« D’un point de vue d’entrepreneur, on ose en France »
Au salon « Osons la France, tous visionnaires », 200 bâtisseurs sont invités jusqu’au 7 décembre pour célébrer la France créative et innovatrice. En finir avec le « French bashing », tel est le message porté par tous ces talents français réunis au Grand Palais, dans la pure tradition des expositions universelles.
Renouer avec l'optimisme en donnant à voir toutes les énergies qui construisent l'avenir de notre pays, c’est l’objectif de cette exposition, présentée au Grand palais. Associé à un forum économique, ce grand événement a pour ambition de redonner confiance aux Français en leur économie en mettant à l’honneur l’ensemble des acteurs qui innovent, entreprennent et créent des emplois.
Fiers de la France
Sur le salon, les start-up, dont celles de la French Tech, côtoient les plus grandes entreprises, représentant les talents de demain dans des domaines aussi variés que les nouvelles technologies, l’aéronautique, l'agriculture, la santé, la robotique ou encore l'éducation, etc. De la technique Libs du CEA, embarquée sur Mars, pour l’analyse chimique en temps réel des matériaux aux cabines de flottaison de méditation de la start-up Meïsō, ces entreprises sont autant de preuves de l’audace française.
Le monde change, les usages aussi. Les nombreux projets de mobilité durable pour appréhender la ville de demain montrent que la France est prête à relever les défis de la transition énergétique. L’e-Fan, l’avion tout électrique d’Airbus, illustre d’ailleurs l’un des 34 plans de la nouvelle France industrielle, lancée en 2013 par le président de la République.
Présent au 1er sommet de l’Économie, Emmanuel Macron a salué cette énergie française en rappelant que « ceux qui veulent précisément oser en France sont prêts à prendre tous les risques ». Pour Aude de Thuin, fondatrice du Salon, il est urgent que « toute la société civile se mobilise pour retrouver confiance en l'avenir ». Nicolas Gendrot créateur de Kayo lui est confiant et compte s'appuyer sur des financements publics pour développer à l'internationale ses bornes documentaires dites « intelligentes ».