Publié 28/02/2024|Modifié 25/01/2024

Les grands principes pour (re)marquer l’action de l’État

1. Réaffirmer les emblèmes de la République en restructurant le bloc-marque

Le bloc-marque a été recomposé autour de trois éléments-clés :
  • Un bloc Marianne dynamisé : sa silhouette évolue pour mieux faire ressortir son profil. Elle est une exception française : la France est un des seuls pays représentés par une figure anthropomorphique. 
  • Une typographie spécifique : la typographie Marianne© est spécialement créée pour les institutions de l’État.
  • La devise : la devise de la République Française bénéficie d’un dessin beaucoup plus fin, réalisé à la main, et inspiré des premiers caractères d'imprimerie française.

2. Renforcer la visibilité de l’action de l’État grâce à un signe commun

Le bloc-marque permet de : 
  • Matérialiser le lien entre la décision gouvernementale et le déploiement des politiques publiques, en couvrant l’intégralité du champ d’intervention de l’État, que ce soit au niveau ministériel ou au niveau des opérateurs de l’État.
  • Rationaliser le nombre d’émetteurs. 
  • Faciliter l’identification et la reconnaissance de l’État avec l’utilisation d’un bloc-marque unique mais modulable selon les institutions :
    • l’intitulé ministériel : les ministères, secrétariat d’État ou ministères auprès d’un ministère bénéficient d’un bloc-marque avec un intitulé qui leur est propre, quand ils ont un champ thématique d’intervention. Ils signent toutes leurs communications (internes, externes, web et réseaux sociaux, hors achat média) avec leurs blocs-marques ministériels. 
    • l’intitulé « Gouvernement » : toute communication conjointe de deux ministères ou plus est signée avec l’intitulé officiel « Gouvernement ». Il en est de même pour toutes les entités interministérielles. Toute communication bénéficiant d'une visibilité média (bénéficiant d'un achat média) doit également être signée « Gouvernement ». 
    • l’intitulé « République Française » : il apporte une caution officielle aux logotypes des opérateurs qui ne sont pas toujours connus ou identifiés comme partie intégrante de la sphère étatique. Les entités qui rendent un service direct à l’usager et proposent un accueil du public peuvent garder leur logotype, qui est alors juxtaposé au bloc-marque « République Française ».
    • l’intitulé « Préfet de xxx » qui continue d’être utilisé pour représenter tous les services déconcentrés. 
    • l’intitulé « Ambassade de xxx » ou « Consulat de xxxx ». 

3. Créer des repères avec un système graphique complet

Toutes les communications, quels que soient les supports et les formats, font l’objet de règles communes de composition graphique avec : 
  • Une place dédiée pour le bloc-marque qui apparaît toujours en ouverture des différents supports. 
  • Un système de cadre, commun à tous les émetteurs, qui permet de hiérarchiser les informations en fixant des zones d'affichage à respecter (positionnement des logotypes, affichage des partenaires, noms des plans gouvernementaux, etc.).
  • À l'intérieur du cadre commun, une zone d’expression propre au message de l'émetteur, en reprenant la typographie et les couleurs de la charte graphique. Chacun peut garder ses spécificités, tout en bénéficiant de la puissance du ralliement à la marque de l'État.