
Contenu publié sous le Gouvernement Valls III du 11 Février 2016 au 06 Décembre 2016
L’indicateur « sorties précoces » mesure la proportion de jeunes de 18-24 ans qui, simultanément, n’étudient plus, ne sont pas diplômés du second cycle de l’enseignement secondaire et n’ont pas suivi de formation au cours des quatre dernières semaines. [En France, cette catégorie correspond aux jeunes de 18-24 ans qui ne poursuivent plus ni études ni formation et n’ont pas de diplôme supérieur au brevet. ]
En 2015, 9,3 % des 18 à 24 ans en France ont quitté leurs études initiales sans diplôme ou avec seulement le brevet des collèges, ce qui correspond à 494 000 jeunes de 18 à 24 ans actuellement sans diplôme et sans formation contre 620 000 il y a 5 ans.
Par ailleurs en termes de flux, en 2015 on compte 110 000 jeunes sortant du système éducatif sans diplôme contre 136 000 cinq ans auparavant.
Même si l’écart est moindre ces dernières années, la part des sortants précoces demeure plus élevée chez les jeunes hommes que chez les jeunes femmes : 10,1 % contre 8,5 % en 2015.
Au cours des dix dernières années, les pays européens ont tous vu le taux de décrochage scolaire diminuer dans des proportions différentes. Le Portugal avait le taux le plus élevé en 2005 (38,4%) ; il l’a presque divisé par 3 en 2015 (13,7%). L’Italie, la Roumanie, Malte et l’Espagne ont également vu ce taux diminuer, mais gardent encore entre 15% et 20% de décrocheurs.

Pourquoi cet indicateur
L'action efficace contre le décrochage scolaire constitue l’une des cinq priorités de la stratégie « Europe 2020 ». Elle répond à la volonté d’assurer la réussite de tous les élèves, quel que soit le milieu d’origine, et d’élever le niveau de qualification pour répondre aux défis de l’économie de la connaissance. L'action contre le décrochage est également un instrument contre l’exclusion, car l’absence de diplôme augmente le risque de rester durablement à l’écart du marché du travail et de la société.Comment évolue cet indicateur
9,3%
C’est la part des décrocheurs parmi les Français âgés de 18 à 24 ans (contre 11% dans l’Union européenne).
Par ailleurs en termes de flux, en 2015 on compte 110 000 jeunes sortant du système éducatif sans diplôme contre 136 000 cinq ans auparavant.
Même si l’écart est moindre ces dernières années, la part des sortants précoces demeure plus élevée chez les jeunes hommes que chez les jeunes femmes : 10,1 % contre 8,5 % en 2015.
Comment la France se situe par rapport à ses partenaires européens
Pour l’ensemble de l’Union européenne (UE 28), le taux de sortants précoces est de 11,0 % en 2015, soit près de 2 points de plus qu’en France. Il est quasi stable entre 2014 et 2015 (baisse de 0,1 point). L’Allemagne a vu son taux passer de 9,5% à 10,1% entre 2014 et 2015.Au cours des dix dernières années, les pays européens ont tous vu le taux de décrochage scolaire diminuer dans des proportions différentes. Le Portugal avait le taux le plus élevé en 2005 (38,4%) ; il l’a presque divisé par 3 en 2015 (13,7%). L’Italie, la Roumanie, Malte et l’Espagne ont également vu ce taux diminuer, mais gardent encore entre 15% et 20% de décrocheurs.
Evolution du taux de sorties précoces du système scolaire entre 2005 et 2015

Données ouvertes
L'ensemble des statistiques en accès libre sur Data.gouv.fr
Accéder aux sources
Accéder aux sources