22 novembre 2017

" La France, pays des droits de l'homme commémore le 10 mai l'#AbolitionEsclavage , on ne doit plus maintenir aujourd'hui un homme en #Esclavage ! "

Pour le Délégué interministériel pour l’égalité des chances des Français d'Outre-mer, s'est exprimé sur l'esclavage des africains subsahariens en Libye :
"Il y a des femmes, des hommes, qui partent de leur pays pour essayer de trouver le bonheur et on les attache et ils deviennent esclaves."

Ce n’est pas la première fois qu’un tel commerce est dénoncé. En avril, l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) avait affirmé que la traite d’être humains était devenue une pratique fréquente chez les passeurs.
Avec l’aide de l’Union européenne, les gardes-côtes libyens parviennent désormais à bloquer le départ des bateaux. Les passeurs se retrouvent « coincés » avec des migrants qu’ils ne peuvent faire partir. Quand les migrants ne peuvent plus leur donner d’argent, certains trafiquants n’hésitent plus à les vendre.

Ces « marchés aux esclaves » auraient lieu une ou deux fois par mois en Libye. Des hommes et des femmes sont utilisés comme travailleurs journaliers dans les secteurs de la construction et de l’agriculture. Dans le reportage de CNN, ils sont proposés à la vente puis des voix lancent des prix. Des hommes , des femmes , des enfants sont vendus en quelques minutes comme esclaves, parfois pour moins de 400 euros chacun…

Interrogé par CNN, un ancien esclave qui est parvenu à s’enfuir raconte son quotidien : « Ils vous forcent à travailler et vous battent. » La Libye est devenue un véritable enfer pour les migrants, rackets, enlèvements et de tortures subis dans les camps où ils sont détenus.

Le président en exercice de l’Union africaine (UA), le Guinéen Alpha Condé, et le gouvernement sénégalais se sont indignés, tout comme le président nigérien Mahamadou Issoufou, qui a demandé que le sujet soit mis à l’ordre du jour du sommet Union africaine-Union européenne des 29 et 30 novembre à Abidjan.
De son côté, le président togolais Faure Gnassingbé parle d’infamie.

Nombre d’Africains pointent la responsabilité de leurs dirigeants dans l’absence de développement qui provoque les migrations de jeunes vers l’Europe
Samedi 18 novembre sur Facebook, le chanteur ivoirien de reggae, Alpha Blondy, a lancé « un cri du cœur », pas un « appel à la violence ».