Filière française de masques : les entreprises mobilisées
Répondant à l’appel de l’Etat et en coordination avec ses services, des entreprises françaises se sont engagées dans un élan de solidarité sans précédent pour permettre d’équiper les Français en masques de protection.
De nombreuses entreprises mobilisées sur tout le territoire
- 45 entreprises en Auvergne-Rhône-Alpes
- 21 entreprises dans le Grand Est
- 17 entreprises dans les Hauts-de-France
- 15 entreprises en Ile-de-France
- 14 entreprises dans les Pays-de-La-Loire
- 14 entreprises en Nouvelle-Aquitaine
- 14 entreprises en Occitanie
- 6 entreprises en Normandie
- 4 entreprises en Bourgogne-Franche-Comté
- 3 entreprises en Provence-Alpes-Côte d’Azur
- 2 entreprises en Centre-Val de Loire
- 2 entreprises en Bretagne
Portraits d’entreprises engagées
Riches de leur savoir-faire, de nombreux chefs d’entreprises et salariés volontaires ont décidé de se lancer un défi : fabriquer des masques au service des Français.
Ils vous racontent ce qui les a poussé à se mobiliser et comment ils y sont parvenus.
Deux fois par semaine, retrouvez un nouveau témoignage de celles et ceux qui s’engagent pour permettre aux Français d’envisager une reprise de leurs activités en toute sécurité.
L’Etat accompagne les fabricants de masques français
Fabrication des masques : mobilisation d’une chaine d’expertise et de compétences
- L’Agence nationale sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) fixe les exigences sanitaires, transmises au ministère de l’Economie.
- Le ministère de l’Economie missionne le Comité stratégique de la filière « Mode et Luxe » pour mobiliser les entreprises textiles.
- Les entreprises textiles conçoivent des prototypes qu’elles transmettent à la Direction Générale de l’Armement (DGA).
- La DGA teste les prototypes et émet au besoin des préconisations d’amélioration.
- La DGA transmet les résultats au Ministère de l’Economie.
- Sur la base de ces tests, le ministère de l’Economie publie la liste des entreprises textiles dont les essais sont conformes aux exigences.
- Les entreprises textiles s’engagent à ce que leurs produits soient conformes à l’ensemble des spécifications et apposent un logo identifiable sur les masques.
Un appel à propositions a été lancé par la Direction générale des entreprises du ministère de l’Economie et des Finances à destination d’entreprises prêtes à proposer des solutions pour augmenter la capacité de production nationale. Plusieurs centaines d’entreprises et groupements d’entreprises ont proposé des prototypes de masques grand public.
L’Etat, sur la base de deux avis de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM), a défini dans une note du 29 mars les spécifications que doivent respecter les masques pour contribuer à prévenir la diffusion de l’épidémie.
Pour garantir la qualité des masques français, les fabricants de masques grands publics qui souhaitent mettre leurs produits sur le marché ont l’obligation de les soumettre à des essais réalisés par la Direction générale de l’armement (DGA) ou par d’autres laboratoires compétents. Plus de 300 échantillons sont traités chaque semaine avec un délai moyen de 72 heures par la DGA. Cette dernière apporte au besoin aux entreprises des conseils avec des préconisations d’améliorations éventuelles du design ou de l’ergonomie du masque.
Une fois les tests réussis, les masques dont les prototypes répondent aux spécifications sont reconnaissables à un logo apposé directement sur le masque ou sur son emballage par le fabricant.
Le Ministère de l’Économie et des Finances a demandé à la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) de lancer des contrôles pour vérifier la qualité des masques et faire des relevés de prix.
Un logo obligatoire permet d’identifier facilement les « masques grand public » dont les prototypes ont été testés. Le label précise le nombre de lavages testés, d’un usage unique à 50 lavages.
« Savoir faire ensemble » : les entreprises « Mode & Luxe » solidaires dans la lutte contre le Covid-19
Face à l’urgence sanitaire, et suite à l’appel du Gouvernement, la Direction Générale des Entreprises (DGE) du Ministère de l’Économie et des Finances a missionné le Comité stratégique de filière Mode et Luxe (CSF) pour coordonner la mobilisation de la filière textile et fabriquer à grande échelle des équipements de protection à destination des Français.
Ce groupement solidaire baptisé « Savoir faire ensemble » regroupe aujourd’hui plus de 830 entreprises de toutes tailles, présentes sur tout le territoire. Il permet de mettre en relation des professionnels à la recherche de matériel de protection et les ateliers français qui les fabriquent.