La Dihal et ses partenaires se mobilisent pour changer les regards sur l'accueil et l'intégration des réfugiés

Ce contenu a été publié sous le gouvernement du Premier ministre, Édouard Philippe.

Publié 20/02/2019|Modifié 21/02/2019

Pour lutter contre les idées et le représentations négatives sur la question des réfugiés, la Dihal et ses partenaires ont réalisé une série de portraits vidéos sur les parcours d'intégration réussis de réfugiés en France et ont lancé le concours "No(s) cliché(s) - Lés réfugiés, une chance pour la France" à destination des étudiants en communication.

Les portraits de Adam, Bertin, Kareem, Leen, Motjaba, Papis et Wakery , réfugiés en France
La Dihal s'associe à la Délégation interministérielle à l'accueil et à l'intégration des réfugiés (Diair) et à la Direction générale des étrangers en France (DGEF) dans la réalisation de 7 portraits vidéos retraçant le parcours de réfugiés qui se sont installés en France
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Réalisées par Hikari production, ces vidéos présentent la richesse de ces personnes, leur reconnaissance unanime et leur détermination dans l'optique de changer les regards parfois portés par nos concitoyens sur la question des réfugiés. Parmi les portraits, une vidéo retrace le parcours de Motjaba, qui a été accompagné par le Samu Social de Paris dans le cadre du dispositif hébergement citoyen piloté par la Dihal. Lancé depuis septembre 2016 ce dispositif a financé l'accompagnement de 1000 réfugiés chez des particuliers pendant les deux années de l’expérimentation. Cette période de cohabitation a constitué un vrai tremplin dans le parcours d'intégration des personnes accompagnées.
No(s) Cliché(s) : imaginez la campagne qui donnera aux Français l'envie d'accueillir
"Les réfugiés, une chance pour la France" c'est derrière ce slogan que ce sont associés acteurs publics, associatifs et de la recherche dans l'organisation d'un concours à destination des étudiants en communication avec un objectif : concevoir une campagne de communication pour donner aux Français l'envie d'accueillir des réfugiés.
L’Europe a connu ces dernières années un accroissement important du phénomène migratoire, et la France, dans la droite ligne de ses valeurs républicaines et de son histoire de terre d’accueil, s’est engagée dans l’accueil de réfugiés sur son territoire et leur inclusion au sein de sa société.
Alors que les personnes réfugiées possèdent pour certaines des compétences professionnelles, artistiques, ou des savoir-faire artisanaux, hautement appréciés dans leur pays d’origine, leur apport à la société française reste insuffisamment valorisé, et elles sont trop souvent dénigrées ou ostracisées. Qu’elles soient journalistes, artisans, entrepreneurs, militants politiques, elles sont avant tout des parents, des hommes et des femmes, riches d’un passé et de leur culture. Au travers de leur parcours d’exil, et les situations parfois extrêmes qu’elles ont traversées, les personnes réfugiées ont démontré des capacités élevées de résilience et une capacité à entreprendre ou à s’adapter — non par choix, mais par nécessité — qu’il est utile de valoriser. Cependant, leur statut administratif prime encore trop souvent sur ce qu’elles sont. À ce manque de reconnaissance de la richesse des personnes migrantes accueillies au sein de notre société s’ajoute la confusion autour de leur statut, de leurs droits et devoirs, confusion parfois alimentée par une désinformation organisée à des fins politiques.
C'est donc pour changer ces regards et ces perceptions que la Dihal, la Diair (Délégation interministérielle à l'accueil et à l'intégration des réfugiés), Acteurs d'Humanité et l'Institut Convergences migrations, se sont associés pour inciter la jeune génération à se saisir de cette problématique majeure de notre société et proposer, par la conception de campagnes de communication, leur regard sur l'accueil et l'intégration de réfugiés en France. Nombreux sont les acteurs institutionnels ou associatifs à œuvrer dans notre pays sur la question de l’accueil et de l’intégration des personnes réfugiées mais la mobilisation de l'ensemble de la société et tout particulièrement de la jeunesse est capitale pour porter haut les valeurs d'humanité de notre pays.
Depuis plusieurs semaines ce sont donc des dizaines d'étudiants qui ont répondu à l'appel des co-organisateurs et se sont emparés du sujet avec un objectif : convaincre nos concitoyens de l’opportunité réciproque que constitue l’accueil de personnes réfugiées dans notre pays.
À l'issue du concours, le 1er mars prochain, un collège d'experts et de réfugiés se réunira pour examiner les contributions. Une cérémonie récompensera les lauréats à la fin du mois de mai.

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