
Hébergement d'urgence : 6 000 places pérennisées sur l’année
Sur les 14 000 places ouvertes spécialement pour l’accueil des plus démunis cet hiver, 6 000 seront pérennisées pour le reste de l’année.
Après cinq mois de trêve hivernale, Julien Denormandie, ministre chargé de la Ville et du Logement, a annoncé la pérennisation sur l'année de 6 000 places ouvertes en hébergement d'urgence. En 2 ans, ce sont 11 000 places supplémentaires dédiées au logement des sans-abri qui ont été créées en France.
En complément, un budget de près de 5 millions d’euros est prévu pour accompagner les personnes qui dorment à l’hôtel en Île-de-France et 5 autres millions sont prévus, dans le cadre du Plan Pauvreté, pour renforcer les maraudes qui vont au contact des sans-abris.
D’ici à 2022, 10 millions d’euros seront consacrés au déploiement d’une cinquantaine de maraudes mixtes, associant travailleurs sociaux et professionnels de la protection de l’enfance, pour aller à la rencontre des familles à la rue et des mineurs isolés.
Depuis 2017, les crédits du programme « hébergement d’urgence » ont augmenté de 15 %, soit un total de deux milliards d’euros. Cet hiver, l’État avait pleinement participé à l’accueil des sans domicile en transformant l’hôtel de Castries, ancien bâtiment du ministère de la Cohésion des territoires, en un centre d’hébergement.
En 2018, la mise en œuvre de ce plan a obtenu des résultats encourageants : 70 000 personnes à la rue ou hébergées sont passées vers le logement social ou le logement adapté. Ce plan concerne également le logement des réfugiés. Ainsi, 8 720 logements ont été mobilisés pour près de 20 000 réfugiés en 2018. Cela représente une progression de 90 % par rapport à 2017.
« Par exemple, dans la loi portant évolution du logement, de l'aménagement et du numérique (Elan), on a permis que les mesures d’aide liées à l’expulsion et celles liées au surendettement puissent être actionnées de manière simultanée », explique Julien Denormandie. L’objectif : garantir un meilleur maintien dans le logement des locataires ayant repris le paiement de leur loyer.
Pour mieux accompagner les personnes en difficulté, le Gouvernement a également investi 2 millions d’euros dans un système d’information. Ce dernier permet aux bailleurs de détecter les difficultés de paiement, et ainsi de déclencher les mesures d’aide.
Offrir à chaque personne dans le besoin une place en hébergement d’urgence
Le parc d’hébergement d’urgence atteindra une capacité de 145 000 places hors-hiver. « C’est autant de femmes, d’hommes et d’enfants qui vont pouvoir dormir au chaud, soit l’équivalent d’une ville comme Le Mans », note le ministre dans un entretien à La Croix.En complément, un budget de près de 5 millions d’euros est prévu pour accompagner les personnes qui dorment à l’hôtel en Île-de-France et 5 autres millions sont prévus, dans le cadre du Plan Pauvreté, pour renforcer les maraudes qui vont au contact des sans-abris.
D’ici à 2022, 10 millions d’euros seront consacrés au déploiement d’une cinquantaine de maraudes mixtes, associant travailleurs sociaux et professionnels de la protection de l’enfance, pour aller à la rencontre des familles à la rue et des mineurs isolés.
Depuis 2017, les crédits du programme « hébergement d’urgence » ont augmenté de 15 %, soit un total de deux milliards d’euros. Cet hiver, l’État avait pleinement participé à l’accueil des sans domicile en transformant l’hôtel de Castries, ancien bâtiment du ministère de la Cohésion des territoires, en un centre d’hébergement.
À terme : accompagner vers un logement durable
Si l’hébergement d’urgence reste une priorité, il ne représente pas une solution à long terme. En dépit des efforts déployés, les pouvoirs publics constatent une persistance du sans-abrisme ainsi qu’une saturation des dispositifs d’hébergement d’urgence. Face à cette situation, le Gouvernement avait présenté en septembre 2017 le plan pour le « Logement d’abord et la lutte contre le sans-abrisme ». Son but : accompagner les personnes à la rue vers le retour au logement, avec un accompagnement social adapté.En 2018, la mise en œuvre de ce plan a obtenu des résultats encourageants : 70 000 personnes à la rue ou hébergées sont passées vers le logement social ou le logement adapté. Ce plan concerne également le logement des réfugiés. Ainsi, 8 720 logements ont été mobilisés pour près de 20 000 réfugiés en 2018. Cela représente une progression de 90 % par rapport à 2017.
Limiter les expulsions locatives
En complément de l’accompagnement vers le logement, les pouvoirs publics cherchent à faire diminuer les décisions judiciaires d’expulsion. Pour répondre à cet objectif, le plan Logement d’abord a mis en place des solutions d’accompagnement en cas de loyer impayé.« Par exemple, dans la loi portant évolution du logement, de l'aménagement et du numérique (Elan), on a permis que les mesures d’aide liées à l’expulsion et celles liées au surendettement puissent être actionnées de manière simultanée », explique Julien Denormandie. L’objectif : garantir un meilleur maintien dans le logement des locataires ayant repris le paiement de leur loyer.
Pour mieux accompagner les personnes en difficulté, le Gouvernement a également investi 2 millions d’euros dans un système d’information. Ce dernier permet aux bailleurs de détecter les difficultés de paiement, et ainsi de déclencher les mesures d’aide.