"L'État et la Région sont au rendez-vous des engagements pris en 2013" pour la Bretagne

Ce contenu a été publié sous le gouvernement du Premier ministre, Manuel Valls.

Publié 19/12/2014

Manuel Valls, en déplacement à Brest jeudi 18 décembre, a signé le protocole de mise en œuvre du Pacte d'avenir pour la Bretagne pour la période 2015-2020. L'occasion d'annoncer que le contrat plan État-région mobilisera plus d'un milliard d'euros pour la Bretagne.

Un an après la signature du Pacte d'avenir pour la Bretagne, Manuel Valls s'est rendu dans la région pour faire le point sur les engagements pris en 2013. "Respecter les engagements, c’est construire le socle de la confiance, car - comme le reste du pays - c’est de confiance dont la Bretagne a besoin", a déclaré le Premier ministre.
Le Pacte d’avenir, signé il y a un an pour répondre aux difficultés économiques qui frappaient la Bretagne, avait deux objectifs:
  • Répondre à l’urgence : "Nous l’avons fait grâce au déblocage de fonds et à une mobilisation collective sans précédent", a déclaré Manuel Valls lors de son discours à Brest.
  • Construire ensemble l’avenir et préserver le modèle breton.
Parmi les priorités d’investissement, trois sont essentielles :
  • Les transports et notamment le désenclavement du territoire
    Le grand projet de la Ligne à Grande Vitesse entre Le Mans et Rennes, mise en service en 2017, permettra de gagner quarante minutes dans le trajet vers Paris. C’est un cap important du Plan Bretagne à Grande Vitesse pour lequel 3,3 milliards d’euros seront investis. Les investissements concerneront également le traitement du nœud multimodal de la gare de Rennes, la mise en œuvre des pôles d’échanges à Lorient, Quimper, Redon, Morlaix et Guingamp, ainsi que l’amélioration des dessertes secondaires : Carhaix - Paimpol ou Dinan, Dol – Lamballe.
    L'État et le Conseil régional mobiliseront ensemble plus de 220 millions d’euros sur la période 2015-2020, dans le cadre de la mise à deux fois deux voies de la RN164. Enfin, l’engagement de l’État autour du projet Bretagne Très Haut Débit est porté à 152 millions d’euros au titre du Fonds pour la Société Numérique, garantissant ainsi la mise en œuvre du plan de financement prévisionnel.
  • L'enseignement supérieur et la recherche
    Parmi les différents projets, le déploiement du pôle d’excellence en cyber sécurité fera de la Bretagne une région pionnière au niveau national mais aussi à l’échelon européen. A la clé, un nouvel écosystème et plusieurs centaines de créations d’emplois à très forte valeur ajoutée. Le contrat de plan État-région permettra de conforter la compétitivité des filières telles que l’usine agro-alimentaire du futur, la recherche et le développement pour la filière laitière et la sécurité alimentaire, mais aussi les TIC, la photonique ou la réalité virtuelle augmentée - elles aussi parties prenantes des trente-quatre plans industriels nationaux. Enfin, le rapprochement des établissements des Régions Bretagne et Pays de la Loire sera favorisé par le soutien apporté à plusieurs projets communs.
  • La transition écologique et énergétique
    Les filières émergentes seront soutenues, notamment dans le domaine de l’économie circulaire, de l’efficacité énergétique des bâtiments ou encore de la valorisation des ressources naturelles terrestres et marines. Créée à Brest en mars 2012, France énergie marine doit rester au cœur de cette dynamique afin de valoriser au mieux les 34 millions d’euros attribués : elle signera pour cela une convention avec l’Agence Nationale de la Recherche, devenant ainsi l’institut de référence au niveau national dans le domaine des énergies marines renouvelables. Le port de Brest adaptera ainsi ses équipements pour le développement de la filière des énergies marines renouvelables.
    Ifremer sera transféré de Paris à Brest, comme annoncé le 13 décembre 2013. L’établissement demeurera un établissement national et son contrat d’objectifs sera mis en œuvre.
A Brest, le Premier ministre a confirmé "de nouveaux engagements de l'État dans le cadre des contrats de plan État-région" (CPER). Les CPER permettent de programmer et de financer des projets structurants pour le territoire. Pour les six années à venir, l'État y consacrera 12,5 milliards d’euros. Jeudi, Manuel Valls a annoncé que, d'ici 2020, le contrat de plan va mobiliser en Bretagne une enveloppe de plus d’un milliard d’euros de l’État et de la Région, dont 525 millions d’euros apportés par l’Etat.
Le Gouvernement a présenté en Conseil des ministres le 20 novembre 2014, les orientations des contrats de plan État-région pour la période 2015-2020 .

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