Visite à Roissy-Charles-de-Gaulle de Jean Castex

Ce contenu a été publié sous le gouvernement du Premier ministre, Jean Castex.

Publié 24/07/2020

Le Premier ministre, Jean Castex, a fait une déclaration sur le renforcement des mesures de contrôles contre la Covid-19, à l'aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle, le 24 juillet 2020.

Publié par gouvernementFR
Seul le prononcé fait foi Mesdames et Messieurs, je suis ici à Roissy-Charles-de-Gaulle avec le ministre de la Santé et le ministre chargé des Transports. Nous avons d'abord tenu à rendre visite et à exprimer notre reconnaissance à tous les personnels d'Aéroports de Paris, des douanes, de la police de l'air et des frontières, de l'Agence régionale de santé, de l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris qui, depuis des semaines, assurent la surveillance et la sécurité de nos concitoyens dans ce qui est, vous le savez, la principale infrastructure aéroportuaire française. Surtout, je suis venu suite aux décisions qui ont été prises ce matin par le Conseil de défense et de sécurité nationale qui s'est tenu sous la présidence du Président de la République et qui a pris un certain nombre de dispositions importantes de renforcement de la sécurité sanitaire aux frontières. Ce dispositif est assez simple. Il a conduit à identifier une quinzaine - 16 très précisément - de pays dans le monde où la circulation virale est particulièrement forte. Pour ces pays, je vous rappelle, la frontière est fermée, donc les seules circulations de passagers concernent d'ores et déjà - il est très important de le rappeler - des citoyens français qui résident dans ces pays où des citoyens de ces pays qui disposent d'une résidence stable en France. Il ne s'agit donc pas de flux massifs. Néanmoins pour l'ensemble de ces pays, il a été décidé que les voyageurs seront tenus de disposer d'un test attestant qu'ils ne sont pas porteurs du virus pour embarquer dans les avions correspondants. Nous savons que dans un certain nombre de ces pays, il n'existe pas de stratégie de dépistage et que donc l'accès aux tests est difficile. En conséquence de quoi, nous avons décidé de généraliser les tests à l'arrivée, et c'est ce dispositif qui est en train de se mettre en place, et je l'ai vue de manière satisfaisante, qui va monter en puissance pour être totalement opérationnel dans les prochains jours et au plus tard le 1er août, qu'avec mes collègues ministres, je suis venu constater. Ce dispositif va donc permettre une séparation des flux. D'une part, dans tous les pays arrivant de ces pays rouges effectueront d'abord les formalités douanières et ensuite des formalités sanitaires consistant à faire un test systématique. Les personnes dont le test s'avèrera négatif, eh bien, auront la vie normale de tous nos concitoyens. Les autres feront l'objet du dispositif dit « de quatorzaine » qui va permettre aux autorités sanitaires de les isoler, de les observer et jusqu'à ce que la situation redevienne normale et qu'ils puissent retrouver à leur tour une vie normale. C'est donc un dispositif de sécurité extrêmement important, sans doute plus fort que celui que mettent en place la plupart des pays voisins, mais qui était indispensable compte tenu de la reprise de la circulation virale dans notre pays, même si celle-ci est moins forte que celle qui est observée dans d'autres pays, nous avons souhaité prendre très rapidement des mesures préventives. J'ajoute que des mesures analogues seront réalisées dans l'ensemble des aéroports français accueillant des vols en provenance des pays concernés. Pour Roissy-Charles De Gaulle, ça va représenter, selon nos estimations, un flux de l'ordre de 3 000 personnes testées par jour et il a donc fallu qu'avec le concours de l'assistance publique-Hôpitaux de Paris, nous adaptions les moyens pour atteindre cet objectif, ce qui, je vous le disais, sera fait très rapidement. Outre les aéroports, nous allons également mettre en place des dispositifs comparables dans les ports. Un mot, enfin, s'agissant de la situation en Catalogne, qui vous le savez montre également des indices sanitaires dégradés. Nous recommandons vivement aux citoyens français d'éviter de se rendre tant que la situation sanitaire ne s'améliore pas dans ces territoires. Et nous sommes, par l'intermédiaire du ministère des Affaires étrangères, en discussion avec les autorités espagnoles et catalanes pour que celles-ci, et c'est le cas, veillent à ce que, dans l'autre sens, les flux en provenance d'Espagne en direction de la France, soient les plus limités possibles. Le Président de la République a demandé à l'ensemble des services de l'Etat qu'ils soient sanitaires : la police de l'air et des frontières, les services relevant du ministère des Transports la plus grande vigilance pour assurer le maximum de protection de nos concitoyens. Je vous remercie.

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