Des mesures de soutien pour les urgences hospitalières

Ce contenu a été publié sous le gouvernement du Premier ministre, Édouard Philippe.

Publié 11/06/2019

5 mesures ont été annoncées par Agnès Buzyn pour faire face aux difficultés des services hospitaliers d’urgence.

Cinq actions ont été annoncées par Agnès Buzyn, ministre des Solidarités et de la Santé, pour répondre au plus vite aux difficultés rencontrées par les professionnels des services d’urgence.
Tout d’abord, une mission nationale a été lancée, avec pour objectif de construire une nouvelle stratégie d’ensemble d’évolution des services d’urgence. Le président du Conseil national de l’urgence hospitalière, Pierre Carli, et le député Thomas Mesnier ont été missionnés. Les professionnels médicaux et soignants seront parties prenantes de la réflexion.
Il s’agira, selon la ministre, "d’identifier les travaux complémentaires à mener, en termes d’information et de responsabilisation de la population sur les demandes de soins ou d’articulation des services d’urgences" , avec les médecins libéraux. Le rapport devra être remis à l’automne 2019.
Quatre autres actions ont été annoncées :
  1. Moderniser les urgences. Des travaux de rénovation architecturale des urgences qui le nécessitent vont être engagés, sous l’autorité des Agences régionales de santé (ARS). Objectif : améliorer l’accueil des patients et les conditions de travail des personnels des hôpitaux les plus en difficulté.
  2. Allouer des crédits aux services les plus exposés. Des crédits spécifiques  seront directement consacrés aux établissements de santé exposés à une augmentation très importante de l’activité d’un service d’urgence.
  3. Homogénéiser la prime individuelle de risque pour le personnel paramédical. La prime individuelle de risque est dévolue aux personnels exposés à des conditions de travail difficiles (agressions verbales, physiques…). Un état des lieux va être effectué pour faciliter son versement au taux maximum partout où cela est justifié.
  4. Attribuer une prime de coopération pour le personnel paramédical opérant des actes par délégation des médecins. Les médecins doivent pouvoir déléguer des compétences aux personnels soignants afin de dégager des marges de manœuvre.  La ministre a appelé les professionnels urgentistes à proposer des modèles de délégation de tâches, prévus dans la loi Santé, qui aboutiront à la mise en place d’une prime de coopération pour les personnels paramédicaux concernés.
Agnès Buzyn a également rappelé la coopération étroite entre le ministère et les professionnels urgentistes dans le cadre de la préparation de la prise en charge des urgences pendant les épisodes de canicule et les épidémies hivernales. Elle les recevra à la mi-juin lors d’une réunion de préparation à la période estivale, pour anticiper les difficultés liées à cette période souvent critique pour les services d’urgence.

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