29 novembre 2017

Jean-Marc MORMECK, Délégué interministériel pour l'#EgalitéDesChances veut mettre #KO l'échec scolaire

Une petite trentaine d’élèves scolarisés en classe de 4e au collège Jacques-Jorissen ont été initiés au noble art, ce lundi, dans la salle de boxe anglaise de Drancy. Leur professeur ? Jean-Marc Mormeck.

Le Parisien 93 - Mardi 28 novembre  2017

Le septuple champion du monde de boxe, devenu délégué interministériel pour l’égalité des chances, a dirigé un atelier de boxe avec des élèves du collège Jacques-Jorissen.
Une petite trentaine d’élèves scolarisés en classe de 4e au collège Jacques-Jorissen ont été initiés au noble art, ce lundi, dans la salle de boxe anglaise de Drancy.
Leur professeur ? Jean-Marc Mormeck.

L’ancien athlète de haut niveau, originaire de Bobigny, a fait ses armes dans cette ville avant de devenir septuple champion du monde, puis délégué interministériel pour l’égalité des chances. Il est venu partager son expérience et les valeurs du sport avec les ados, dont certains risquent le décrochage scolaire. « Il faut respecter vos professeurs et être attentifs à leurs instructions », ordonne le poids lourd, avec un charisme naturel.
Derrière lui, un groupe répète les enchaînements sur des sacs de frappe. Les coups de poing pleuvent. L’air est vite saturé d’humidité. Les respirations des adolescents, de plus en plus saccadées, résonnent et se répondent, couvertes par les bruits des cordes à sauter qui sifflent et les voix de Mélanie Avisse, leur professeur d’éducation physique et de Kassa Baradji, entraîneur de boxe. « Le but est de proposer toute l’année aux élèves qui ont un comportement inapproprié une heure de tutorat avec Kassa Baradji et un enseignant sur le temps du midi », détaille Mélanie Avisse. Une idée qui fait des émules. « C’est dur mais ça défoule ! dit Yassam, 14 ans. Ça me permet de canaliser mes émotions ». L’adolescent semble convaincu par l’atelier. Et il n’est pas le seul : attentifs aux instructions, ses camarades sautillent sur un ring, tandis que l’enfant terrible de Bobigny encourage Myriam, une élève de 14 ans qui l’a défié à un face-à-face d’une minute à la corde à sauter : « Allez, courage, plus que trente secondes, il faut du mental pour relever ce défi ! », lui souffle-t-il, l’air amusé.
L’adolescente craque et s’arrête avant la fin du temps imparti. « Je ne savais pas que c’était aussi long soixante secondes… Ça apprend l’humilité », confie-t-elle, l’air épuisé, avant d’oser lui réclamer « une revanche ». Signe queSigne que la jeune fille a écouté les conseils de son entraîneur avec attention.