
10 juillet 2019 - Actualité
Déremboursement des médicaments homéopathiques
Les médicaments homéopathiques ne seront plus pris en charge par la Sécurité sociale à compter du 1er janvier 2021. Le déremboursement sera progressif sur deux ans, avec une première baisse du taux de remboursement au 1er janvier 2020.
Le Gouvernement a tranché en se rangeant derrière l'avis de la Haute Autorité de Santé (HAS) qui avait conclu, le 26 juin dernier, à l'absence d'efficacité avérée des médicaments homéopathiques.
Au sein de la Haute Autorité de Santé, c’est la Commission de la Transparence (CT), composée d’experts indépendants, qui a évalué le service médical rendu par les médicaments homéopathiques.
À partir de l’ensemble des données médicales et scientifiques disponibles, la HAS a mis en évidence que ces médicaments n’avaient ni démontré leur efficacité dans les affections pour lesquelles des données sont disponibles, ni démontré leur intérêt pour la santé publique, notamment dans la réduction de la consommation d’autres médicaments.
L’évaluation scientifique de la Haute Autorité de Santé a donc conclu que l’intérêt clinique de ces produits était insuffisant pour justifier leur prise en charge par la solidarité nationale.
La décision du déremboursement des médicaments homéopathiques se fonde donc sur un principe : la solidarité nationale ne doit financer que des médicaments dont l’efficacité a été démontrée.
Sur cette même période, moins de 10 % de la population a bénéficié d’un remboursement pour médicament homéopathique, pour un montant moyen remboursé s’élevant à moins de 2 euros par mois.
L’impact de cette mesure sur le budget des Français ayant recours à ces traitements sera donc très faible.
Au sein de la Haute Autorité de Santé, c’est la Commission de la Transparence (CT), composée d’experts indépendants, qui a évalué le service médical rendu par les médicaments homéopathiques.
À partir de l’ensemble des données médicales et scientifiques disponibles, la HAS a mis en évidence que ces médicaments n’avaient ni démontré leur efficacité dans les affections pour lesquelles des données sont disponibles, ni démontré leur intérêt pour la santé publique, notamment dans la réduction de la consommation d’autres médicaments.
L’évaluation scientifique de la Haute Autorité de Santé a donc conclu que l’intérêt clinique de ces produits était insuffisant pour justifier leur prise en charge par la solidarité nationale.
La décision du déremboursement des médicaments homéopathiques se fonde donc sur un principe : la solidarité nationale ne doit financer que des médicaments dont l’efficacité a été démontrée.
"Il est important que chaque euro dépensé par la Sécurité sociale
le soit à bon escient pour des traitements utiles ou reconnus comme utiles
par la Haute autorité", Agnès Buzyn
le soit à bon escient pour des traitements utiles ou reconnus comme utiles
par la Haute autorité", Agnès Buzyn
Moins de 10 % de Français concernés
L'an dernier, selon l’Assurance maladie, le remboursement de l'homéopathie a représenté 126,8 millions d'euros sur un total d’environ 20 milliards d’euros pour l'ensemble des médicaments remboursés.Sur cette même période, moins de 10 % de la population a bénéficié d’un remboursement pour médicament homéopathique, pour un montant moyen remboursé s’élevant à moins de 2 euros par mois.
L’impact de cette mesure sur le budget des Français ayant recours à ces traitements sera donc très faible.