
29 mai 2015 - Actualité
CPER Provence-Alpes-Côte d’Azur : "travailler ensemble pour encourager le rayonnement de votre région"
Contenu publié sous le Gouvernement Valls II du 26 Août 2014 au 11 Février 2016
Manuel Valls a signé, vendredi 29 mai, le contrat de plan État-région Provence-Alpes-Côte d’Azur à l'occasion d'un déplacement à Marseille. Pour la période 2015-2020, l’État engagera plus de 800 millions d’euros pour le développement de la région PACA.
Plus forte croissance économique, plus grande progression démographique depuis 20 ans, diversité culturelle enrichissante : les atouts de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur sont nombreux. Pourtant, la région PACA est marquée par des inégalités entre ses habitants et ses territoires. L'objectif du CPER Provence-Alpes-Côte d’Azur est donc de "fédérer les volontés, les énergies pour corriger les déséquilibres, et permettre un développement harmonieux qui profite à tous", a déclaré Manuel Valls devant le sénateur-maire Jean-Claude Gaudin et le président du Conseil régional, Michel Vauzelle, après un comité interministériel consacré à la Métropole Aix-Marseille-Provence.
Véritable outil de politique publique de l’égalité des territoires, les contrats de plan État-région 2015-2020 sont un moteur de l’investissement permettant de faire progresser le niveau d’équipement des territoires pour préparer l’avenir. L’enjeu, comme pour les autres régions, est d'obtenir un effet de levier pour l'investissement local. En effet, si le Gouvernement et les régions s’accordent à relancer une nouvelle génération de CPER, c’est pour relancer l’investissement public. Au total, l’État investira 12,5 milliards d’euros aux côtés des régions, qui mobiliseront des montants au moins équivalents, pour les six prochaines années. "Six ans, c’est le temps nécessaire pour que les projets puissent voir le jour", a expliqué Manuel Valls.
Les nouveaux CPER s’inscrivent dans un dialogue renouvelé avec les régions. "Nous avons souhaité travailler avec les territoires, car c’est ainsi que l’on construit des projets utiles et viables. Utiles donc viables", a souligné le Premier ministre.
L’objectif est également d’éviter le cloisonnement des financements publics, "qui allonge trop souvent les délais et décourage les initiatives". Ainsi, plusieurs financeurs, dont l’Ademe ou les agences de l’eau, sont désormais partie prenante des CPER. En outre, le calendrier de ces derniers a été aligné avec celui des fonds européens, puisque ce sont à présent les régions qui en assurent la gestion.
Pour la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, l’État mobilisera plus de 800 millions d’euros. "Si l’on y ajoute les crédits du Plan campus et du Plan d’investissements d’avenir – désormais attachés à ce contrat – ce sont plus de 1,6 milliard d’euros qui seront consacrés au développement" de la région PACA, qui engagera de son côté des crédits à hauteur de 850 millions d’euros. Au total, "notre engagement collectif pourra représenter près de 5 milliards d’euros", a expliqué Manuel Valls.
Pour le CPER Provence-Alpes-Côte d’Azur, quatre priorités ont été dégagées. Celles-ci prévoient des projets qui "ont un point commun : ils sont tous créateurs d’emplois durables", a expliqué Manuel Valls.
Concernant le réseau routier, une meilleure desserte du Grand Port Maritime de Marseille sera mise à l’étude. De plus, un effort sera consacré à la lutte contre la congestion du trafic grâce au contournement de Martigues, à la déviation de Gap, d’Orange ou de Digne… Des opérations "très attendues par les habitants, qui pourront à nouveau profiter pleinement des centres-villes".
Enfin, le Grand Port Maritime de Marseille fera l’objet d’une attention particulière (développement des terminaux sur les bassins Ouest et modernisation des terminaux des bassins Est) afin d’hisser le premier port de France au niveau de ses concurrents européens.
Le but, c’est d’avancer pour les territoires et avec les territoires.
Manuel Valls, le 29 mai à Marseille
Véritable outil de politique publique de l’égalité des territoires, les contrats de plan État-région 2015-2020 sont un moteur de l’investissement permettant de faire progresser le niveau d’équipement des territoires pour préparer l’avenir. L’enjeu, comme pour les autres régions, est d'obtenir un effet de levier pour l'investissement local. En effet, si le Gouvernement et les régions s’accordent à relancer une nouvelle génération de CPER, c’est pour relancer l’investissement public. Au total, l’État investira 12,5 milliards d’euros aux côtés des régions, qui mobiliseront des montants au moins équivalents, pour les six prochaines années. "Six ans, c’est le temps nécessaire pour que les projets puissent voir le jour", a expliqué Manuel Valls.
Un dialogue rénové avec les régions
Les nouveaux CPER s’inscrivent dans un dialogue renouvelé avec les régions. "Nous avons souhaité travailler avec les territoires, car c’est ainsi que l’on construit des projets utiles et viables. Utiles donc viables", a souligné le Premier ministre.
L’objectif est également d’éviter le cloisonnement des financements publics, "qui allonge trop souvent les délais et décourage les initiatives". Ainsi, plusieurs financeurs, dont l’Ademe ou les agences de l’eau, sont désormais partie prenante des CPER. En outre, le calendrier de ces derniers a été aligné avec celui des fonds européens, puisque ce sont à présent les régions qui en assurent la gestion.
Pour la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, l’État mobilisera plus de 800 millions d’euros. "Si l’on y ajoute les crédits du Plan campus et du Plan d’investissements d’avenir – désormais attachés à ce contrat – ce sont plus de 1,6 milliard d’euros qui seront consacrés au développement" de la région PACA, qui engagera de son côté des crédits à hauteur de 850 millions d’euros. Au total, "notre engagement collectif pourra représenter près de 5 milliards d’euros", a expliqué Manuel Valls.
Il y a souvent chez nos compatriotes cette idée que les pouvoirs publics seraient impuissants, qu’ils manqueraient d’efficacité. Et bien nous faisons ici une belle démonstration du contraire.
Manuel Valls, le 29 mai à Marseille
Quatre priorités et un objectif : l'emploi
Pour le CPER Provence-Alpes-Côte d’Azur, quatre priorités ont été dégagées. Celles-ci prévoient des projets qui "ont un point commun : ils sont tous créateurs d’emplois durables", a expliqué Manuel Valls.
- La mobilité
Concernant le réseau routier, une meilleure desserte du Grand Port Maritime de Marseille sera mise à l’étude. De plus, un effort sera consacré à la lutte contre la congestion du trafic grâce au contournement de Martigues, à la déviation de Gap, d’Orange ou de Digne… Des opérations "très attendues par les habitants, qui pourront à nouveau profiter pleinement des centres-villes".
Enfin, le Grand Port Maritime de Marseille fera l’objet d’une attention particulière (développement des terminaux sur les bassins Ouest et modernisation des terminaux des bassins Est) afin d’hisser le premier port de France au niveau de ses concurrents européens.
- L’économie régionale de la connaissance et les filières stratégiques
- La transition écologique et énergétique
- Le développement solidaire des territoires