5 février 2018
A Mitry-Mory, Jean-Marc MORMECK veut donner aux jeunes l’envie d’entreprendre

Le Délégué interministériel pour l’Égalité des chances et ancien champion de boxe, Jean-Marc Mormeck est intervenu ce lundi auprès d’élèves du lycée Honoré-de-Balzac de Mitry-Mory pour leur donner goût de l’entrepreneuriat.
Le Parisien 77 – Lundi 5 février 2018
Mitry-Mory, ce lundi après-midi. Le Délégué interministériel pour l’Egalité des chances, Jean-Marc Mormeck a rendu visite à des élèves de première et de terminale du lycée Honoré-de-Balzac pour encourager leur esprit d’entreprise.
Le Délégué interministériel pour l’Égalité des chances et ancien champion de boxe, Jean-Marc Mormeck est intervenu ce lundi auprès d’élèves du lycée Honoré-de-Balzac de Mitry-Mory pour leur donner goût de l’entrepreneuriat.
« Nous sommes tous égaux face à nos rêves mais pour qu’ils se réalisent, il faut toujours travailler ! » C’est le message qu’a martelé ce lundi Jean-Marc Mormeck à 70 élèves de première et de terminale du lycée polyvalent de Balzac à Mitry-Mory.
Délégué interministériel pour l’Égalité des chances depuis mars 2016, sans étiquette politique, l’ex-champion de boxe est intervenu au lycée Balzac dans le cadre de la seconde édition de la Semaine de l’entrepreneuriat dans les quartiers. L’objectif de cette intervention organisée par les associations 100 000 entrepreneurs et IMPACT partenaires est d’éveiller les lycéens à l’esprit d’entreprise.
Et pour donner goût à ces élèves de première et de terminale Sciences et technologies du management et de la gestion (STMG) à l’entrepreneuriat, Jean-Marc Mormeck a chaussé sa casquette de sextuple champion du monde de boxe plutôt que celle de délégué interministériel.
« Je suis arrivé de Guadeloupe pour vivre à Bobigny à l’âge de 6 ans. Plus tard, j’étais comme certains d’entre vous, je ne savais pas ce que je voulais faire. J’ai quitté l’école avec un CAP mais lorsque j’ai découvert la boxe avec Mike Tyson, j’ai décidé que je deviendrai champion du monde ! Je me suis entraîné d’arrache pied. Je travaillais en parallèle dans la sécurité ».
Face aux questions directes sur ses revenus et son train de vie, l’ancien pratiquant du noble art n’esquive pas et joue cartes sur table. Voitures de luxe, gains de plusieurs centaines de milliers d’euros pour des combats devant Jennifer Lopez ou Denzel Washington, Mormeck le répète à l’envi : son ascension sociale est accessible à chacun s’il s’en donne les moyens.
« Il n’y a pas de fatalité »
« Pour certains, gagner beaucoup d’argent semble la principale motivation. Il faut faire de cet attrait un levier pour leur expliquer que l’entrepreneuriat ce n’est pas forcément créer une entreprise mais se prendre en main. Les conseils de leurs parents et de leurs enseignants leur seront précieux ainsi qu’un diplôme qui est un véritable permis de travail », explique le délégué interministériel qui a fait de l’insertion professionnelle des jeunes des quartiers et d’Outremer son principal cheval de bataille (voir encadré).
Et lorsqu’une lycéenne lui demande si sa couleur de peau a parfois été un obstacle dans sa vie, Jean-Marc Mormeck coupe court. « Si vous adoptez une tenue et une attitude correctes, on oubliera votre couleur de peau, il n’y a pas de fatalité ! »
« Son parcours a valeur d’exemple et rend plus concret notre message », confie Béatrice Viannay-Galvani, déléguée générale de l’association 100 000 entrepreneurs, qui a expliqué aux adolescents l’existence de dispositifs d’accompagnement à la création d’entreprises.
« Après cet échange, j’ai réalisé que tout le monde peut réussir. J’ai appris qu’on pouvait être aidé pour créer son entreprise », confie Mathys, 19 ans, qui aimerait lancer sa société dans le secteur médical.
Une plate-forme en ligne pour trouver un stage et améliorer son CV
Proposer des stages aux jeunes de quartiers sensibles et d’Outremer, c’est l’objectif du dispositif Egalité emploi mis en place en mars dernier par Jean-Marc Mormeck. « Tout comme eux, lorsque je vivais en banlieue, je n’avais pas les codes et les réseaux pour obtenir un stage. Je veux les faire profiter de mon carnet d’adresses ».
Le délégué interministériel pour l’Égalité des chances met quatorze grandes entreprises autour de la table, de Canal + à Veolia en passant par la RATP, qui proposent des offres de stages sur une plate-forme en ligne mais aussi une aide personnalisée aux jeunes qui s’inscrivent pour apprendre à rédiger un CV ou passer un entretien d’embauche.ORMECK
Mitry-Mory, ce lundi après-midi. Le Délégué interministériel pour l’Egalité des chances, Jean-Marc Mormeck a rendu visite à des élèves de première et de terminale du lycée Honoré-de-Balzac pour encourager leur esprit d’entreprise.
Le Délégué interministériel pour l’Égalité des chances et ancien champion de boxe, Jean-Marc Mormeck est intervenu ce lundi auprès d’élèves du lycée Honoré-de-Balzac de Mitry-Mory pour leur donner goût de l’entrepreneuriat.
« Nous sommes tous égaux face à nos rêves mais pour qu’ils se réalisent, il faut toujours travailler ! » C’est le message qu’a martelé ce lundi Jean-Marc Mormeck à 70 élèves de première et de terminale du lycée polyvalent de Balzac à Mitry-Mory.
Délégué interministériel pour l’Égalité des chances depuis mars 2016, sans étiquette politique, l’ex-champion de boxe est intervenu au lycée Balzac dans le cadre de la seconde édition de la Semaine de l’entrepreneuriat dans les quartiers. L’objectif de cette intervention organisée par les associations 100 000 entrepreneurs et IMPACT partenaires est d’éveiller les lycéens à l’esprit d’entreprise.
Et pour donner goût à ces élèves de première et de terminale Sciences et technologies du management et de la gestion (STMG) à l’entrepreneuriat, Jean-Marc Mormeck a chaussé sa casquette de sextuple champion du monde de boxe plutôt que celle de délégué interministériel.
« Je suis arrivé de Guadeloupe pour vivre à Bobigny à l’âge de 6 ans. Plus tard, j’étais comme certains d’entre vous, je ne savais pas ce que je voulais faire. J’ai quitté l’école avec un CAP mais lorsque j’ai découvert la boxe avec Mike Tyson, j’ai décidé que je deviendrai champion du monde ! Je me suis entraîné d’arrache pied. Je travaillais en parallèle dans la sécurité ».
Face aux questions directes sur ses revenus et son train de vie, l’ancien pratiquant du noble art n’esquive pas et joue cartes sur table. Voitures de luxe, gains de plusieurs centaines de milliers d’euros pour des combats devant Jennifer Lopez ou Denzel Washington, Mormeck le répète à l’envi : son ascension sociale est accessible à chacun s’il s’en donne les moyens.
« Il n’y a pas de fatalité »
« Pour certains, gagner beaucoup d’argent semble la principale motivation. Il faut faire de cet attrait un levier pour leur expliquer que l’entrepreneuriat ce n’est pas forcément créer une entreprise mais se prendre en main. Les conseils de leurs parents et de leurs enseignants leur seront précieux ainsi qu’un diplôme qui est un véritable permis de travail », explique le délégué interministériel qui a fait de l’insertion professionnelle des jeunes des quartiers et d’Outremer son principal cheval de bataille (voir encadré).
Et lorsqu’une lycéenne lui demande si sa couleur de peau a parfois été un obstacle dans sa vie, Jean-Marc Mormeck coupe court. « Si vous adoptez une tenue et une attitude correctes, on oubliera votre couleur de peau, il n’y a pas de fatalité ! »
« Son parcours a valeur d’exemple et rend plus concret notre message », confie Béatrice Viannay-Galvani, déléguée générale de l’association 100 000 entrepreneurs, qui a expliqué aux adolescents l’existence de dispositifs d’accompagnement à la création d’entreprises.
« Après cet échange, j’ai réalisé que tout le monde peut réussir. J’ai appris qu’on pouvait être aidé pour créer son entreprise », confie Mathys, 19 ans, qui aimerait lancer sa société dans le secteur médical.
Une plate-forme en ligne pour trouver un stage et améliorer son CV
Proposer des stages aux jeunes de quartiers sensibles et d’Outremer, c’est l’objectif du dispositif Egalité emploi mis en place en mars dernier par Jean-Marc Mormeck. « Tout comme eux, lorsque je vivais en banlieue, je n’avais pas les codes et les réseaux pour obtenir un stage. Je veux les faire profiter de mon carnet d’adresses ».
Le délégué interministériel pour l’Égalité des chances met quatorze grandes entreprises autour de la table, de Canal + à Veolia en passant par la RATP, qui proposent des offres de stages sur une plate-forme en ligne mais aussi une aide personnalisée aux jeunes qui s’inscrivent pour apprendre à rédiger un CV ou passer un entretien d’embauche.ORMECK