La biomasse pour réduire la hausse des températures

Ce contenu a été publié sous le gouvernement du Premier ministre, Jean Castex.

Publié 17/08/2021

L’utilisation accrue de la biomasse fait partie des solutions contre le changement climatique, selon une étude de France Stratégies.

L’impact des activités humaines est « sans équivoque » sur le réchauffement climatique , estime le GIEC dans son 6e rapport d'évaluation , daté du 9 août 2021. La concentration de CO2 continue d’augmenter, accentuant les événements météorologiques extrêmes.
Le rapport du GIEC renforce la volonté de la France de continuer à agir, au niveau international et au niveau national, pour limiter les émissions de gaz à effet de serre et se préparer aux impacts devenus inéluctables du changement climatique.
Parmi les solutions, la dernière étude de France Stratégie (organisme public de réflexion, d’expertise et de concertation) met en avant la biomasse comme facteur non négligeable d'action contre le réchauffement climatique .

Définition

La biomasse-énergie est la principale source d’énergie renouvelable en France . Solide, liquide ou gazeuse, elle produit de l’énergie pour différents usages comme la chaleur, l’électricité, le biogaz ou les carburants. \nCette biomasse provient de la forêt , de l’ agriculture (cultures dédiées, résidus de culture, cultures intermédiaires et effluents d’élevage), de déchets (déchets verts ; biodéchets des ménages ; déchets de la restauration, de la distribution, des industries agroalimentaires et de la pêche ; déchets de la filière bois ; boues de stations d’épuration, etc). Lire le dossier du ministère de la Transition écologique

Lire le dossier du ministère de la Transition écologique

Objectif : neutralité carbone en 2050

Agir contre le réchauffement des températures implique l’utilisation raisonnée de l’énergie et le remplacement massif des énergies fossiles par des énergies décarbonées. Or, parmi les énergies bas carbone, la biomasse tient une bonne part avec :
  • son caractère renouvelable :  biodégradable, elle entre dans une économie circulaire ;
  • son potentiel de stockage de carbone : les forêts et les sols agricoles sont des puits de CO2 importants ;
  • la grande diversité des ressources : déchets et résidus de l'agriculture provenant de la terre et de la mer, de la sylviculture et des industries connexes. Il faut y ajouter la fraction biodégradable des déchets industriels et ménagers.
L'étude de France Stratégie estime, en effet, que la diversité des ressources naturelles disponibles en France et les objectifs contre le réchauffement climatique font de la biomasse un atout potentiel pouvant contribuer à la décarbonation de multiples secteurs de l'économie.
L'ambition de la France est par conséquent de mobiliser, entre autres, la biomasse pour atteindre l’objectif de neutralité carbone en 2050 ( Stratégie nationale bas-carbone (SNBC) ; Plan climat présenté en juillet 2017 ).

Neutralité carbone On atteint la neutralité carbone lorsque le taux de rejet de dioxyde de carbone (CO2) n'excède pas la capacité naturelle d'absorption par les milieux naturels (forêts, zones humides, sols agricoles…).

Pour atteindre la neutralité il faudrait augmenter de 2,5 fois la production énergétique de biomasse par rapport à 2016. Une capacité supplémentaire de production qui serait rendue possible avec le développement de nouveaux modes d'agriculture, comme la bioéconomie et l' agroécologie . ► Lire le rapport complet de France Stratégie.Lire la synthèse du rapport de France Stratégie.

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