le dispositif d'accueil le plus attractif de tous les pays européens ». La nouvelle agence publique Business France sera ainsi l'interlocuteur unique des investisseurs chinois pour toutes leurs démarches. Manuel Valls a également rappelé la mise en place de mesures pour permettre l'obtention de visas en 48 heures ou la mise à disposition de visas longue durée de 5 ans.
Pour illustrer les relations, déjà très avancées, entre les deux pays, le Premier ministre a mis en avant l'entrée d'un consortium chinois dans le capital de la société de gestion de l'aéroport de Toulouse-Blagnac, représentant 13 000 emplois pour un montant d'investissement de la Chine de 4 milliards d'euros. Il a également souligné les partenariats significatifs déjà engagés entre les deux pays :
  • investissement entre le fonds chinois CIC et Engie ;
  • entrée de Dongfeng au capital de PSA-Peugeot-Citroën ;
  • investissement de Fosun dans le Club Méditerranée ;
  • rachat du groupe Louvre Hôtel par le groupe Jin Jiang. 

Parmi la vingtaine de contrats et d'accords signés

Le groupe de tourisme Pierre et Vacances a signé un accord pour développer ses Centers Parcs en Chine et en Asie. Schneider Electric a noué un contrat estimé à 500 millions d'euros avec le groupe chinois de matériaux de construction CNBM pour la gestion de la consommation énergétique de bâtiments et d'usines. Alcatel Lucent a signé deux "accords-cadres" pour fournir des équipements de télécommunications à des groupes chinois hors de Chine, principalement en Afrique, pour un montant total de 1,3 milliard d'euros. Accord prévoyant l'extension du site chinois d'Airbus à Tianji pour aménager les cabines des A330 du marché chinois. (Le montant cumulé des contrats et accords est d'environ 3,5 milliards, auxquels il faut ajouter plusieurs milliards d'euros d'accords de crédits et de financement.)

Le nucléaire, Une solution au réchauffement climatique

Deuxième pilier de la rencontre entre les deux dirigeants : l'énergie nucléaire. Manuel Valls a rappelé que «la demande mondiale d'énergie est appelée à croître. Dans le même temps, nous avons obligation [...] de lutter efficacement contre le réchauffement climatique » . Le Gouvernement a pris des orientations claires pour refonder la filière nucléaire française et répondre aux enjeux. Cette orientation fait partie de la solution au réchauffement climatique. «Les entreprises françaises et chinoises ont vocation à travailler, aussi bien sur le cycle du combustible, de l'amont à l'aval, que dans le domaine des réacteurs » , a-t-il précisé.
La COP21 en ligne de mire
Manuel Valls a déjà eu l'occasion de «saluer l'engagement » de la Chine pour les négociations sur le réchauffement climatique au coeur de la COP21 de décembre prochain à Paris. La Chine est un acteur primordial quand on sait que "le pays du Milieu" est le premier émetteur mondial de gaz à effet de serre. Le 30 juin dernier à l'Élysée , le Premier ministre chinois, Li Keqiang, a annoncé officiellement la contribution de son pays pour un plafonnement des émissions de CO2 à horizon 2030, à quelques mois du prochain sommet sur le climat.

« Le réchauffement climatique est notre préoccupation commune. Et le nucléaire fait partie de la solution. »

Manuel Valls 2 juillet 2015

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